Publié dans Editorial

Naina, à l’aise

Publié le dimanche, 10 novembre 2019

Le candidat n°4 présenté par l’IRD ou l’IRK, Naina Andriantsitohaina alias Naina, sort gagnant du débat du vendredi 8 novembre à l’Hôtel de Ville à Analakely. Le personnel de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) en coordination avec la presse locale a organisé un face-à-face entre les cinq candidats en lice pour l’élection du maire à Antananarivo prévue pour le 27 novembre 2019. Une initiative louable que le personnel de la CUA ainsi que les différentes sensibilités qui le composent tenaient à le faire pour avoir une idée réelle des cinq prétendants engagés.

 

Selon des avis partagés entre des observateurs différents, le débat  a été particulièrement instructif et révélateur, à plus d’un titre, sur la personnalité et sur la capacité personnelle de chaque candidat. C’était l’occasion offerte à chacun de surmonter l’obstacle ou à affronter un problème donné. Au-delà des questions classiques soumises et préparées préalablement, il existe toujours des questions « imprévues » nécessitant une réponse du tac au tac. Et c’est justement là que la vraie valeur ou la compétence du candidat serait à l’épreuve. Un candidat qui ne maitrise pas son égo pour aborder un sujet parfois fâcheux ou ne réussit pas à le contourner techniquement figurera sur la liste des perdants. L’audience toute ouïe au déroulement du débat ne manquera pas de le disqualifier d’office. D’ailleurs, on peut d’ores et déjà anticiper que pour la plupart des gens présents et participants à  l’audience, le choix se profile nettement à l’horizon.

A observer de près l’allure du débat, il en ressort un constat indubitable que le poulain de l’IRD, Naina Andriantsitohaina, se détache du lot. Des cinq candidats débatteurs, il n’y a pratiquement qu’un seul qui émerge à la surface, à savoir Naina. A l’aise, il a su déjouer les pièges tendus de tous les côtés. Entre autres, le candidat Tim Rina qui tentait, à plusieurs reprises, de lui déstabiliser en lançant en pleine figure des piques défiant la loi sinon la logique du fair-play. Seulement Naina, maitre de lui et sûr de la maitrise des dossiers, rétorque avec une certaine aisance.  Et le public apprécie favorablement la prestance du Monsieur.

Le débat du vendredi a aussi permis  d’évaluer à sa juste… valeur le poids intellectuel et pratique de chaque candidat, en particulier les trois autres « concurrents » qui, au final, amusent la galerie. En effet, Eliace n° 1, Alban n°3 et Feno n°5 sont obligés de jouer malgré eux le rôle de figurants face au duel à … mort entre Rina n° 2 et Naina n°4. Et même ensemble les quatre ne font pas le poids vis-à-vis de Naina dont la percée auprès de l’opinion autrement dit les électeurs ne fait plus l’ombre d’un doute.

Naina Andriantsitohaina, animé d’une conviction profonde et d’une volonté intacte de porter secours à une ville délabrée, a parcouru « à pieds », s’il vous plait, les coins et recoins d’Antananarivo et cela, plus d’une fois. Quartier par quartier, Fokontany par Fokontany, il est allé voir les gens là où ils sont pour les écouter et prodiguer de petits conseils et  s’engage, à travers le « Veloran’Iarivo » les remèdes et les solutions à apporter.

Naina, à l’aise, ne promet point la lune mais s’engage à traduire en actes, au moment opportun, les « Velirano ».

Ndrianaivo

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Editorial

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    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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