Publié dans Editorial

Sans attendre !

Publié le jeudi, 25 juillet 2019

C'est fait, le Gouvernement est enfin connu ! En étroite collaboration, Iavoloha et Mahazoarivo accouchèrent les noms des membres de l'Exécutif. Sous la direction de Ntsay Christian, Premier ministre, Chef du Gouvernement, et avec la bénédiction effective de Rajoelina Andry, Chef de l'Etat, les 22 heureux élus vont s'atteler immédiatement au travail. Hormis l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique qui échoit à une nouvelle recrue,  Mme Blanche Nirina Richard, une universitaire bien connue du milieu, les 21 autres départements ministériels retrouvèrent leurs anciens titulaires bien entendu y comprises les réintégrations des deux députées récemment élues, Marie Thérèse Volahaingo (Bealanana) et Irmah Lucien Naharimamy (Toamasina I) respectivement au ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et Professionnel (Anosy) et à celui de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (Ambohijatovo).

 

Tout compte fait, la nouvelle mouture a vu la reconduction totale moins une de l'ancienne équipe. « On ne change pas une équipe qui gagne ! » dit-on. Apparemment, Rajoelina et Ntsay n'ont pas voulu céder aux pressions de quelque nature ou de quelle origine soit- elle ni se hasarder à composer avec de nouvelles têtes  dont le savoir-faire est à voir. Une démarche logique et judicieuse de la part des deux têtes de l'Exécutif du fait de la complexité et la délicatesse de la conjoncture qui prévaut exigent une précaution particulière.

La mission que la Nation attend du Gouvernement est tellement si importante et si sacrée qu'on ne peut pas se permettre de ne pas faire beaucoup attention. En effet, la traduction en actes des Velirano, le sacro-saint « Contrat » avec le peuple au sein duquel le Président s'engage formellement à redresser la Nation dépend étroitement de la prestation du Gouvernement. En d'autres termes, l'exécution à la lettre du Programme général de l'Etat (PGE) requiert de la compétence effective de tous les membres du Gouvernement. Chaque département ministériel tient un rôle primordial dans la mise en œuvre de ce programme d'Etat. Chaque ministre est tenu de « jouer » correctement la partition.

Maintenant, on doit se mettre au travail sans attendre. Il faut retrousser les manches et mettre la main à la pâte. L'heure n'est plus au palabre ni aux tergiversations. Tout est urgent ! Les grands chantiers doivent démarrer sans attendre.

Reconduits et confirmés à leurs postes respectifs, les ministres n'ont pas droit à l'erreur. Le pays ayant trop souffert ne convient plus à accorder aucune concession aux éventuels égarements ou écarts de conduite dans la gestion des affaires de l'Etat. Il ne tolère non plus les incompétences. La célérité des actions, sans précipitation, s'impose à tous les niveaux de décision. Le choix et la mise en place des proches collaborateurs doivent être bouclés dans les meilleurs délais.  Sans oublier que le Chef suprême procédera à un autre test dans six mois au plus tard.

Le Président a hâte de concrétiser l'IEM, le fer de lance de sa campagne électorale. A noter que le vote en masse des électeurs en sa faveur se justifie par  la pertinence du projet-programme qu'il a brillamment soumis. Etant un homme de parole, Rajoelina s'impatiente de voir mis en chantier les 13 axes des Velirano.

Derechef, sans attendre et sans tarder il faut agir et avancer.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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