Publié dans Editorial

Avenir devant

Publié le mercredi, 24 septembre 2025

De la philosophie et un peu de la … morale ! 

Un septuagénaire se plaisait à ressasser quand il s’adressait devant les jeunes « nous, les personnes âgées, les aînés, notre avenir c’est désormais derrière nous, tandis que vous les jeunes, votre avenir est devant vous ! » 

Pour les quinquagénaires, les sexagénaires, les septuagénaires encore pour les octogénaires, ils n’ont pas à anticiper ni à projeter pour un avenir. Ce qu’ils n’ont pas pu faire ou réaliser durant leurs années d’activité, on ne peut plus les rattraper pour les années à venir. Sauf, exception pour certains qui confirment d’ailleurs la règle. Les soixante ans passés, les soixante-dix ans vécus et les quatre-vingt ans traversés, si le sort en permet, suffisent largement pour peser lourdement sur l’avenir. On ne peut ne pas ignorer le poids de l’âge. On peut faire semblant de paraître encore jeune mais les signes et les effets du vieillissement trahissent toujours. Ainsi, ce que les seniors, les plus de soixante ou de soixante-dix ans ou plus, peuvent ou doivent faire consistent à gérer leur temps de vieillesse, leur vie de retraite, par des activités physiques ou intellectuelles régulières, histoire de se maintenir, et pas plus !   

 

Pour vous les jeunes gens, vous avez votre avenir devant vous. De La Palisse, peut-être, mais c’est une vérité qui mérite d’être précisée et insistée.  Et l’avenir, n’oublie point, se joue, se prépare et se construit encore mieux se gère aujourd’hui. Les jeunes qui gaspillent leur présent, qui passent le clair de leur temps présent pour des futilités auront du mal à vivre leur vieillesse. Un temps présent mal négocié compliquera le futur !

De  bons choix dans les grandes orientations de la vie assurent un avenir meilleur. Un choix judicieux sur les parcours stratégiques, tel le parcours académique, nécessite une mure réflexion. Dans certains cas, l’accompagnement d’un coaching ou d’un conseil spécialisé d’orientation s’avère d’une utilité indéniable. Un mauvais choix de filière ou de mention aux études supérieures après une étude secondaire réussie, après le Bac, conduit vers une impasse dont l’issue incertaine impacte durement sur le devenir des jeunes victimes. En somme, un conseil d’orientation en vue d’études supérieures n’est pas un luxe mais un impératif. Il va de soi qu’un choix bien réfléchi pour une étude après le Bac cautionne la réussite ultérieure. Un autre choix également stratégique consiste le choix du métier ou l’emploi après les études. Un emploi stable et nourrissant son homme résulte d’un bon choix de formation ou d’initiation assidue et d’un cursus bien rempli et ayant abouti à un joli « carton », le passeport pour un avenir solide. Logiquement, on s’achemine vers le choix d’un conjoint ou d’une compagne. Une autre paire de manches que tout jeune au sortir des études sérieuses doit se pencher. En somme, c’est le long processus qui attend tout jeune gens issu d’un parcours normal. 

Tout le monde ne peut pas être ingénieur, docteur, agrégé ou professeur d’université mais chacun peut devenir un homme ou une femme digne du parcours et de l’itinéraire de son choix. Le plus important réside dans le sérieux qu’on se donne pour réussir sa vie.

Un autre choix délicat dans la vie des jeunes relève d’un engagement politique. C’est une conviction personnelle. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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