La promesse d’un désenclavement durable du Grand Sud malgache prend forme. Ce vendredi, le Président de la République Andry Rajoelina procédera personnellement à la pose de la première pierre des travaux de réhabilitation de la Route Nationale 10 (RN10), lors d’une cérémonie prévue à Ampanihy, dans le District éponyme.
C’est en ouverture du Conseil des ministres décentralisé, tenu hier à Toliara, que le Chef de l’Etat a officialisé l’événement. « C’est un défi que l’on s’est lancé et on va procéder à la pose de la première pierre marquant le coup d’envoi des travaux », a-t-il déclaré avec solennité, soulignant l’importance stratégique de cet axe routier pour les Régions Atsimo-Andrefana et Androy.
« Cette route a toujours été en terre battue, depuis que Madagascar est Madagascar. Aucun centimètre de cette route n’a été goudronné. L’histoire retiendra que nous sommes ceux qui débuteront les travaux», rajoute-t-il. Des travaux qui sont prévus pour durer deux ans.
Le Chef de l’Etat assure que l’appel d’offres est finalisé et que le financement du projet est bouclé entièrement. La RN10, qui s’étend de Toliara à Ambovombe, a longtemps symbolisé l’enclavement et les difficultés d’accès au Sud-Ouest. Sa réhabilitation attendue de longue date constitue une réponse concrète aux doléances des populations locales, exprimées notamment lors des précédentes tournées présidentielles.
« La nouvelle route facilitera grandement les échanges commerciaux entre les différentes localités traversées par cette route», se réjouit déjà le député élu à Ampanihy, Marco Tsaradia. La route assurera également un meilleur accès aux services sociaux de base dans plusieurs Districts reculés.
Promesse tenue
Dans la foulée, le Président a également réaffirmé son engagement en faveur de la réhabilitation de la RN13, un autre axe vital pour le Sud-Est du pays. Cette route relie Ihosy à Tolagnaro (Fort-Dauphin) en passant par Ambovombe et Amboasary Atsimo.
« Durant notre passage dans le sud, nous allons aussi visiter un autre de nos engagements envers la population, avec la réhabilitation de la RN13. Aujourd’hui, nous pouvons dire et nous pouvons nous redresser avec fierté car nos efforts ont porté leurs fruits. Les travaux sont sur le point de se clôturer. Une bonne partie des travaux sur la route entre Taolagnaro, Amboasary et Ambovombe sont bouclés. Et visiblement les travaux sont aux normes. La finalisation des travaux sur cette partie de la route sera une fierté pour la population », assure le Président.
Il insiste par ailleurs sur le fait que les travaux ne s’arrêteront pas en si bon chemin, car il s’agit d’un engagement. Une décision devra dit-il être prise durant le Conseil des ministres. En effet, la Banque mondiale a approuvé un financement de 130 millions de dollars pour le tronçon entre Ambovombe et Ampamaky, long de 107km, qui doit être approuvé par le Conseil des ministres. Le Président indique aussi qu’une décision doit être prise en ce qui concerne le début des travaux sur l’axe entre Ikalamainty et Betroka. L’appel d’offres est bouclé. Il nous reste la validation ici des travaux. Beaucoup de portions là-bas sont encore en terre.
Lalaina A.
Concours « villes propres » de Madagascar : Mara Volamiranty mène la sensibilisation à Toliara. La ministre de la Communication et de la Culture, Volamiranty Donna Mara, a lancé une campagne de sensibilisation cruciale pour mobiliser les citoyens autour du Concours National d'Aménagement des villes. Ce concours, initiative du Président Andry Rajoelina, implique tous les chefs-lieux de région dans une compétition pour transformer durablement leurs localités. Coordonné par les gouverneurs, le défi encourage la mise en œuvre de projets d'aménagement urbain innovants et des actions concrètes pour la protection de l'environnement. L'objectif est d'améliorer la propreté, l'esthétique urbaine et la qualité de vie des villes, avec une reconnaissance officielle pour les lauréats lors de la fête nationale. A Toliara, en marge du Conseil des ministres décentralisé, Volamiranty Donna Mara a insisté sur l'importance de l'engagement citoyen et de l'adoption d'une culture de "ville propre" par tous.
