Nos archives web

A bon entendeur … !

Publié le dimanche, 03 avril 2022

« Un temps pour se taire, un temps pour parler ! » Un adage des Saintes Ecritures qui survole le temps. Le Président directeur général (PDG) du Groupe SODIAT, Mamy Ravatomanga, un opérateur économique chevronné respecté et parfois craint, dont le parcours à la tête du SODIAT remonte dans les années 90, sort avec fracas de son mutisme. Il n’éprouve aucun embarras à répondre aux questions fussent-elles piégées ou non.  En effet, quand un homme posé et discret de sa trempe arrive à briser le silence, il y a fort à prêter attention.

Hausse de prix, hors de question. C’est de cette manière que l’association des boulangers professionnels a annoncé, il y a quelques semaines, le fait que le prix du pain demeurera à 400 ariary l’unité pour la baguette de 70g. Effectivement, le prix de la baguette est resté à 400 ariary selon les directives de boulangers professionnels. Mais c’est surtout sur la quantité que se joue la déception des consommateurs. Car visiblement, la baguette avec le prix standard peine à atteindre ces 70 g à la pesée. Beaucoup de consommateurs se plaignent sur les réseaux sociaux que les pains s’achètent à des fourchettes entre 400 et 600 ariary dans leurs quartiers selon les dimensions.

Auparavant, son nom était méconnu du grand public. Mais il y a trois semaines de cela, Fayonne Armada, de son vrai nom Jonathan Ramahavonjy, est devenu populaire chez les jeunes internautes, téléspectateurs et téléspectatrices. Et il aura fallu une chanson pour que le chanteur soit devenu la star du moment. En peu de temps,  Fayonne Armada a capté vers lui tous les regards du public. Le déclic est venu de sa chanson intitulée « Mamangia Président ».

Un nouveau financement. 150 000 victimes des cyclones ayant ravagé la Grande île viennent de bénéficier d'un don supplémentaire du gouvernement américain. En réponse à la vague de cyclones meurtriers, le peuple américain, par l'intermédiaire de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) a octroyé 5 millions de dollars supplémentaires. Cette aide va être allouée à l'alimentation, au logement et aux services médicaux et sanitaires des familles malagasy victimes des catastrophes naturelles.

Le parti Hiaraka Isika du Général Camille Vital et le Avana de Jean Louis Robinson, sont fidèles et loyaux à l’actuel Chef de l’Etat, le candidat que les deux partis ont participé à porter au pouvoir lors de la présidentielle de 2018. Les deux partis membres de la coalition Armada, formée de partis soutenant l’actuel président, ont profité d’un reboisement effectué par les membres des deux formations politiques à Ambatomirahavavy dans l’est de la Capitale samedi dernier, pour s’exprimer publiquement. « Nos deux formations politiques soutiennent le pouvoir en place.

Vers 19h30 le 2 avril dernier, un assaut meurtrier de bandits était suivi d’acte d’enlèvements à Antanifotsy ,  Commune rurale d’Analasoa, dans le District de Moramanga. 10 bandits équipés de deux armes à feu artisanales ont pénétré de force dans le domicile du nommé Célestin Roger R., (63 ans). Ils l’ont brutalisé sans ménagement avant de dérober son fusil de chasse Baikal avec une boîte de 100 cartouches de munitions calibre 12.

LA UNE DU 04 AVRIL 2022

Publié le dimanche, 03 avril 2022

La une du 02 avril 2022

Publié le vendredi, 01 avril 2022


"Le parti Freedom (...) exprime son désir de voir l'actuel Président de la République être de nouveau candidat à l'élection présidentielle, pour un second mandat, et l'invite dès à présent à considérer cette demande". L'annonce a été faite par Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, présidente du parti Freedom. Et ce, au cours du discours marquant la rentrée politique de ce parti à l'hôtel Carlton d'Anosy. Une annonce accueillie par une salve d'applaudissements par l'assistance composée par un parterre d'invités de marque. Selon le numéro un du parti aux couleurs rouge et blanche, la demande vient "en écho aux desiderata exprimés par les membres du parti depuis sa base". Une candidature de l'actuel Chef de l'Etat permettra également "la continuité des travaux et des efforts déjà entrepris ". Le sentiment que "le Président est animé d'un patriotisme profond pour le pays et d'une réelle conviction à développer Madagascar", sont également des raisons évoquées hier par l'ancienne journaliste et chroniqueuse politique, afin d’appuyer la demande de son parti pour une nouvelle candidature du Président Rajoelina à l'élection présidentielle de 2023. Une demande qui découle d'une assemblée générale du parti Freedom tenue au cours de sa rentrée politique à laquelle ont participé les membres du bureau national dirigé par sa présidente, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, le collège des élus ainsi que les coordonnateurs régionaux du parti. Une réunion au cours de laquelle il a été discuté et décidé de la position du parti devant les affaires nationales, ainsi que de la direction du parti en prévision des élections présidentielles à venir.
Le Freedom réaffirme ainsi son appartenance complète à la coalition des partis soutenant le Président Rajoelina. Il estime en effet que les trois ans et quelques durant lesquels l'actuel locataire d'Iavoloha a été en poste, ont été probants pour démontrer sa volonté de mettre en œuvre ses 13 « Velirano » envers la population malgache. Même s'il existe des imperfections, le Freedom se dit ainsi convaincu qu'il faut soutenir le Président dans sa volonté de rattraper le retard de développement de Madagascar. Le parti estime que des efforts ont été accomplis pour remplir les conditions qu’il a émises à son soutien à la candidature du candidat Rajoelina en 2018. Des efforts restent à faire toutefois notamment pour lutter contre l'inflation, dans la réhabilitation des routes nationales, pour combattre l'insécurité, selon le Freedom. Et de féliciter les décisions déjà prises par l'Etat dans ces domaines. Certains collaborateurs et responsables étatiques qui n'arrivent pas à suivre la vitesse du Président de la République ont été mis à l’index par la présidente de ce parti qui estime nécessaire la prise de décisions sur ces personnes. Les pressions et intimidations perpétrées par des élus et hauts fonctionnaires à l'encontre des membres dans certaines régions du pays, pour des raisons bassement politiques, ont aussi été épinglées par Lalatiana Rakotondrazafy. Des poursuites venant de personnes censées être d’une même famille politique qu’elle appelle à faire cesser.
Recueillis par Lalaina A.



