Le bousculement au portillon de Mahazoarivo que les observateurs craignaient n’a pas finalement eu lieu. Le souhait des députés de voir au moins un des leurs dans le Gouvernement est exaucé par le retour de Irma Lucien Naharimamy et de Volahaingo Marie Thérèse. Le nouveau tenant du titre du perchoir, lors de son discours inaugural, a donné d’ailleurs le ton en proposant la participation des députés au Gouvernement. Selon Christine Razanamahasoa, les élus bénéficiant de l’onction méritent de figurer au sein de l’Exécutif. Une donne qui surprend quelque peu l’opinion. La « demande » n’est pas si blâmable que cela. En tant qu’élus du peuple et parlementaires, de surcroît, ils peuvent aspirer de façon légitime à faire partie du Gouvernement. Sous d’autres cieux, dans les pays de tradition démocratique, la porte du Gouvernement s’ouvre aux représentants du peuple. C’est désormais chose faite. 19 ministres ont passé avec brio leur évaluation après six mois de bons et loyaux services et sont reconduits à la tête de leur département respectif. La surprise du chef, puisqu’il devrait avoir une en pareille circonstance, c’est la nomination d’une nouvelle tête en l’occurrence la Professeur Blanche Richard Nirina. Elle est depuis hier la patronne de l’Enseignement supérieur. Prochain rendez-vous avec un éventuel remaniement dans six mois à l’issue du second test d’évaluation. Une courte période à l’issue de laquelle des réalisations inscrites dans le contrat programme doivent être palpables…Sinon…