Publié dans Editorial

Crime du siècle !

Publié le mercredi, 26 mars 2025

A chaque siècle vaut son crime. Un constat paraissant ridicule, mais à voir de près, à la loupe, il semble que les réalités nous donnent raison. Si on se limite aux trois derniers siècles, XIXe, XXe et XXI ème, un mode opératoire de crime  paraît généralement se spécialiser pour chaque siècle. C’est un peu compliqué d’aller en deçà du XIX ème siècle pour la simple raison que l’époque allait de plus en plus loin de notre contexte.  

Au XIX ème siècle, les grands criminels prenaient pour une mode du siècle le braquage des banques aux Etats-Unis, en Australie et en Angleterre. Ils se rivalisaient en mode opératoire et en butins, les espèces sonnantes et trébuchantes, le dollar. Le 14 décembre 1828, cinq bandits ont creusé un tunnel dans une canalisation d’égout de George Street à Sydney et ont volé  14 .000 £ en billets à ordre et en pièces  dans le coffre de la Banque d’Australie. Le 15 décembre 1863, Edward Green fit irruption dans la First Bank à Malden, Massachusetts, Etats-Unis, et tira sur un jeune comptable et cambriola de grosses sommes. D’autres crimes liés aux braquages de banque ont été perpétrés aux Etats-Unis et en d’autres pays. C’était vraiment un crime à la mode à l’époque.

Au XX ème siècle, un autre mode opératoire de crime se faisait remarquer et vient ajouter au tableau : les trafics illicites de produits de contrebande durant surtout la période de prohibition en début du XX ème siècle. Al Capone, 1899 – 1947, fut rendu célèbre et s’enrichit dans les affaires de contrebandes  d’alcool, un produit prohibé, à partir de 1920. D’autres trafics des autres produits prohibés, d’armes et de drogue, orchestrés  par des puissants réseaux de mafias inondent l’Europe, en Amérique Latine et aux Etats-Unis. Notons que ces trafics frauduleux atteignent dangereusement certains pays qui se situent sur des espaces géographiques se trouvant sur le passage de ces trafics dangereux. Ce sont des plaques tournantes entre les zones de grande consommation (drogues) ou à proximité des zones de conflit armé. La Grande île se trouve dans la ligne de mire du passage de  ces « commerces » prohibés.

A l’aube du XXI ème, un nouveau mode opératoire de crime apparaît : la cybercriminalité. Très en vogue depuis la résurgence de l’intelligence artificielle, la cybercriminalité fait des ravages. Le  mathématicien et chercheur John McCarthy a mis au point le processus électronique de l’Intelligence Artificielle, IA, en 1956. Il fallait attendre au moins 60 ans plus tard et après sa mort la résurrection et la nouvelle maîtrise basée sur l’IA. C’est l’air du temps ! Maintenant, on ne jure que sur l’IA. Capable de tout, tous les domaines d’activités, scientifiques, économiques et techniques, pourront jouir de la percée révolutionnaire de l’IA. La nouvelle technique de communication en bénéficie grandement. Les réseaux sociaux, les Faces book se développent à une vitesse grand « V ». Mais, l’usage incontrôlé des réseaux sociaux met en péril la vie des usagers. La nouvelle forme de crime, la cybercriminalité, inonde la toile. De l’arnaque, de l’escroquerie et toute sorte de crime sèment la pagaille. Les « comptes fakes » s’invitent partout et gâchent la vie privée des gens. La loi existe pour sévir mais la bataille risque de durer.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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