Publié dans Editorial

L’Intelligence artificielle

Publié le mardi, 18 mars 2025

Un monstre se réveille. Après plus de soixante ans d’hibernation, le numérique revient en vie et réaffirme son identité: l’Intelligence artificielle ou l’IA, AI en version anglaise, Artificial intelligency. Le long « hiver » prend fin et la « bête », réveillée frappe à nos portes. Une grande révolution technologique est en train de voir le jour : l’Intelligence artificielle est en marche !

John McCarthy, de nationalité américaine, docteur en mathématiques en 1950, est reconnu comme le père fondateur de l’Intelligence artificielle. Né le 4 septembre 1927 à Boston Massachussetts et mort le 24 octobre 2011 à Stanford, Californie,  McCarthy fut un mathématicien, un informaticien et  éminent Professeur d’université.

En 1958, il inventa pour la première fois le langage de programmation (LIST) et mit au point le processus permettant d’apprivoiser les sciences de l’électronique pour des services naturellement dédiés à l’intelligence humaine. Il s’agit donc de créer des logiciels capables de transcender à la pensée humaine, à l’intelligence humaine. Soixante ans après que John McCarthy développe le langage de programmation sur la base de LIST, l’Intelligence artificielle fait son entrée avec éclat dans l’algorithme vers la maîtrise du numérique.

Il s’agit donc d’un retour en puissance sinon d’une résurgence de l’Intelligence artificielle, IA, plus de soixante ans après sur le devant de la scène de la technologie moderne et révolutionnaire. En fait, John McCarthy se lève de sa tombe et remonte sur le plateau. Pour ainsi dire que c’est l’air du temps ! On ne jure que par l’IA ! La récente conférence internationale sur l’Intelligence artificielle initiée par Paris le témoigne suffisamment. Macron, le Président français, ose fièrement déclarer que la France est le leader mondial de l’IA. Ce que bon nombre de ses concitoyens relativisent.

A Madagasikara, les dirigeants en place ne veulent pas être en reste et prennent le train en marche. Il existe dans le gouvernement un département prenant en charge et priorise le « développement numérique ». C’est un des ministères les plus dynamiques et actifs du régime. L’IA après son « retour » fracassant réalisa des progrès énormes notamment dans le domaine de la santé publique. Et bien d’autres d’ailleurs.

Seulement, le réveil de ce « monstre » sacré du numérique ne manque pas de réveiller aussi de son sommeil du démon qui conteste l’impact jugé négatif des progrès de l’électronique, la robotique et l’informatique dans le processus de production. Un algorithme qui porte un coup dur sur la main-d’œuvre humaine. Ce fut le vieux débat entre la main électronique et celle de l’homme. A l’époque,  on redoutait de l’expansion de l’industrie de la robotique un effet négatif provocant une vague de chômage. Une des raisons d’ailleurs du retrait momentané de l’IA de l’espace de conception et de production face aux  mouvements de contestation et pour ne pas attirer les foudres des puissants syndicaux. Les réticents et les sceptiques ont gagné sur terrain. Mais, ce sera pour un temps seulement. Il a fallu à l’IA aussi le temps d’avancer en profondeur et de progresser dans les recherches.

Au jour d’aujourd’hui, l’Intelligence artificielle gagne en puissance. Tous les domaines clés de l’économie et de la science de l’administration sont devenus l’apanage de l’IA. L’éducation, la santé et l’administration en général bénéficient du progrès de l’IA.

Ndrianaivo

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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