Publié dans Editorial

Régime de voleurs

Publié le lundi, 02 septembre 2019

Le rouleau compresseur en marche ! Le régime HVM infecté de voleurs se dévoile au fur et à mesure où les travaux d’enquête et d’instruction diligentés au niveau des institutions (BIANCO, PAC) chargées de la traque de toutes les malversations financières avancent. Corruption, détournements, pillages des richesses naturelles, tels sont entre autres les crimes que le nouveau régime-IEM  doit impérativement éradiquer. L’objectif principal consiste à démanteler un vaste réseau de conspiration au grand dam de la Finance publique. Les hauts responsables du BIANCO et PAC ont la lourde tâche de « curer » l’Administration publique jusqu’aux entrailles les plus profondes.Les membres parmi les plus influents du réseau, démasqués et tirés de leurs tanières, ont été interceptés. Claudine Razaimamonjy, la richissime opérateur économique et bailleresse du parti d’Etat HVM, conseillère spéciale du Président écarté Rajaonarimampianina Hery, fut le premier des gros bonnets mis aux arrêts. Recherchée par les limiers d’Ambohibao,  très proche de l’ancien couple présidentiel, Claudine croyait être hors d’atteinte. Son arrestation a été rendue possible grâce à la ténacité du DG du BIANCO à l’époque, le Magistrat Jean-Louis Andriamifidy avec la collaboration effective des éléments de la Gendarmerie nationale (Emmo-Reg d’Analamanga). En dépit des tentatives récurrentes de blocage et d’étouffement d’en haut, le maître des lieux de la « Villa La Piscine » d’Ambohibao parvint à épingler la propriétaire du célèbre grand hôtel A&C d’Ivato. N’empêche que le patron de la CIRGN d’Analamanga, le général Florens Rakotomahanina  a dû payer de son poste à cause de son « insubordination » et son incapacité à avoir sous contrôle les éléments de l’Emmo-Reg sous ses ordres.

Mbola Rajaonah, l’autre gros poisson, connut aussi les affres de la geôle. Un intouchable au même titre que Claudine, protégé par l’ancien couple présidentiel, le multimilliardaire Mbola dut se rendre à l’évidence qu’il ne pouvait pas rester impuni à l’infini. Incarcéré à Tsiafahy, le gérant propriétaire du Transit Mbola Tafaray, avec d’autres sociétés écran ou de prête-nom, doit rendre compte de ses maléfiques actes. Des maillons durs de la chaîne de la conspiration tels les Rabenja Narivony Eric, l’ancien DG de la Douane, Ramaherison Tolojanahary, l’ancien receveur des douanes à Toamasina, etc… sont également mis sous les verrous.  Des « proches collaborateurs » à monsieur le DG des multiples sociétés « fantômes » opérant principalement à la Douane du Grand Port de l’Est. Des milliards d’ariary, par centaine, partaient en fumée. L’opinion se réjouit de ces exploits courageux pour mater l’impunité dans le pays. Nous ne sommes plus sans savoir l’impact létal à l’encontre de l’économie nationale de ces sinistres actes. Mais l’opinion voudrait être fixée aussi sur le sort réservé autres gros bonnets qui se terrent quelque part. Faudrait-il mettre en lumière que toutes ces mesures coercitives visant des gros bonnets, de mèche avec les hauts dirigeants de l’ancien régime HVM, entre les années 2014 à 2018, entrent en ligne de compte des objectifs fixés par l’IEM et des Treize Velirano du Président élu Rajoelina Andry Nirina. Il ne s’agit nullement donc de gestes de règlements de compte contre qui que ce soit. Le régime des voleurs se trouve ainsi dans le viseur de l’Etat de droit prônant la tolérance zéro contre tout acte de corruption et de détournements des deniers publics.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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