Le vol de zébu jusqu’à une réclusion à perpétuité. Face à l'insécurité croissante engendrée par le vol de zébus à Madagascar, l'Assemblée nationale a renforcé la législation existante en adoptant le projet de loi n° 004-2024/PL en séance plénière hier. Cette modification de l'ordonnance de 1960, initiée par le député Hyacinthe Befeno Todimanana, vise à imposer des sanctions plus dissuasives aux voleurs de bétail, allant jusqu'à la réclusion à perpétuité, une réponse à la perception d'impunité et la crainte ressentie par la population. Le texte amendé ne se limite pas aux auteurs directs du vol, mais s'attaque également aux complices, reconnaissant l'existence de réseaux organisés facilitant l'évasion des criminels. Les débats ont souligné la nécessité d'une approche globale, renforçant à la fois les lois et les sanctions pour endiguer efficacement ce fléau. Le texte doit maintenant passer au niveau du Sénat prochainement.
Combler les lacunes persistantes dans le secteur de l'élevage bovin. La proposition de loi de la sénatrice Rakotondrazafy représente une tentative audacieuse de restructurer la filière bovine malgache, confrontée à des défis majeurs en matière de gestion sanitaire et administrative. Cette initiative législative vise à amender et renforcer la loi n°2006-030, considérée comme insuffisamment appliquée, afin de combler les lacunes persistantes dans le secteur de l'élevage. Le manque de traçabilité et d'identification des bovins est identifié comme un problème central, alimentant le vol de bétail et l'insécurité rurale. De plus, le défaut de coordination entre les acteurs et un système sanitaire obsolète entravent une gestion efficace. Le projet de loi ambitionne d'établir un système informatisé de recensement et de suivi sanitaire des bovins, incluant la vaccination systématique selon les normes internationales. Il prévoit une structure organisationnelle claire aux niveaux national, régional et local, avec un organe national multipartite pour la coordination et la supervision. Un guichet unique, sous la tutelle du MINAE, est proposé pour simplifier les procédures administratives et techniques, facilitant ainsi la conformité aux standards internationaux et une meilleure gestion de la filière bovine.
La ville de Rabat, au Maroc, est actuellement l'hôte de la 40ème Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie. Le ministre Moustapha Marson est à la tête de la délégation malgache pour cette importante session qui se déroule sur une période de quatre jours. Les travaux préparatoires ont démarré mardi avec un symposium international axé sur la formation aux métiers de la jeunesse et du loisir, et son adaptation aux réalités politiques et aux exigences du marché du travail dans les pays membres. Le point culminant de cette rencontre sera la conférence ministérielle, prévue pour vendredi prochain. Un point crucial de cette session sera l'élection du nouveau secrétaire général de la CONFEJES, où la Camerounaise Louisette Thobi épouse Etame Ndedi, actuellement en poste et élue en 2021 va tenter de briguer un nouveau mandat.
Deux jours de prière à l'îlot de la Vierge Ampefy, District de Miarinarivo. Dans le cadre de l’année jubilaire de l'Eglise catholique, un grand rassemblement se tiendra dans ce village les 17 et 18 mai prochains. Le pèlerinage est un événement marquant cette célébration. Cet événement religieux est organisé pour ceux qui ne peuvent pas se rendre au pèlerinage à Rome. Toute la journée du samedi 17 mai, un réveil spirituel suivi d'une prière à la Place des pèlerins de la Vallée verte.
Une veillée de prière est organisée en prévision de la messe de pèlerinage du dimanche 18 mai, sur la place des Pèlerins.
Selon l’organisateur, il y aura de la restauration sur place. “ Ceux qui veulent cuisiner leur propre nourriture, il y aura ce dont ils ont besoin. Tandis que les restaurateurs devront respecter les normes sanitaires. Durant ces deux jours, il est interdit de vendre de la nourriture à base de mayonnaise”, souligne-t-il.
Chacun devrait apporter une bougie et du papier, selon les couleurs de leurs archidiocèse pour servir de lanternes de lumières colorées lors de la prière du soir, vert pour Toamasina, blanc pour Antsiranana, rouge pour Antananarivo, jaune pour Fianarantsoa et bleu pour Toliara.
Ceux qui ne peuvent pas se rendre à Ampefy auront la possibilité de participer à une célébration à la nonciature apostolique le 20 mai.
