Publié dans Editorial

Vrai leader !

Publié le lundi, 24 février 2025

Rajoelina Andry Nirina reçoit le Prix de la 14ème édition des « Persons of the Year » POTY 2024 autrement « Leader politique africain de l’année ». Une louable initiative entretenue par African Leadership Magazine, ALM, qui a organisé à Casablanca, au Maroc, samedi soir, la cérémonie de remise de prix. Ayant obtenu 65,69 % de voix, le Président malagasy Rajoelina Andry décroche la victoire.

Chaque année, ALM organise un concours particulier pour désigner le Leader africain de l’année, Homme ou Femme de l’Année, Persons of the Year, POTY. Selon les explications des responsables de l’ALM, le prix décerné récompense les leaders africains qui se sont distingués par leur impact positif, leur leadership exemplaire et leur contribution au développement socio-économique et politique de leur pays et pouvant même apporter du rayonnement sur le continent. Etre choisi parmi les « Persons of the Year », signifie une reconnaissance sur le continent africain des efforts accomplis.

Le prix de Leader politique africain de l’année résulte d’un processus en deux étapes. L’établissement de la liste des nominés par un Comité de sélection qui en principe devait inclure des experts en politique africaine, des journalistes, des intellectuels et d’autres personnalités influentes du continent. Cette édition, dont la finale a vu la consécration par une victoire sans appel du dirigeant malagasy, portait sur la transformation économique, la transition énergétique, les réformes sur l’amélioration des transports, de l’éducation et de la santé et aussi l’influence diplomatique. Et suivi par un vote public en ligne qui a abouti à la victoire du Chef de l’Etat, Rajoelina Andry.

Le processus ne laisse aucun doute sur le sérieux de l’initiative d’ALM. Les personnalités choisies pour nominer les candidats ne relèvent point d’un lien ou de l’influence d’aucune tendance politique en Afrique ou en en dehors. Elles étaient libres et indépendantes dans leur choix. Les experts du Comité issus de différents domaines ne sont pas sans savoir de la situation exacte à Madagasikara. Les réactions négatives de certains individus émanant de l’opposition n’ont aucun fondement. Certes, le pays traverse encore des péripéties dominées par des difficultés de tout genre. Madagasikara n’est pas encore sorti du tunnel. Le chemin à effectuer est encore long et truffé d’embûches, mais cela ne veut pas dire que l’on va blâmer à tout bout de champs les dirigeants en place. Justement, l’orientation du choix du public repose sur les efforts et la stratégie que les dirigeants adoptent pour résoudre la problématique de la pauvreté. Le bon choix de voies et moyens pour enfin s’extirper du problème pourra déjà être un facteur de réussite d’où l’orientation du  choix des « électeurs ». Et c’est justement dans ce sens que le dirigeant malagasy a obtenu le maximum des voix.

Légitimement, c’est un objet de fierté de Madagasikara sinon de tous les Malagasy. La mise en œuvre des actions prioritaires afin de moderniser la Grande île entre en considération du vote du public. Entre autres, la transformation agricole, la construction de l’autoroute Antananarivo - Toamasina, l’installation des câbles téléphériques pour améliorer les transports, la mise en route de la transition énergétique, etc.

Lors de la remise du Prix, Rajoelina Andry a pris publiquement l’engagement de continuer la modernisation de son  pays. Un gage non négligeable pour le développement.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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