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« C’est la première fois qu’une épouse d’un Président de la République nous rend visite et nous apporte en personne des dons. C’est un grand honneur et un soulagement pour nous, qui étions frappé par les dernières intempéries ». Razanadrasoa s’est exprimée ainsi hier, lors de la venue de la Première dame Mialy Rajoelina chez elle. Cette femme, dans la soixantaine, fait partie des sinistrés d’Ambohimanatrika, un Fokontany de la Commune de Tanjombato longeant l’Ikopa. Le débordement de cette rivière a entraîné l’inondation de centaines de maisons, dont celle de la vieille dame.

L'espoir revient

Publié le mercredi, 02 février 2022

L'espoir remonte en surface. Il revient de loin ! En dépit de grosses difficultés qui plombent le pays, le régime Orange dirigé par Rajoelina parvient encore à trouver les moyens consistants pour soutenir et accompagner les familles en détresse. Le Chef de l'Etat Rajoelina Andry et son épouse Mialy ont donné le coup d'envoi de la distribution des « Vatsy Tsinjo » au profit des personnes victimes des intempéries lors du passage du cyclone  «Ana ».

Lésés, les producteurs locaux sont souvent en proie à une concurrence accrue sur l’importation de produits de consommation. Raison pour laquelle, hormis des produits industriels, l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) est actuellement en train de voir des possibilités pour la protection de certaines filières ou produits agricoles concurrencés par des importations. « Notre mission est d’élaborer les réglementations nationales et de mener des enquêtes afin d’appliquer les mesures correctives commerciales en cas de détection des anomalies.

De la collaboration et appui en vue. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a reçu l'ambassadeur britannique à Madagascar, David William Ashley, mardi matin en son bureau à Anosy. Au cours de la rencontre, les deux parties ont échangé sur la coopération malgacho-britannique dans le domaine de la communication et de la culture, avec un accent particulier sur le soutien au programme du ministère concernant la formation en journalisme (Formation professionnelle des journalistes), et un partenariat entre les deux pays.

Complicité et abus de pouvoir. Tels sont les chefs d'inculpation des 13 personnes placées depuis mardi en détention préventive à la prison de Fenoarivo-Est. Elles sont impliquées dans le tragique accident du navire Francia III le 20 décembre dernier et ayant causé la mort de 85 passagers sur les 130 et plus embarqués. 

LA UNE DU 03 FEVRIER 2022

Publié le mercredi, 02 février 2022


L’œil du cyclone tropical Batsirai touchera la terre dans la nuit du 5 février prochain, entre Mahanoro et Nosy Varika, selon les prévisions météorologiques. Ce cyclone apportera beaucoup de pluies et des vents violents par rapport à Ana qui a frappé la Grande île dernièrement. Vu la puissance de Batsirai, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) opte pour l’utilisation des sites d’hébergement couverts et solides, mais non plus des tentes. Le nombre des sinistrés pourrait atteindre jusqu’à 595 000 dans tout Madagascar, dont 140 000 personnes seraient concernées par une évacuation préventive. Les sites sont déjà prêts à accueillir ces gens. « Dès que l’alerte est lancé, tous les éléments se mobiliseront dont l’Armée et les sapeurs-pompiers. Tous les moyens à la disposition de notre département seront déployés afin de diminuer les impacts du cyclone sur la population. Des vedettes rapides sont déjà mises à la disposition des Districts concernés par la trajectoire du cyclone, notamment la Région d’Atsinanana, Mananjary, Vohipeno et Farafangana »,  selon le directeur du Centre d’études, de réflexion, de veille et d’orientation (CERVO), Razafimandimby John Heriniandry, hier, durant un point de presse.
Tous les départements en charge du secours et d’intervention sont déjà à pied d’œuvre dans les endroits censés être touchés ce cyclone. « Toutes les entités concernées sont déjà mobilisées, à savoir le gouverneur de la Région d’Atsinanana, la Préfecture, les Districts, les Communes et Fokontany ainsi que les Centres de commandement et l’équipe locale de secours », indique le directeur des études et de la gestion des risques, Paolo Raholinarivo.

Vigilance sur les RN2 et RN12
Par ailleurs, les routes nationales 2 et 12 ne seront pas épargnées par le passage du cyclone tropical Batsirai. « A cause des fortes pluies et des vents, les rues seront glissantes. Le niveau du danger sera très élevé. On s’attendra à des glissements de terrain, chutes d’arbres, écroulement de maisons ainsi que des inondations. L’humidité durant le passage du cyclone Ana laisse encore des traces et rend plus fragile les infrastructures », poursuit-il. Des engins seront garés dans les endroits stratégiques afin de dégager au plus vite les rues. Pour Antananarivo, la vigilance rouge (danger imminent) est encore valable pour les habitants d’Ampamarinana et ses environs, ainsi que les bas-quartiers.
Anatra R.






Après presque deux mois de rupture des stocks, l'administration du vaccin BCG utilisé pour l'immunisation active contre la tuberculose reprend enfin. Depuis quelques jours, les différents centres de vaccination dans tout Madagascar ont commencé à rattraper le retard auprès des centres de vaccination  afin de  protéger les jeunes enfants des formes graves de la tuberculose dont certaines formes de méningite.

« Dimanche dernier, une sage-femme qui s'est occupée de la vaccination de mon garçon de deux mois m'a contactée pour m'informer de l'arrivée du vaccin BCG. Dès que j'ai appris les nouvelles, j'ai tout de suite programmé un passage auprès du Centre de santé de base pour ne plus prolonger le retard  occasionné par l'absence dudit vaccin », a témoigné une mère de famille hier.