En rappel, le jubilé 2025 a débuté le 24 décembre avec l’ouverture de la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre à Rome au cours d’une cérémonie présidée par le Pape François. A cette occasion, il a invité ainsi tous les fidèles catholiques à effectuer un pèlerinage à Rome au cours de cette année jubilaire. Ce 27e jubilé est placé sous le thème de l’espérance.
Le Jubilé est un grand événement populaire pour les églises catholiques au cours duquel chaque pèlerin peut s’immerger dans l’infinie miséricorde de Dieu. Dans la tradition catholique, l’Année jubilaire, aussi appelée « Année Sainte » parle de Réconciliation aux hommes, et a toujours été l’occasion propice pour le pardon des péchés et l’expérience de l’indulgence. Il est accompagné d'une variété d'événements culturels et religieux, incluant des messes, des expositions, des conférences et des concerts évangéliques.
Anatra R.
Journée particulièrement mouvement au palais de justice à Anosy, hier. Les trois personnes impliquées dans le meurtre barbare de Tsirava Amboara Raïssa Andrianirina, cette fillette de 8 ans, ont été finalement déférées au Parquet du tribunal de première instance d'Anosy. L'une d'elles n'est autre que la grand-mère paternelle de la victime, une femme de 68 ans. Quant à ses deux co-accusés, l'un est le cousin de 16 ans de la victime, l'adolescent en cause étant sous la tutelle de cette même famille. L'autre mineur impliqué, qui a le même âge que le premier, a l'habitude de côtoyer la famille. Vers le début de la soirée hier, le Parquet a pris finalement la décision de placer les trois suspects en détention à la maison centrale d'Antanimora, du moins à titre préventif, donc jusqu'à leur prochaine comparution. Motifs d'inculpation : Viol, assassinat et recel de cadavre. Ici, c'est le père de l'enfant victime qui s'est constitué en partie civile. Par ailleurs, il existe deux autres suspects dans l'affaire. Et ils sont actuellement en cavale, selon une source. Cependant, les fugitifs ont été identifiés et seraient même localisés. Ces individus seraient des explorateurs de minerai venus rendre spécialement visite à la grand-mère en cause de Raïssa, le jour du drame, c'est-à-dire, samedi dernier. Mais que ces curieux visiteurs ayant quitté les lieux juste en même temps que la soudaine disparition de la petite Raïssa a été également signalée.
Concernant l'inculpation de la grand-mère et du cousin de Raïssa, les preuves de cet assassinat barbare existent, du moins selon une source. D'après cette dernière, les murs de l'appartement de la grand-mère où le meurtre se serait déroulé, auraient été souillés de sang, probablement celui de la victime.
Parallèlement au déferrement puis l'incarcération des suspects hier, l'heure était aussi aux obsèques. Pendant que le cortège funèbre a quitté le domicile familial à Antohomadinika Ivo pour rejoindre l'église Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à Isotry pour le culte post-mortem, un crachin s'est subitement abattu sur la Capitale. L'après-midi, c'était l'enterrement au caveau familial à Imerintsiatosika.
L'autre évènement qui a marqué aussi la sombre journée d'hier au tribunal d'Anosy, c'est la venue sur place de ces personnes indignées par l'assassinat de la petite Raïssa. Pancartes improvisées à la main, ces personnes, dont des mères de famille, ont exprimé leur dépit et souhait de voir que ce cauchemar s'arrête, et que justice soit faite pour la petite Raïssa. Enfin, la Justice, qui travaille étroitement avec la brigade criminelle Anosy pour trouver la lumière sur cette affaire, était très ferme à l'égard de tous ceux qui sont impliqués dans cette barbarie. Tandis que la famille éplorée, accablée de chagrin, est encore abasourdie.
Franck R.
Avec 308 275 visiteurs en 2024, Madagascar affiche de grandes ambitions pour l’année 2025. Le pays vise entre 450 000 et 500 000 touristes, grâce à l’augmentation des vols internationaux et au retour des tour-opérateurs. Le tourisme joue un rôle important dans l’économie malagasy. En 2025, il pourrait représenter 14,9 % du PIB, tout en créant de nombreux emplois, surtout dans les régions reculées selon le ministère de l’Économie et des Finances. Mais sur le terrain, plusieurs difficultés freinent cette relance. Christina RT, co-fondatrice du tour-opérateur 261 EXP, explique que l’irrégularité des vols complique l’organisation des circuits. De plus, beaucoup de prestataires proposent encore des formules anciennes, sans tenir compte des nouvelles habitudes des voyageurs. Les touristes réservent souvent à la dernière minute, mais nos offres ne sont pas adaptées, affirme-t-elle. Selon elle, il faut changer les pratiques commerciales pour rester compétitif.