Et les gouverneurs !

Publié le vendredi, 01 avril 2022

A quand l’évaluation des gouverneurs ? Le Chef de l’Etat, en tandem avec le Premier ministre, vient d’achever l’évaluation des membres du Gouvernement ayant logiquement abouti à un remaniement. Les yeux des observateurs à même de simples citoyens vus à travers les médias se tournent désormais et logiquement vers les chefs de l’exécutif des Régions en l’occurrence les gouverneurs.
Nommés dans la vague de l’ardeur de la mise en place du régime Orange en 2019 et 2020, suite aux élections de 2018, les gouverneurs suscitèrent tant d’espoir. Malheureusement, par la force des choses, lequel espoir s’estompe et donne place au doute. Et, au fil des mois, beaucoup d’entre eux s’éclipsent et parfois même brillent par leur absence sur l’écran du radar et deviennent des illustres inconnus du public.
A titre de rappel, le Président de la République Rajoelina, dans la foulée de son discours inaugural au cours de la cérémonie solennelle d’investiture en janvier 2019 à Mahamasina, annonça publiquement que pour booster le développement des Régions, il va incessamment nommer des gouverneurs en lieu et place des chefs de Régions. Ils seront, en toute logique, des hommes et des femmes dynamiques et compétents. Et on va allouer à leur endroit, selon toujours le Président, des crédits spéciaux allant jusqu’à 5 milliards par Région afin qu’ils (les gouverneurs) puissent activer les choses sur terrain. Hormis quelques gouverneurs, inutile de les citer nominativement pour ne pas attiser voire froisser inutilement les susceptibilités, le gros de la troupe se terre ou… somnole quelque part.
A un an de l’échéance électorale en vue du second mandat présidentiel, certains esprits s’inquiètent de la léthargie de la grande majorité des principaux acteurs du développement au niveau des Régions.
Quelques pistes émergent du lot pour nous éclairer davantage. Conflit de compétence sur place.Certains gouverneurs ne parviennent pas à contourner tout au moins à dépasser, comme il se doit, la guéguerre avec les représentants de l’Etat locaux (préfets de Régions, chefs de Districts, etc.) d’une part, et les élus (parlementaires et communaux) de l’autre. Le cas a déjà été réglé, en partie, lors de leur rencontre avec le Chef de l’Etat. Mais apparemment, la situation n’évolue pas. L’ambiance ne se décrispe pas, ce qui bloque le fonctionnement normal des affaires de la Région. Le cas de Mahajanga nous interpelle spécialement. Le torchon brule entre le gouverneur et son entourage avec la députée (vice-présidente de l’AN) et son entourage. L’absence de synergie avec les autorités et les élus locaux handicapent le boom tant attendu. Ensuite, l’incapacité de quelques gouverneurs à gérer les problématiques causées par la crise sanitaire et les perturbations cycloniques récurrentes. Ils n’arrivent pas à maitriser la situation. Et enfin, l’incompétence technique. Certains gouverneurs brillent par leur incompétence pour justement à mener une gestion efficace des actions du gouvernorat. La machine grince et la Région en pâtit. On s’arrête là !
Bon nombre de ces gouverneurs sont des proches compagnons de lutte du Chef de l’Etat Rajoelina depuis les moments chauds de 2009. Toujours est-il qu’il faudrait évaluer ces premiers responsables des Régions de manière à pouvoir prendre les dispositions qui conviennent. Le Président Rajoelina l’a bien souligné que les liens d’amitié ou parentaux n’entrent pas en considération dans la bonne gestion des affaires nationales.
Ndrianaivo


Fil infos

  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 
  • Administration - Le Président veut des collaborateurs loyaux et efficaces
  • Actu-brèves
  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement

La Une

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

A bout portant

AutoDiff