Publié dans Editorial

Honneur aux descendantes d’Eve !

Publié le jeudi, 07 mars 2024


8 mars ! Journée de la femme. Journée internationale des femmes africaines. Journée internationale des droits de la femme. A chacun sa perception de la chose. Sauf que tout se ramène en un point : la femme, les descendantes d’Eve !
D’après les croyances judéo-chrétiennes, Eve est le deuxième genre humain créé par l’Eternel Dieu. Une foi profonde, car il s’agit réellement d’une foi pour les chrétiens, dont votre humble serviteur fait partie, que n’importe quel homme de science n’arrive pas encore à démontrer jusqu’à présent ni à prouver le contraire et qui dépasse les frontières en parvenant à percer l’épaisse muraille des pays de tradition non judéo-chrétienne.
L’Organisation des Nations unies (ONU) par le truchement de l’organe suprême, l’assemblée générale, officialisa en 1977 la date du 8 mars « Journée internationale de la femme ». C’est l’aboutissement logique et laborieux  d’un long et âpre processus de lutte menée par des militantistes, au féminin svp, pour la cause des femmes depuis le XIX ème siècle. En effet, le 8 mars 1857 se tenait dans les rues de New-York un long cortège de femmes en « lambeaux » réclamant leurs droits sur le plan du travail. En 1921, Vladimir Ilitch Lénine décréta le 8 mars « Journée des femmes » en guise de commémoration et de reconnaissance des droits de la femme. Il fut le premier Chef d’Etat, à l’époque, à franchir le Rubicon. Et l’idée faisait son bonhomme de chemin pour aboutir en 1977, dans l’auguste tribune des Nations unies, la reconnaissance mondiale des causes de la femme.
 Les initiatrices, soutenues d’un moment à l’autre par des initiateurs, entendent par « Journée de la femme » une occasion d’interpeller les décideurs tant publics que privés sur la considération de certains droits fondamentaux de toutes les descendantes d’Eve où qu’elles soient et quelle catégorie qu’elles soient au travail, dans leur ménage et dans la société sinon la communauté à l’intérieur de laquelle elles vivent et surtout vis-à-vis des hommes ! Une journée de mobilisation et de conscientisation sur le respect de la femme en tant que telle partout où elle se trouve ou évolue.
Dans la Grande île, la célébration de 8 mars, Journée internationale de la femme, connut des hauts et des bas. En 1977, date de l’officialisation de cette emblématique, le pays se trouve en plein régime socialiste de l’Amiral Didier Ratsiraka. La « femme » étant un des piliers de la Révolution socialiste inscrits dans le « Boky Mena » a eu droit à une commémoration officielle. Seulement, il ne s’agissait que des fêtes mondaines sans impact direct sur la conscientisation des droits de la femme.
L’avènement du régime Orange apportera un dynamisme. A travers le point 8 du Velirano, le régime Orange reconnait l’égalité des femmes en droit et devoir vis-à-vis des hommes. La dynamisation du volet social dans les trois piliers de la PGE n’est pas en contradiction avec le Velirano. La Première Dame, Mialy Rajoelina, militante au premier rang n’entend point baisser les bras. Certaines entreprises privées, à l’image du groupe SODIAT, se trouvent à l’avant-garde du respect des droits de la femme notamment dans le milieu du travail. Mais, beaucoup reste à faire. D’où la nécessité de commémorer judicieusement la date du 8 mars.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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