Publié dans Editorial

Et si Harilala … !

Publié le mercredi, 18 septembre 2024

Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

Harilala Ramanantsoa accepte de prendre le relai. Après avoir été sans premier magistrat durant trois longs mois, la CUA accueille son nouveau patron. Le PDS nouvellement nommé en la personne de Harilala Ramanantsoa est là. Une femme engagée et convaincue, pleinement consciente de l’état délicat et complexe de la tâche qui l’attend dans la ville des Mille, Harilala Ramanantsoa accepte de relever le défi.
Constat des trois semaines à la tête de la CUA de Harilala Ramanantsoa. D’emblée, des observateurs avertis s’accordent à attribuer une note positive au nouveau PDS au fait qu’elle parle peu. Elle donne l’impression de bosser dur en faisant une grande économie de paroles. Pas trop d’engagements verbaux ni de trop de grande prétention sur la place publique, tel est peut-être son mot d’ordre. Bref, discrète mais efficace ! En effet, Harilala Ramanantsoa évite les palabres. Elle veut être jugée et appréciée par des actes concrets. C’est tout en son honneur ! Les actes concrets, en si peu de temps, existent déjà. Le goulot d’étranglement de Behoririka – Soarano se décante. Les usagers ont dû constater la fluidité de la circulation. Et la nouvelle équipe promet qu’on va étendre dans d’autres points noirs. Certes, la nouvelle disposition gêne certains notamment les marchands étaliers sur les trottoirs. Seulement, il est temps qu’on « soigne » Antananarivo, la Capitale de Madagasikara. A Anosibe, la circulation s’améliore aussi. Sur l’axe Anosibe – Anosizato, la fluidité se constate à l’œil nu. A ce rythme, on est en droit d’espérer le redressement de la ville. Evidemment, le nouveau PDS se doit de veiller à des actions qui s’inscrivent dans la durée, dans le long terme. Et c’est justement là qu’il va falloir faire attention. Les travaux sporadiques, il y en avait eu avant. Des actions de trompe-l’œil, en pagaille. Des opérations de « tip – top », la ville des Mille en savait trop. Les jeux de Colin Maillard  entre Police municipale et les marchands informels, on en a assez. Tout ce cirque doit cesser ! Tenant compte des réalisations quoique limitées vu le temps imparti, beaucoup jugent positif le bilan du nouveau PDS.
Et donc si Harilala veuille bien descendre dans l’arène, retrousser les manches, accepter de se mouiller et de s’aligner dans les starting-blocks ! En tant que femme responsable et intègre, elle a tous les atouts et inspire la confiance. Les femmes ont la bonne réputation de forte résistance sinon l’endurance à toutes les épreuves. Une qualité physique que les hommes en ont rarement.
Allez-y Harilala !
Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre
  • Crise de l'eau à Antananarivo - Répartition inéquitable de l’or bleu
  • Patrick Rajoelina - L’élection de Donald Trump est une chance pour l’Afrique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • COP 29, enjeu et défis !
    La 29 ème édition de la Conférence des parties (COP), Conference of Parties, ouvre ses portes ce lundi à Bakou, Azerbaïdjan, sur les bords de la mer Caspienne.Simon Stiell, le patron de l’ONU – Climat, lors de son discours d’ouverture a bien voulu tirer au clair la situation de cette « énième » Rencontre sous l’égide de l’ONU – Climat : « il est temps de montrer que la Conférence mondiale n’est pas au point mort ». En fait, c’est l’enjeu de taille ! Depuis l’Accord de Paris en 2015 au cours duquel les grands pays industriels, les plus grands pollueurs, s’engageaient à payer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à se remettre des dégâts dus au réchauffement climatique lequel réchauffement résulte de l’émission « sauvage » des gaz à effet de serre sur l’atmosphère de la planète Terre. Depuis cet Accord (COP 21),…

A bout portant

AutoDiff