En effet, un responsable auprès d'un Centre de santé de base niveau II - Campagne d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile (CARMMA)  à Antananarivo - a confirmé que l’administration du vaccin BCG peut actuellement reprendre après un arrêt d'environ quelques semaines. « Nous avons commencé à disposer d’un stock de doses de vaccin BCG depuis la semaine dernière pour rattraper le retard. Certes, son administration se fait de préférence à la naissance. Mais étant donné la situation actuelle,  l'injection peut se faire jusqu'au 11ème mois de l'enfant », a-t-il avancé.
Notons que le calendrier vaccinal actuel à Madagascar prévoit l'administration gratuite d’un certain nombre de vaccins pour les enfants de 0 à 18 mois. Outre le BCG contre la tuberculose, il existe le VPO contre la polio ; le DTC-HepB-Hib contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B, donné en association avec le vaccin contre l’Haemophilus influenzae type b. A cela s'ajoutent la Rota contre le rotavirus, le PCV-10 contre les infections pneumococciques - entre autres la pneumonie, la méningite, etc. ; le VPI - un vaccin contre la poliomyélite inactivé ; le VAR - contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle.
K.R.

La une du 2 février 2022

Publié le mardi, 01 février 2022


Pour les uns, l’arrestation des gros ou moyennement gros poissons suivie de leur mise en accusation ou de leur relaxe relève d’un acte politique. Pour les autres, l’arrestation des petits poissons suivie de leur mise en détention ou de leur acquittement est un abus de l’Etat. Dans tous les cas de figure, l’appareil judiciaire et l’appareil répressif sont toujours pointés du doigt.
Les officiers supérieurs et les officiers de police judiciaire sont censés travailler en toute indépendance. Ils sont là pour appliquer la loi. Beaucoup donnent une coloration politique au cas du maire de la Commune urbaine d’Ambatondrazaka et de ses coprévenus. Ceux-ci sont depuis janvier placés en détention préventive à la maison centrale de la ville pour avoir contribué au crime environnemental commis dans les marais du Lac Alaotra.
Il s’agit d’une aire protégée de catégorie 6 depuis 2007. Le bassin lacustre et ses marécages constituent un habitat unique d’une riche biodiversité. Par exemple, le lémurien bandro (Hapalemur alaotrensis), une espèce menacée d’extinction, ne vit nulle part ailleurs au monde que dans les forêts de roseaux d’Alaotra ou zetra.
Fantaisie
Les zetra jouent des rôles économiques, écologiques, sociaux et culturels vitaux. Ils font aussi partie intégrante de l’identité culturelle des Sihanaka. Outre la riziculture qui fait la réputation de l’Alaotra, les zetra stabilisent le climat du bassin lacustre fréquemment sujet à de graves inondations. La mise en protection du Lac Alaotra et de ses écosystèmes n’est donc pas une fantaisie.
Leur disparition aura des impacts néfastes sur l’existence de tout l’Alaotra et de celle de ses habitants. Des riches personnes et des responsables locaux s’évertuent justement à accélérer la disparation des zetra. Ces personnes sans scrupules financent à coup de millions et des millions d’ariary des activités illégales à l’intérieur des zetra. Elles consistent à les défricher pour avoir de nouvelles parcelles de rizière. Elles mettent sérieusement en danger la survie du lac et de sa biodiversité.
Depuis 2020, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) ainsi que ses démembrements ont mis en œuvre la politique de la tolérance zéro en matière de crimes environnementaux. Ils ne travaillent pas seuls. Les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement et les communautés de base viennent en appui.
Tribalisme
Plus souvent, les signalements émanent de celles-ci. En leur qualité d’officiers ou d’agents de police judiciaire, les membres du personnel du MEDD ne font qu’acter la procédure indiquée par la loi en cas d’infractions avérées. Pour sa part, la Justice ne fait que faire respecter la loi. Par ailleurs, le ministère de la Justice a donné l’an passé une consigne selon laquelle tout crime environnemental ne serait pas toléré.
Pour revenir à l’affaire du maire d’Ambatondrazaka (un IRD) et consorts, elle était déjà signalée dès octobre 2020. Leur déferrement était initialement prévu en décembre de la même année. Mais il n’a pu avoir lieu que récemment. D’autres responsables régionaux auraient dû aller en prison avec eux pour les mêmes motifs.
L’équipe de la Direction régionale de l’environnement et du développement durable (DREDD) d’Alaotra-Mangoro reçoit régulièrement des menaces à cause de cette affaire. D’autres extrémistes forcent même le débat à migrer vers  le terrain du tribalisme pour la simple raison que l’actuel numéro un de l’équipe régionale est un originaire d’Analanjirofo.
M.R.

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Editorial

  • Sens des valeurs
    Par les temps qui courent, rares sont les hommes et les femmes qui réussissent à entretenir le respect des valeurs. Les courses folles et effrénées imposées par les besoins de la vie quotidienne, du lever du jour jusqu’à la tombée de la nuit, bousculent et empêchent un minimum de temps à cultiver le « jardin ». En vrai, le sens des valeurs se perd. Valeurs morales, intellectuelles, sociétales ou entrepreneuriales partent en fumée. Seulement voilà, tout n’est pas perdu ! Il existe certaines espèces humaines rares. Elles sont là parmi nous. Elles gardent et soignent ferme, envers et contre tout, le sens des valeurs et cultivent avec soin leur « jardin ». Ces hommes et ces femmes gardent le cap. Parmi ces « espèces humaines rares » figure Maminiaina Ravatomanga, Président Directeur Général du Groupe Sodiat. Un homme de conviction, de passion et de travail ! Les trente-cinq années d’existence,…

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