Tout commence en 1990 par une toute petite société de service à Ankadifotsy. Très vite le local initial s’avérait étroit, il déménage à Behoririka, près du lac Ranomaimbo. A noter que la croissance du groupe ne s’arrêtait pas là, elle continue pour en devenir jusqu’à l’heure un empire, un Holding familial de onze sociétés avec 4000 collaborateurs, des emplois directs et des milliers d’emplois saisonniers. Le PDG Ravatomanga préfère emprunter le terme collaborateur pour désigner les employés du groupe. Un choix personnel ! C’était à Behoririka que le grand public commençait à prendre connaissance de SODIAT, une société de transport spécialisée dans le transport de carburant du Grand port vers la Capitale. De mémoire d’homme, j’avais déjà à l’époque la quarantaine, 42 ans pour être précis, je me rappelle bien de cette entreprise qui, très vite, grandit en puissance. En 2007 – 2009, quand un certain Rajoelina Andry commençait à se faire connaitre et descendait dans l’arène politique, Ravatomanga fut déjà un opérateur économique confirmé. Il évolue dans le secteur privé et compte y rester. Ravatomanga Maminiaina entrait en tandem avec Rajoelina Andry, maire de la Capitale, deux opérateurs du privé qui s’entendent bien, en 2008 et rejoint plus tard l’équipe rapprochée du président de la Transition en 2009, il était déjà un grand acteur de l’économie nationale, à la tête d’une fortune d’une assise solide qui n’a rien à envier des autres opérateurs fortunés de la place. Dire que le PDG du groupe SODIAT s’enrichissait grâce au rapprochement avec Rajoelina, le président de la Transition, n’est qu’une vulgaire affabulation de bas étage.
Lors d’une interview du lundi 6 octobre, le PDG Ravatomanga, la dragée haute, serein et calme, tenait à répondre par ses propres soins des questions pertinentes relatives aux attaques souvent personnelles de la part des détracteurs invétérés qui, par la force du temps, se radicalisent et n’ont qu’un seul objectif « détruire Ravatomanga » ! Soulignons que le PDG Ravatomanga n’a jamais délégué à aucun de ses collaborateurs le soin d’organiser sa défense. De mes dix ans d’expériences en qualité d’éditorialiste du journal, le cas ne s’est présenté pas même une fois. A ma connaissance, l’intervention en public du lundi dernier n’est que le troisième du genre. Cette fois-ci, j’ai pris humblement l’initiative d’intervenir tout simplement parce que c’est trop ! Les attaques dépassent les limites du raisonnable.
A Madagasikara, chez nous les Malagasy, sachez bien qu’il est d’une erreur fatale de réussir dans la vie. On ne tolère point à celui qui a réussi à émerger du lot. On se plait à ce que tout le monde demeure bougre. Et on diabolise la réussite de quelqu’un.
Tous les collaborateurs du PDG le félicitent et l’encouragent à aller de l’avant !
Ndrianaivo