Publié dans Editorial

Attention !

Publié le mercredi, 17 septembre 2025

Gare aux dérapages ! Prenez garde aux naufrages ! Attention aux chutes ! 

Les Barea ratent le coche en trois rencontres consécutives. Le dernier en prise avec la Zambie, avant-hier, fut le fiasco total. Les Zambiens écrasèrent nos jeunes par 5 buts à 1. Bilan : 0 point, une dernière en place en poule et goal-average de -10. Résultat : aucune qualification des Barea pour la Coupe d’Afrique des Nations mais surtout … une image du ballon rond malagasy ternie !

 

Vous auriez dû très vite remarquer que nous avions sciemment omis de préciser de quel Barea s’agit-il !  Et de quelle Compétition continentale est-elle question ! En effet, il s’agit de nos jeunes de moins de 17 ans, Barea U17, en lice dans les rencontres au titre de COSAFA. Les compétitions entrant dans le cadre du Council of Southern Africa Football Association (COSAFA) mettent en avant, entre autres, les jeunes africains de moins de 17 ans de l’Afrique australe. Des joutes sportives du ballon rond permettant de détecter voire de préparer les jeunes talents. Les grands clubs du continent même ceux des autres grandes formations européennes ou celles d’Amérique latine s’intéressent particulièrement des phases finales du COSAFA afin de scruter les futurs poulains.

Les dirigeants locaux méprennent souvent les opportunités directes pour les jeunes à travers de telles compétitions continentales. Ils ont tendance à négliger sinon bâcler les tenants et aboutissants de tels matches. La défaite de 5 buts à 1 face à une équipe qui, normalement d’un niveau accessible à nos jeunes, traduit nettement la négligence d’abord au niveau de la Fédération malagasy du Football (FMF) et ensuite au niveau des préparatifs. Sans vouloir citer ni épiloguer expressément des magouilles des dirigeants d’Isoraka dans la gestion de la chose du football en général dans le pays. Le directeur technique national (DTN) l’a bien esquissé certains aspects des cas douteux.

Ce que nos responsables nationaux, FMF, DTN, coach, doivent retenir, l’opinion publique a deux grandes qualités ou défauts : la courte mémoire (des bonnes performances) et le raccourci d’esprit. On oublie vite les meilleures parties et on s’attarde à rechigner les mauvais résultats. Avec les piètres prestations des Barea U17, on balaie d’un seul revers la prouesse spectaculaire des Barea A’ (CHAN) et l’exploit des Barea A (CAN). Du coup, l’image du football malagasy est ternie ! L’opinion publique malagasy, notamment les passionnés du sport-roi, ne se donne pas des efforts ni le temps à comprendre le fond des problèmes. Elle fait le raccourci des choses. Peut-être à cause des mille et une préoccupations que l’on devait affronter au même moment. Les amateurs du foot se laissent facilement emporter par la déception ou du moins la colère. D’ailleurs, c’est une des raisons majeures pourquoi notre Onze national perd souvent le match devant son public. Il faudrait inventer la poste d’un coach pour le public. Justement, nous devons apprendre à … assister le match de notre propre équipe nationale. 

Quoi qu’il en soit, il faudra faire beaucoup attention ! Les embellies du CHAN et de la CAN de nos héros risquent de voler en éclats.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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