Publié dans Editorial

Surtout pas ça !

Publié le vendredi, 12 avril 2024


Pénurie d’eau à Antananarivo et proximité immédiate. La dernière des bêtises à commettre s’il faudrait en faire une. Une maladresse à ne jamais faire surtout à l’encontre de la population de la Capitale.
Depuis quelques semaines voire des mois déjà, les tananariviens et ses alentours, les habitants d’Itaosy, de Tanjombato, d’Alasora, de Fenoarivo, etc. sont privés d’eau, littéralement à sec. Les bidons jaunes ternissent le décor ! Il ne manquait que cela ! L’eau, source de vie, ne doit et ne devra jamais manquer ! Elle est indispensable à toute vie sur terre. Devrait-on philosopher sur ce sujet délicat ? Serait-il nécessaire d‘épiloguer longuement là-dessus ? Inutile, ça se comprend naturellement. Là où il y a de l’eau, il y a de la vie. Là où il n’y a pas d’eau, pas de vie. Les scientifiques des grands laboratoires de recherche spatiale sont très curieux de savoir s’il existe de l’eau sur les astres du système solaire ! Et cela pour avoir une idée sur l’existence ou non des êtres vivants quelque part. A moins qu’il y ait d’autre substance dans l’espace pouvant défier la vertu de l’eau. Ce qui est vraisemblablement sinon certainement impossible. L’homme lui-même, son organisme a besoin en permanence pour fonctionner normalement une quantité abondante d’eau. Le corps de l’homme est constitué à 75% d’eau.
La rareté, l’absence d’eau handicape lourdement la vie du genre humain ainsi que d’autres êtres vivants. On peut se passer pour un temps la carence à d’autres choses ou à d’autres substances mais on ne peut nullement pas survivre de la pénurie d’eau. Surtout pas ça !
Simples citoyens et observateurs de la vie nationale ressentent une profonde désolation face à la situation critique résultant de la pénurie d’eau à Antananarivo et environs et même dans certaines localités du pays. Incompréhensible et absurde !
Pour remédier à la situation, JIRAMA recourt  à la mobilisation de 170 camions citernes pour solutionner le ravitaillement quotidien des quartiers victimes de la Capitale. Certains n’hésitent pas à le qualifier de « solution bidon ». C’est un peu juste comme remarque ! Comment peut-on immobiliser 170 engins par jour : budget y afférent ?
Et on se demande « pourquoi en est-on arrivé là ? » Les services techniques de la Compagnie nationale d’eau et d’électricité font état de la défaillance technique, des robinets ou des matériels non opérationnels, etc. Nombre d’analystes s’étonnent pourquoi n’a-t-on pas activé la multiplication de la construction de barrages hydro-électriques que le pays a tant besoin. Ce ne sont pas les opportunités naturelles qui manquent. Nous nous fâchons quand on nous rappelle en pleine figure le retard du démarrage des chantiers de construction des barrages hydro-électriques plus qu’urgent ! Volobe et Sahofika attendent trop longtemps leur mise en œuvre. Ce n’est que maintenant, semble-t-il, qu’on soit fixé du démarrage du chantier de Volobe pour cette année ! Et encore faut-il que ce ne soit pas le cas d’un rendez-vous manqué !
Les hauts dirigeants ont la lourde responsabilité de veiller au grain sur cette défaillance qui porte atteinte à la condition vitale de la population. Plus d’une fois, nous tirons la sonnette d’alarme sur l’existence quelque part de certains responsables de mauvaise foi mettant en danger les intérêts de la population. Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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