Publié dans Editorial

Clef du développement

Publié le mardi, 03 septembre 2019

Mot magique. Le terme « développement » focalise les attentions de tous les acteurs politiques et dirigeants des pays du monde. Une thématique difficile à cerner. Un mot magique traduit un état ou une situation sociale et économique d’un pays à partir des références universellement reconnues. Un tel pays peut être en dessous des critères imposés, dans ce cas on l’appelle communément « pays sous-développé » ou autrement pour ne pas choquer « pays en voie de développement » ou « en développement » tout court mais la situation reste la même, ce sont des pays pauvres, en manque de développement. Certains Etats du Tiers-Monde ont réussi à se hisser un peu au-dessus de la barre, on les appelle les « pays émergents ».

 

La 7ème édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VII) vient de clore ses travaux à Yokohama (Japon). C’est une conférence organisée par le pays du « Soleil Levant » conjointement avec les Nations Unies et les bailleurs traditionnels du continent noir. L’objectif ultime étant le « développement de l’Afrique ». Le Président de Madagasikara et son épouse Rajoelina Mialy suivis d’une modeste délégation ont assisté à ce rendez-vous international inédit visant à donner un coup de pouce au développement de l’Afrique dont fait partie la Grande Ile. Le couple présidentiel malagasy, chacun de leur part, mit à profit ce séjour en terre nippone pour raffermir les relations bilatérales entre Madagasikara et les autres pays présents à Yokohama surtout avec le pays hôte, le Japon, pour voir ensemble les bases de la lutte commune contre la pauvreté. Des contacts fructueux, chacun dans son domaine, le Président et la Première Dame, ont été établis. Des interventions plus qu’utiles et intéressantes aussi et ce dans l’intérêt supérieur de la Nation. Rare en est l’occasion où un couple présidentiel en déplacement officiel à l’extérieur se démène, des pieds et des mains, chacun dans son domaine, afin de tirer profit au maximum durant le voyage. Tellement, on nous avait habitués à des missions extérieures qui se résumèrent à des tourismes ou des shoppings surtout pour la Première Dame.

L’intervention du Chef de l’Etat malagasy lors de la 4ème séance plénière axée sur le thème « Société durable et résiliente » intéresse au plus au point le pays. Le Président Rajoelina orienta principalement son exposé sur le « développement de l’Afrique et la résilience ». Il croit dur comme fer qu’ensemble les dirigeants africains présents, à Yokohama, en se donnant la main pourront un jour atteindre le stade mythique du développement. C’est un défi commun qu’il faut relever à l’unisson.

A travers son intervention, Rajoelina déclara la guerre à l’insuffisance alimentaire, au manque de soins de santé de base, des handicaps majeurs provoquant la vulnérabilité, la fragilité et la précarité des conditions d’existence de la population. Il faut à tout prix se donner les atouts pour que chaque citoyen lambda atteigne l’état de résilience à affronter le combat pour le développement. Entre autres, Rajoelina fera tout le nécessaire afin de parvenir à maitriser l’autosuffisance alimentaire notamment en riz en augmentant conséquemment la production rizicole.

Le jeune Chef d’Etat malagasy tenait à cœur à partager la conviction selon laquelle la résilience est la clef du développement.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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