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Un acquis positif mais … !

Publié le jeudi, 07 avril 2022

C’est déjà ça !  Les responsables étatiques en charge du Commerce et de la consommation (MICC) au diapason avec les partenaires sociaux concernés (syndicats, groupements de professionnels, représentants des grossistes et détaillants, etc.) sont finalement parvenus à déterminer les prix plafonds des produits de base, essentiellement les PPN, sur le marché local.

« Comme promis », le cabinet du maire de la Commune urbaine d’Antananarivo a publié hier plusieurs documents relatifs à la gestion de la Municipalité dont l’une concerne la composition du capital de la Société municipale de gestion digitale (SMGD), entité chargée de la gestion des parkings dans la Capitale. Le premier magistrat de la ville des mille a souhaité publier les documents en question par souci de « transparence » alors que des personnes tentent de jeter l’opprobre sur l’exécutif communal. Selon les documents publiés, la Société municipale pour le développement et l’investissement, ex-OMAVET détenue à 100% par la Commune urbaine d’Antananarivo détient ainsi 492 des 500 parts sociales que compte la SMGD. Soit 98 % de la totalité des parts au sein de cette société anonyme. 

« Etre proche du peuple c'est la clé du développement ». C'est avec ce propos que l'ambassadeur de Suisse à Madagascar, Chasper Sarrot, a résumé la volonté de son pays à appuyer Madagascar sur la promotion de la décentralisation émergente. D'après lui, les deux pays ont une structure comparable, si on parle du nombre de Régions : 23 contre 26 pour la Suisse. Il est prêt à partager les expériences de son pays en matière de décentralisation, ainsi que le développement des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) à travers des formations.

PPN - Les prix plafonds font jaser

Publié le jeudi, 07 avril 2022

Sitôt appliqué, sitôt contesté ! Au lendemain même de la mise en vigueur des prix plafonds appliqués sur les produits de première nécessité (PPN), la grogne monte du côté des consommateurs. En effet, ces derniers se plaignent déjà d’une révision des prix par une grande partie des commerçants. Dès l’officialisation des prix plafonds par le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC), la majorité des marchands au détail tout comme les grossistes se sont hâtés de revoir les prix de certains produits à la hausse.

Des coups de feu ont déchiré le début de matinée parfaitement paisible des habitants de la banlieue nord de la Capitale. Cela s’est produit vers les premières heures de la matinée, précisément vers 8h à Ambohidratrimo, sur la RN4, hier.  Peu après cela, plusieurs témoins affirmaient avoir vu deux corps inanimés baignant dans une mare de sang, non loin d’un check-point de la Gendarmerie à Ankadimainty-Manakambahiny, Commune d’Anosiala, sur la RN4. Il s’agit des cadavres de bandits, lesquels ont été transportés à la morgue de l’HJRA.

LA UNE DU 08 AVRIL 2022

Publié le jeudi, 07 avril 2022

La une du 07 avril 2022

Publié le mercredi, 06 avril 2022

Les actus en bref

Publié le mercredi, 06 avril 2022

Compagnie Ewa Air : Prête à desservir Majunga, Nosy Be et Antsiranana
La compagnie aérienne Ewa Air, basée à Mayotte, se dit prête à reprendre ses vols vers Madagascar et notamment vers les destinations jugées phares à savoir Majunga, Nosy Be et Antsiranana. Elle n’attendrait plus que l’autorisation des autorités malagasy pour effectuer son retour dans la Grande île. Ewa Air se spécialise dans la liaison aérienne reliant Mayotte et Madagascar.

Air Mauritius : Quatre vols hebdomadaires pour son retour à Madagascar
Suspendue sitôt rétablie au mois d’octobre de l’année dernière, la liaison entre Madagascar et l’île Maurice reprendra de nouveau. La compagnie mauricienne « Air Mauritius » profitera de cette reprise en programmant des vols commerciaux à destination de Madagascar et de l’île Maurice. Ses vols programmés quatre fois par semaine, mardi, mercredi, jeudi et samedi, seront effectifs  à partir d’aujourd’hui. Air Mauritius assurera ses opérations par les Airbus, A350-900 et A330-900 neo.

Retour des vols internationaux en Russie : Madagascar classé « pays ami »
Le gouvernement russe va rétablir les liaisons aériennes vers 52 pays, notamment l’Inde, la Chine et les pays du Maghreb, suite à l’amélioration de la pandémie de Covid-19 – sans rapport officiellement avec la suspension le mois dernier de quasiment tous les vols internationaux vers et depuis le pays suite à l’invasion de l’Ukraine. A partir du 9 avril 2022 selon le régulateur Rosaviatsia, « toutes les restrictions sur les vols réguliers et à bas coûts entre la Russie et 52 pays seront levées ». Les pays concernés sont l’Afrique du Sud, l’Afghanistan, l’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Argentine, le Bahreïn, la Bosnie-Herzégovine, le Botswana, le Brésil, la Chine, la Corée du Nord, le Costa Rica, l’Égypte, l’Éthiopie, les îles Fidji, Hong Kong, Israël, l’Inde, l’Indonésie, l’Irak, la Jamaïque, la Jordanie, le Kenya, le Koweït, le Liban, le Lesotho, Madagascar, la Malaisie, les Maldives, le Maroc, l’île Maurice, la Moldavie, la Mongolie, le Mozambique, le Myanmar, la Namibie, Oman, le Pakistan, le Pérou, les Philippines, les Seychelles, la Serbie, le Sri Lanka, la Syrie, la Tanzanie, la Thaïlande, la Tunisie, la Turquie, l’Uruguay, le Venezuela, le Vietnam et le Zimbabwe.

