Publié dans Editorial

Désaxé

Publié le jeudi, 06 février 2025

Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.

Propos désaxés. Les supposés leaders de l’Opposition parlent pour ne rien dire. Rien que des propos déséquilibrés. Des propos provocateurs qui au final ridiculisent celui même qui les profère. Quand on déclare sur la place publique « inviter à un … duel » contre un quelconque dirigeant au pouvoir ! C’est du n’importe quoi ! Des propos déplacés qui dénotent un déraillement mental surtout de la part de quelqu’un qui revendique le statut de … chef de l’Opposition. L’autre prétendant être le titulaire naturel du poste de chef historique de l’Opposition, il divague. Il ose accuser les autres, les membres de la coalition « Firaisankina », comme étant à l’origine des défaites à répétition de l’Opposition, de la présidentielle aux communales en passant par les législatives. En fait, la bande à Ravalomanana et Siteny ne font que recueillir des miettes ! Ravalo osait prétendre que si son parti TIM avait ramé seul, cavalier seul sans les « groupuscules partis », il aurait gagné ! De qui se moque-t-on ? Depuis toujours, l’ancien Chef de l’Etat Ravalomanana Marc désaxe dans le fonctionnement de sa pensée, dans le raisonnement de ses idées. Il confond tout.

Comportements désaxés. Face à une série de défaites ayant l’allure d’une déroute, les supposés chefs de l’Opposition se comportent comme des gamins gâtés, mal élevés, comme des ratés en se lançant dans une aventure sans issue et risquée de provocation. Dans des gesticulations, des démonstrations de force plutôt de … farce qui ne riment à rien. En somme, des comportements indélicats, indignes des hommes politiques responsables ! Constat et question, comment le pays puisse-t-il avancer avec des partenaires sociaux de ce genre ? Sous d’autres cieux, les remarques même cinglantes de l’Opposition servent de repères pour les tenants du pouvoir.

Stratégie désaxée. De mémoire d’homme, je ne me souviens pas avoir entendu des propositions sérieuses ni de programme de société qui vaille la peine d’être entendu ou pris en considération de la part des dirigeants de l’Opposition. La stratégie du camp d’en face consiste uniquement à ébranler, à secouer l’ordre et la sérénité du pays. Perturber la stabilité du régime en place est l’objectif principal des Ravalo et consorts. C’est une stratégie foncièrement déséquilibrée, insensée et désaxée ! La politique revancharde de l’ancien exilé de l’Afrique du Sud ne collera pas ! Ravalo rêve de rendre un jour la monnaie à son éternel rival, le locataire en poste d’Iavoloha ! Il va user de toutes les stratégies … diaboliques pour parvenir à ses fins. Ce qu’il fallait démontrer !

Seulement voilà, il ne faut pas que les dirigeants en place mordent à l’hameçon ! Certains hauts dirigeants du régime semblent marcher dans le sens des provocations de ces « losers ». La meilleure option serait de bien se tenir debout pour être prêt tout en gardant le silence ! 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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