A Ankilimalinike, une Commune rurale sise dans le District de Toliara II, le Président Rajoelina et son épouse, accompagnés d’une forte délégation gouvernementale dirigée par le Premier ministre Ntsay Christian, se sont rendus auprès de la population locale. L’objectif consiste à parler directement afin de dissiper les malentendus et apaiser la polémique. Une bonne partie de la population d’Ankilimalinike manifeste une opposition virulente contre le projet minier Base Toliara. Et pour cause, elle se trouve à proximité dudit Projet. Les voix contestataires surtout de la part des personnalités politiques d’opposition recrutent l’essentiel de la troupe au sein de cette population. Elle est très sensible aux « explications » pour le moins subversives de ces politiciens qui se cachent derrière ce semblant souci pour les intérêts de la communauté de base riveraine au Projet. Le contact direct initié par le Chef de l’Etat Rajoelina a permis ainsi d’éclaircir la situation et dissiper les doutes. Le dialogue et le contact direct sont autant d’atouts dont la portée est inestimable.
Le Premier ministre Ntsay Christian annonce devant les élus parlementaires de Tsimbazaza que le Gouvernement est prêt pour un face-à-face avec les députés, les représentants du peuple. A l’initiative du chef de Gouvernement Ntsay, le face-à-face durera deux jours. En voilà un autre visage du contact direct avec le peuple par élus interposés. L’opinion attend depuis un certain temps que le contact direct soit inscrit sur le calendrier de l’Assemblée nationale. L’Opposition qui réclamait ce contact direct sera « servie » selon sa volonté. Le peuple jugera de sa capacité à le représenter efficacement. Evidemment, il ne s’agira pas d’un « tora-po » dont la finalité ne dépasse pas la limite de … parler pour ne rien dire. A noter que les séances à l’Assemblée nationale ne sont nullement des réunions dans un Conseil municipal ou rural quelconque où l’on discute des affaires de la Commune ou du Fokontany. Les députés qui se limitent aux problèmes de leur Circonscription respective ne sont pas des « Députés de Madagasikara » mais des « députés de District » d’où ils sont issus. Il faut rehausser le niveau des interventions. Il va falloir donc éviter les débats au ras des pâquerettes.
En tout état de cause, le contact direct des tenants du pouvoir avec les « vahoaka » sinon avec leurs représentants traduit un atout inestimable pour le pays.
Ndrianaivo