Modernisation
Autre problème : les infrastructures. Les routes sont souvent en mauvais état, surtout pendant la saison des pluies. Cela génère des coûts élevés pour les opérateurs, qui doivent réparer régulièrement leurs véhicules. Les vols intérieurs sont chers et pas toujours fiables. Tout cela limite les possibilités de circuits et diminue la satisfaction des touristes. Toutefois, des projets d'infrastructures sont en cours, notamment l'autoroute Antananarivo-Toamasina, qui devrait améliorer l’accessibilité entre la capitale et les zones touristiques. Christina RT souligne aussi que les guides et chauffeurs sont essentiels pour offrir une bonne expérience aux voyageurs. Pourtant, leur travail est peu reconnu, que ce soit par certains tour-opérateurs ou par les hôtels. Ce sont eux qui règlent les problèmes sur le terrain et qui représentent souvent le pays aux yeux des visiteurs, dit-elle. En outre, Les établissements hôteliers continuent, pour la plupart, à imposer des conditions de vente figées, héritées d’il y a plus de vingt ans.
Ces pratiques rigides ne tiennent pas compte de l’évolution du marché touristique international. Les délais de réservation imposés aux groupes, souvent fixés à J-60, ne correspondent plus aux comportements actuels des voyageurs. Les opérateurs se retrouvent coincés entre les exigences obsolètes des hôtels et les attentes de flexibilité des touristes.
Cette inertie commerciale crée un décalage croissant entre l’offre locale et la demande mondiale. Elle freine les initiatives d’innovation des tours-opérateurs qui souhaitent s’adapter rapidement aux tendances du marché. Dans certains cas, les conditions restrictives dissuadent même les professionnels internationaux de proposer la destination Madagascar. A part cela, les sites touristiques sont parfois mal gérés : prix élevés, privatisations, manque d’entretien. Cela menace leur préservation. Par ailleurs, la qualité des hébergements varie beaucoup, surtout en dehors des grandes villes. Malgré ces défis, le tourisme reste une chance pour Madagascar. Il peut attirer des devises, créer de l’emploi et faire vivre les artisans, les restaurateurs, les transporteurs et bien d’autres acteurs locaux. « Pour réussir, le pays doit améliorer ses services, valoriser ses sites et moderniser ses offres », a-t-elle conclue.
Carinah Mamilalaina
Une nouvelle qui fait couler beaucoup d’encre, depuis un moment, sur les réseaux sociaux. La venue de la star internationale Tiakola. Un événement exceptionnel qui électrisera les jeunes de la Capitale. Ce sera le premier concert de Tiakola au pays, prévu le 11 juin au Palais des Sports de Mahamasina. Organisée par Nasprod et KP Event, cette manifestation promet d’être l’un des grands moments musicaux de l’année, réunissant des milliers de spectateurs pour célébrer la jeunesse, la créativité et l’espoir d’un avenir prometteur. Cependant, cette soirée n’est pas simplement un concert. Elle représente une vision audacieuse visant à mobiliser la jeunesse malagasy autour de valeurs essentielles comme l’engagement collectif, la solidarité et le changement social. Avec le soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports, l’événement souligne une volonté commune de mettre en lumière le potentiel des jeunes, en leur offrant des opportunités concrètes pour s’épanouir et contribuer activement au développement du pays. Ce rendez-vous fait partie du programme Horizon Madagascar, récemment lancé par Nasprod et KP Event. Ce projet innovant vise à renforcer la professionnalisation des jeunes dans le domaine culturel et événementiel, en établissant des liens entre formation, emploi et entrepreneuriat. Parmi ses initiatives phares, une masterclass sur les métiers de l’événementiel, organisée en collaboration avec le ministère, guidera les jeunes dans leurs trajectoires. Le Tremplin Horizon Madagascar, quant à lui, révélera les talents locaux en sélectionnant les artistes qui ouvriront le concert, offrant ainsi une plateforme d’expression et de visibilité à la nouvelle génération artistique malagasy. Au-delà de la musique, des actions concrètes seront entreprises pour sensibiliser à l’environnement, notamment en matière de tri et de collecte des déchets, pendant la Journée mondiale de l’environnement. Acteur engagé, Orange Madagascar soutient cette dynamique en appuyant le concert et le programme Horizon, dans une démarche responsable, durable et inclusive. La billetterie est déjà disponible, dans les points de vente physiques à l’Orange Digital Center et à la Gare Soarano, ainsi qu’un service de réservation téléphonique avec livraison à domicile.
