Le football malagasy traverse une crise sans précédent, et les signes de cette déliquescence ne sont pas difficiles à repérer. Le niveau des membres du comité exécutif de la Fédération malagasy de football (FMF) semble être la cause de cet échec. Ces responsables, loin d’être à la hauteur de leurs responsabilités, ont contribué à mener l’équipe nationale dans le fond. Pire encore, les présidents des ligues régionales de football ne sont pas exempts de critiques. Leur vote en faveur de dirigeants incompétents -souvent motivés par des considérations financières plutôt que par un réel amour du sport- est une trahison manifeste envers le peuple malagasy. Un peuple qui, malgré tout, continue d’aimer passionnément ses Barea, son équipe nationale.
Un grand soulagement. Après plusieurs mois de chaleur et de sècheresse, les premières pluies se sont abattues dans la Capitale, hier. Bien que les prévisionnistes de Météo Madagascar aient déjà annoncé une forte pluie dans les Hautes terres centrales en cette fin de semaine, beaucoup n’y ont pas prêté attention. Par conséquent, ils ont été pris au dépourvu avec les désagréments qui vont avec : embouteillages monstres, rareté des taxi-be, etc.
Après un procès marathon, ayant duré la journée et toute la nuit de jeudi dernier au tribunal de première instance (TPI) d'Ankazobe, des 38 personnes impliquées dans l'assassinat survenu le 7 janvier dernier, du maire d'Andranomiely, le verdict tombe : sur les 5 militaires incriminés, 2 d'entre eux ont été condamnés à 10 ans de travaux forcés à Tsiafahy, pour meurtre. Il en est de même pour leur co-accusé l'adjoint au maire, condamné à 7 ans de travaux forcés, pour complicité. Une femme impliquée dans l'affaire a, elle aussi, écopé d'une peine de 5 ans de travaux forcés, pour avoir hébergé les malfaiteurs.
Les prix des légumes connaissent une évolution contrastée. Selon Patricia, une fournisseuse de légumes à Sabotsy-Namehana, les tomates, autrefois vendues très cher, connaissent une baisse de prix. Elles sont actuellement proposées entre 800 et 1.000 ariary chez les distributeurs. Les oignons suivent une tendance similaire, leur prix ayant chuté de 6.000 ariary à 1.800 ou 2.000 ariary le kilo. Cependant, d’autres produits connaissent une hausse de prix. Les légumes-feuilles, notamment, subissent une forte inflation, conséquence directe du manque d'eau dans les champs.
« Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain.
A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi.
Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.
Innovante. Inaugurée au début de ce mois à Ambanja, l'usine Sambirano Ingrédients marque une étape clé dans le développement de l'industrie du cacao à Madagascar, notamment dans la Région de la vallée du Sambirano, reconnue pour la qualité de ses fèves. Selon l’organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM), ce projet industriel a permis la création de 30 emplois directs, tout en tissant des partenariats solides avec trois coopératives regroupant environ 1.500 producteurs locaux de cacao. Ces derniers bénéficient d’un soutien structuré grâce à l'accompagnement de l'usine, qui aspire à renforcer la filière cacao à travers divers projets sociaux et agricoles.
Le Festival « SAR'nao » entame sa 15ème édition avec l'exposition itinérante intitulée « Ma voix compte », produite par la Commission de l’océan Indien. Ce festival, devenu un rendez-vous incontournable pour les arts, la culture et l’engagement citoyen, œuvre depuis 15 ans pour célébrer la diversité et encourager l’inclusion dans nos sociétés. « Ma voix compte » transcende l'art visuel pour porter un message fort : chaque voix a le pouvoir de transformer notre monde.
Ça chauffe dans les rangs de l’Opposition malgache. Et ce n’est pas en raison de la météo en ce mois de novembre. Depuis quelques jours, l’Opposition malgache semble en pleine implosion. La guerre ouverte entre le Firaisankina et le Kôlektifa, deux des principales plateformes d’opposition, n’a cessé de s’intensifier, portant un coup fatal à l’unité qui semblait encore exister après les élections législatives et la présidentielle.
Préparation aux urgences industrielles à Toamasina.
Une convention de collaboration a été signée à Toamasina, Madagascar, entre Ambatovy et l’Etat-Major de l’Armée de terre. Cet accord vise à renforcer la préparation et les réponses aux urgences industrielles. La convention a été signée par Ambatovy, représentée par Bruno Rolland Razafindraibe, duty manager Santé et Sécurité et l’Etat-Major de l’Armée de terre, représenté par le colonel Rémi Philippe Randrianatrehina, chef du Corps de protection civile. La cérémonie a été présidée par Dany Ho Chiu, directeur Qualité, Santé et Sécurité, Environnement et Médical d’Ambatovy en compagnie du Général de Division Jocelyn Rakotoson, chef de l'Etat-Major de l'Armée de terre. Cette convention, qui s’étend sur une période de deux ans, établit plusieurs modalités de collaboration. Des simulations et des entraînements seront réalisés à travers des exercices conjoints pour améliorer la préparation aux urgences industrielles liées aux opérations d’Ambatovy. Un protocole d’assistance sera également mis en place pour faire face aux catastrophes naturelles ou aux urgences industrielles. Ce protocole vise à protéger les populations, leurs biens et l’environnement. La collaboration entre Ambatovy et l’Armée de terre est essentielle pour garantir une réponse efficace aux situations d’urgence. En unissant leurs efforts, les deux entités visent à minimiser les impacts des crises industrielles et assurer la sécurité des communautés environnantes.