Publié dans Editorial

Un couple battant

Publié le dimanche, 01 septembre 2019

En voyage officiel au pays du « Soleil Levant », le couple présidentiel malagasy fascine et continue de marquer ses griffes. A la tête d'une modeste délégation, Andry Rajoelina et son épouse, en déplacement de travail au pays de Sinzô Abe dans le cadre de la TICAD VII à Yokohama ,  malgré leur jeune âge, impressionnent le gotha des Chefs d'Etat et leurs épouses respectives grâce à leur engagement et leur conviction à combattre la misère et toutes les formes de violence  dans le pays en particulier  et en Afrique en général.

 

Mialy Rajoelina, Première Dame de Madagasikara, en jeune femme engagée et militante pour la cause des victimes basées sur le genre (VBG) ne ménage point les efforts. Elle bat des pieds et des mains pour faire entendre sa voix. Les violences faites sur les femmes, les mariages précoces et les autres exactions sur le genre doivent cesser impérativement. Mialy Rajoelina conviait ses homologues présentes à Yokohama à unir leurs forces et leurs voix pour battre en brèche ensemble ces crimes de l'autre temps. L'Afrique en a réellement besoin d'être secouée ainsi. L'UNICEF par la voix de son représentant résident à Madagasikara a vu juste à travers sa décision de proposer la Première Dame malagasy au poste d'ambassadrice de l'UNICEF dans ce combat. Une haute responsabilité qu'elle a acceptée en toute humilité. A Yokohama, Mialy n'a pas du tout chômé. En marge de la conférence (TICAD VII), elle avait mis à profit son séjour pour multiplier les contacts à tous les niveaux afin de saisir toutes les opportunités pour mener à terme son « combat ». Tourisme et shoping ou autres mondanités ont été tout simplement relégués au second plan voire ignorés.

Andry Rajoelina, Chef d'Etat de Madagascar, le benjamin de la « troupe » à Yokohama, capitalisa son séjour nippon pour mener  l'autre combat, celui de la lutte contre la pauvreté dans son pays et par extension en Afrique. Etant entendu que la TICAD (Conférence internationale sur le développement de l'Afrique de Tokyo) soit une assise internationale pour le développement du continent noir  organisée par le Japon conjointement avec les Nations Unies, Rajoelina y voit une occasion en or offerte  justement  pour exposer ses priorités et inviter ses homologues à se donner la main.

Le Japon qui veut rattraper son retard vis-à-vis des autres puissances en Afrique met le paquet. Les dirigeants africains de leur côté ne veulent pas rater non plus les opportunités que le pays du Soleil Levant leur offre. D'où l'importance de cette conférence. A chacun d'en tirer profit. Madagascar, par le biais de son jeune et dynamique président, mise le maximum. Toutes les conditions ont été actionnées de telle sorte que les chances soient de notre côté. Sans oublier évidemment notre solidarité pour la cause du continent. Force est de sentir que l'espoir de pouvoir sortir un jour de ce « cercle vicieux » de la malédiction renait de ses cendres !

Quelle chance pour la Grande Ile d'avoir un couple de battants à sa tête ! Les occasions  rares de ce genre ne se sous-estiment pas. Notre couple battant, Andry et Mialy, locataire d'Iavoloha, ne lâche point prise. On ose croire que Madagascar atteindra les objectifs fixés par l'IEM.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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