Si.R
Deux nouvelles recrues dans la tanière : Adinany et Sadzoute, les paris de Corentin Martins.
A l’approche du match amical face à la RD Congo prévu en juin à Paris, Corentin Martins poursuit la refonte stratégique des Barea avec deux nouvelles figures prometteuses : Bryan Adinany et Scotty Sadzoute. Ces deux joueurs, binationaux malagasy, viennent renforcer respectivement l’attaque et la défense, marquant un tournant dans la politique de rajeunissement et d’ouverture internationale de la sélection.
Bryan Adinany, né le 13 mars 2000 à Marseille, est un avant-centre puissant et instinctif, actuellement sous les couleurs du Lierse SK en D2 belge. Son efficacité devant les buts et expérience dans le football européen font de lui un profil intéressant pour densifier l’attaque des Barea.
A l’opposé du terrain, Scotty Sadzoute, né le 29 avril 1998 au Port (La Réunion), apportera sa vivacité sur le flanc gauche. Formé au LOSC, il évolue aujourd’hui au Šiauliai (D1 lituanienne) après être passé par Pau FC, Nîmes et OH Leuven.
Ce test contre la RD Congo, adversaire habitué aux joutes africaines de haut niveau, s’annonce comme une étape décisive pour ces deux nouveaux visages, bien décidés à s’imposer durablement sous les couleurs malagasy.
Dans sa liste, le technicien Français a fait appel à des revenants aussi. Durant la même occasion, le sélectionneur national a profité pour faire le bilan de ces deux matchs devant la presse locale. « C’est plus que satisfaisant. Notre point à améliorer reste les ballons arrêtés car on a encaissé trois buts marqués. Pour moi, c’est trop et il faut travailler là-dessus. Hormis les petites erreurs qu’on doit travailler, avec le match contre le Ghana, la possession était presque égale mais ils étaient plus efficaces que nous », avoue le coach Corentin Martin. Et d’ajouter que « Nous devrons travailler davantage pour gagner le plus de matchs possible. Le match contre la RDC est très important car c’est un grand pays du football africain. Ce match aura aussi des impacts sur notre classement FIFA. »
Elias Fanomezantsoa
GARDIENS
Melvin Adrien, Téva Cardies, Sonny,
DÉFENSEURS
Démoléon, Bérajo, Tony, Robin Busset, Rado, Acapandie Matthieu, Safidy Fortun, Sadzoute Scotty,
MILIEUX
Rayan Raveloson, Marco Ilaimaharitra, N'Zi Johan, Lapoussin, John Baggio, Romario Baggio
ATTAQUANTS
Arnaud, Njiva, El Hadary, Noireau- Dauriat, Caddy Warren, Abdallah, Adinany Brayan
Le coup d’envoi de la 5e édition du semi-marathon Yas sera donné le 25 mai prochain à 8h au stade Alarobia à Antananarivo. Avec une ambition clairement affichée cette édition s’annonce exceptionnelle, marquée par plusieurs nouveautés. Sous l’égide de la ligue régionale d’athlétisme d’Analamanga, présidée par Razafindramiasa Léonard, cet événement sportif intègre pour la première fois une course de 10 km ouverte aux non-licenciés, fruit d’une collaboration entre la Fédération malgache d’athlétisme (FMA) et Yas. Le départ sera donné juste après celui du semi-marathon, mais sur un parcours distinct, partant toujours du stade Alarobia, du rond-point Soavimasoandro, longeant la route des hydrocarbures, passant par Ankazomanga et revenant à Alarobia, le tout à faire en deux tours.