Taxi-moto : Clin d’œil au maire Naina Andriantsitohaina
Des représentants des taxis-motos dans la Capitale ont exprimé, hier, leur avis quant à la décision de la CUA d’interdire leur activité. Néanmoins, l’espoir est de mise de leur côté suite à la déclaration du maire de la ville demandant au Conseil municipal de revoir sa position. Ainsi, ils espèrent la régularisation de leur situation et promettent de suivre les recommandations et exigences imposées par la Commune urbaine d’Antananarivo.


Du rififi au HVM. Mohamed Rachidy aurait été écarté de son poste de secrétaire général national du parti HVM. L’information au conditionnel circule activement dans le microcosme politique malgache dernièrement. Elle n’a jusqu’ici pas été confirmée ni infirmée par les premiers concernés. Cependant, certains éléments tendent à confirmer cette information. La signature de Mohamed Rachidy n’est plus celle au bas des déclarations et communications du HVM depuis quelque temps. Celle du secrétaire général adjoint Alain Désiré Rasambany prend désormais place sur lesdites communications.
Par ailleurs, il est intéressant de noter que depuis ce mois d’avril, Alain Désiré Rasambany ne signe plus en tant que SG adjoint, mais en tant que secrétaire général national par intérim du parti. C’est notamment le cas dans la dernière déclaration du HVM où ce parti adresse ses félicitations aux fidèles musulmans à l'occasion du début du mois sacré du Ramadan. Un titre de SG national par intérim que l’ex-conseiller technique de l’ancien président du Sénat Rivo Rakotovao a également étrenné lors d’un débat sur les stations publiques malgaches la semaine dernière.
En tout cas, les raisons de ce changement ne sont pour l’heure pas connues. Le silence des premiers concernés conforte l’idée répandue auprès des observateurs de relations de plus en plus tendues à la tête du HVM. Il serait loin le temps de la lune de miel. On serait plus proche du divorce, selon des commentaires sur les réseaux sociaux. Si l’information sur une mise à l’écart est avérée, l’une des questions que se posent les observateurs est également de savoir si Mohamed Rachidy est encore membre du HVM ? 
Les dissensions au sein de l’ancien parti majoritaire ne sont pas un fait nouveau. Cette formation a toujours été sujette à des phénomènes de scission internes même du temps où elle tenait le haut du pavé. Les divergences de vue ont fini par éclater le parti en plusieurs sous-groupes à la veille des présidentielles de 2018. Lors des législatives et des communales/municipales, les accords sur le profil des candidats à aligner sur la ligne de départ étaient difficiles à trouver. Le Sénat majoritairement HVM n’avait également pas été épargné par ces luttes intestines.
La Rédaction








Les étudiants de l'université d'Antananarivo sont descendus dans la rue cette semaine afin de réclamer le paiement de leurs bourses d'études. Ils ont bloqué la circulation que ce soit à Ankatso ou à Ampefiloha en brûlant des pneus sur les chaussées pour attirer l'attention des responsables. Effectivement, le paiement des bourses a connu un retard considérable pour cette année universitaire  en raison des defaillances des procédures de la digitalisation. " Ce paiement des bourse n'est pas centré au niveau du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESUPRES), diverses entités sont impliqués et quand l'une d'entre nous échoue à sa mission, c'est tout le système qui est remis en question d'où la situation actuelle. Plus précisement, une fois la commission bourse auprès des universités respectives établit la liste complète des bénéficiaires,  elle l'achemine auprès du Mesupres pour un suivi et contrôle.  Et apres vérification de notre part, cette liste est exportée au Ministère du Développement Numérique de la Transformation Digitale des Postes et des Télécommunications (MNDPT) qui délivre la carte. Et c'est au rôle du Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) de procéder au paiement.  Pour vous dire que la transaction se réalise maintenant en ligne et il n'y a plus de listes d’inscrits faussées. Malheureusement,  nombreux sont ceux qui n'apprécient pas cette démarche et se servent des étudiants pour montrer leur mécontentement" a expliqué une source auprès du Mesupres. Cest ainsi que mardi dernier, le MEF le MESUPRES et le MNDPT se sont réunis  au Siège du MEF à Antaninarenina afin de définir les attributions de chaque ministère dans ce processus des paiements numeriques afin d'assurer la fluidité du processus des paiements des bourses d’étudiants ainsi que des salaires, etc.. Il s'agit également d'une rencontre pour la mise en place du système de paiement digitalisé à travers la carte E-poketra par la Paositra Malagasy (PAOMA) et des cadres techniques et réglementaires se rapportant audit projet.
Il faut savoir que cela fait à peu pres 50 années que la question relative à la bourse d'études constitue une problèmatique récurrente à Madagascar. La digitalisation et suivi du parcours des étudiants  de l'enseignement supérieur a été donc la solution trouvée par l’Etat pour assainir la gestion financière au sein des universités et surtout garantir le paiement régulier et à temps des bourses. "Plus de 12 à 13 milliards d'Ariary sont perdus au cours des transactions effectuées dans le cadre du paiement des bourses d'études à Madagascar avec les étudiants fantômes. Les universités nous font parvenir le nombre des bénéficiaires et le gouvernement se charge d'envoyer un montant qui y correspond  et ainsi de suite. Une pratique qui a considérablement favorise les abus à tous les échelons des structures universitaires. Il nous est arrivé  par exemple d'envoyer les bourses pour les étudiants de Toamasina sans que les  concernés n'ont perçu  à temps leur part"  a ajouté la même source.
KR.

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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