Publié dans Editorial

Bataille rangée !

Publié le lundi, 13 mai 2019

Guerre ouverte. La guerre est déclarée entre le régime IEM, représenté par le Président Rajoelina Andry Nirina et les intérêts des grands capitaux ancrés dans le domaine énergétiques, plus précisément les produits pétroliers représentés par les grandes compagnies implantées à Madagasikara. Il ne s’agit pas d’ « une guerre de tranchée » comme ce fut le cas lors de la Grande Guerre (14-18) où les « poilus » se cherchaient dans le dédale des tranchées où l’essentiel consistait à localiser l’ennemi sans se faire voir. A rappeler que les tirailleurs Malagasy engagés, à cette époque, brillaient par leur témérité. Il est question par ici d’une guerre ouverte, d’une bataille rangée face-à-face entre « adversaires » qui ne se voilent point. D’une part, le Chef de l’Etat en personne qui a ouvertement  déclenché l’offensive. Une authentique déclaration de guerre en public contre les grandes compagnies pétrolières étrangères opérant dans la Grande île devant des témoins oculaires venus nombreux au Palais des sports Mahamasina. Il dénonçait au vu et au su de tous les « magouilles » perpétrées par les compagnies pétrolières dans leurs douteux calculs prétextant l’exorbitant bénéfice qu’ils encaissent impunément. Rajoelina, sans coup férir, martèle qu’on peut bien « délester » jusqu’à  198 Ar le prix imposé actuellement.

  Visiblement ragaillardi par l’hypothèse soutenue par les économistes de la Banque mondiale selon laquelle il est du domaine du possible de rabaisser le prix du carburant affiché à Madagascar. Leur analyse démontre qu’on nous a abusés.  Ce à quoi, l’homme fort du pays n’hésite de fustiger la mauvaise foi de ces « Voanjobe ».  Derrière lui se rangent ouvertement, également, les vrais « intellectuels » engagés évoluant à l’intérieur du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM), une Association adhérant d’éminents enseignants et enseignantes d’université. Selon leur analyse des faits, il est fort possible de revoir à la baisse le prix à la pompe du carburant. Non seulement, l’équipe à Andriampeno Ramiliarison, président du CREM, soutient l’approche du Président, mais va plus loin en avançant qu’on peut revoir encore plus bas le prix. Forts de leurs expertises dans le domaine des recherches, les universitaires membres du CREM démantèlent le fondement ou la base de calcul des Compagnies pétrolières. Devrait-on mettre en exergue qu’on assiste là  à un geste de bonne volonté louable de la part de nos intellectuels nationaux. Ils ont mis à profit leur savoir-faire pour l’intérêt supérieur de la Nation. Une grande première dans un pays où le peuple croule injustement sous le poids de la misère. Le peuple tout entier soutient la croisade menée par son jeune et courageux Président. Une « guerre sainte » qu’il faille coûte que coûte faire aboutir au prix des sacrifices s’il le faut. En tout cas, les Malagasy affichent leur détermination à prêter main -forte aux dirigeants du pays. Ils sont prêts à casquer, à se sacrifier ! Le pays a trop souffert du caprice de ces grandes compagnies étrangères. Le moment arrive, avec ce nouveau régime, de retrousser les manches sans peur ni reproche pour se débarrasser de cette « épidémie » du mal. Les Sociétés pétrolières apparemment acculées au mur n’ont d’autre choix que revoir leur copie et accepter de se mettre autour d’une table. La seule issue honorable dans cette bataille rangée.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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