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Yasmine Ramahakotroka est mariée et mère de deux enfants. Agée de 31 ans, elle est la  directrice de l'agence de placement Ambinintsoa et la société de gardiennage Gs Pro. Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, elle nous retrace sa vision du monde professionnel, mais aussi son engagement et ses valeurs sur lesquels elle a bâti sa carrière, sans négliger pour autant, une vie personnelle.   

Décès d'un parti

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Nécrologie. C'est dans la douleur de la séparation que l'on annonce la mort de Hery Vaovaon'ny Madagasikara (HVM). Terrassé par une terrible maladie, depuis des mois, le HVM succomba. Son père biologique disparait totalement, du moins pour le moment, de l'écran du radar et son président l'avait déjà renié. Et les membres influents se dispersaient et s'évanouissaient dans la nature, depuis belle lurette. Les uns changèrent de « palitao » et rejoignirent le parti au pouvoir, d'autres tentèrent de créer désespérément une formation politique, d'autres, encore, ont été mis aux arrêts. L'ex- parti présidentiel agonisait et finit par rendre l'âme, dans l'anonymat. Bref, le HVM n'est plus !

Agée de seulement 21 ans, Matina Razafimahefa est déjà à la tête de sa propre entreprise. Un modèle dans le monde féroce de l’entrepreneuriat malagasy. Effectivement, au cours de l’année dernière, elle a créé sa start-up, « Sayna », issue  du nom malagasy « saina » signifiant intelligence. Son objectif est de permettre aux jeunes, et ce, sans exception d’accéder à une éducation de qualité. De part son engagement envers la société et la proposition d’une solution innovante pour l’éducation, « Sayna» a  même obtenu le prix du « Meilleur entrepreneur social 2018 ». Déterminée à atteindre le but qu’elle s’est fixée, elle a même le temps de prendre soin de son « petit bébé ».

Ravelonjanahary Laura Fréderic est une jeune maman âgée de 25 ans. Elle a perdu son époux lors d’un accident de voiture alors qu’elle était enceinte de trois mois. « Nous sommes rentrés d’une sortie de promotion lorsque l’accident est survenu. Mon époux était gravement blessé. Il a ensuite perdu la vie à l’hôpital. C’était un grand choc pour moi. En une seconde, j’ai vu le mur de bonheur que nous avons patiemment construit s’effondrer. J’étais déboussolée, perdue, je ne savais plus quoi faire. La tristesse m’envahissait pourtant j’ai dû garder le sourire parce que je porte un enfant. Mes proches m’ont souvent répétée que mes larmes impactent négativement sur le bébé », raconte-t-elle avec émotion.

Douze mois après l'avoir promis à la population d'Ambilobe, le projet de construction de la première usine de production d'éthanol à Madagascar, initié par l'association Fitia de la Première Dame Mialy Rajoelina a été lancé hier. L'épouse du Président de la République en personne a procédé à la pose de la première pierre en présence des notables de la Région. Le Fokontany de Matsaborilaidama à Ambilobe a été choisi pour accueillir l'usine dénommée "Malagasy Ethanol".

Violette Kakyomia, coordonnateur résident du Système des Nations unies, a accepté de répondre à nos questions à l'occasion de cette journée qui met les femmes à l'honneur. Abordant son parcours au sein des Nations unies et sa présence à Madagascar, elle ne manque pas de lancer un message lié au thème mondial de cette journée du 08 mars qui est : « Penser équitablement, bâtir intelligemment et innover pour le changement ». Interview !

La UNE du 08 mars 2019

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Malgré l’avancement de la technologie et des techniques notamment en matière d’énergie, Madagascar figure parmi les pays qui enregistrent toujours des problèmes d’électricité. Malgré un potentiel capable de couvrir ses besoins, le pays accuse un déficit criant en matière d’accès à la lumière. La faiblesse des investissements, conjuguée à un manque d’infrastructures, aggravent la situation dans la plupart des pays d’Afrique, notamment la Grande île qui enregistre régulièrement des coupures de courant. En tout cas, les divers ministères concernés sont actuellement en train de trouver des solutions avec la société JIRAMA pour essayer d’enlever ce lourd fardeau pour les Malagasy qu’est le délestage.

La une du 7 mars 2019

Publié le mercredi, 06 mars 2019

Le secteur agricole représente un grand levier pour le développement de l’économie de Madagascar. Pourtant, sa valorisation ne pourrait s’effectuer que par le biais de la sécurisation foncière. En effet, la course à la
« terre » commence à s’intensifier en ce moment. Pourtant, la sécurisation foncière n’est possible qu’à partir du moment où le propriétaire détient un titre foncier. C’est ainsi que la Banque mondiale a octroyé un don de 52 millions de dollars afin de renforcer le programme de certification foncière, mené par le Gouvernement. Ce projet a été approuvé vendredi dernier au sein du Conseil d’administration de la Banque mondiale. « L’agriculture occupe environ 80 % de la population et a le potentiel de sortir des millions de Malagasy de la pauvreté. A moins que les droits fonciers et la propriété ne soient sécurisés, il est peu probable que les agriculteurs investissent à long terme dans les terres qu’ils utilisent. C’est pourquoi la Banque mondiale s’est engagée à soutenir davantage le Gouvernement à mettre en œuvre sa stratégie nationale de certification foncière pour que de nombreuses autres communautés puissent en tirer des avantages », a déclaré Coralie Gevers, représentante de la Banque mondiale à Madagascar.

Projet CASEF

L’Association internationale de développement (IDA) mettra ainsi à l’échelle les acquis du projet de Croissance agricole et de sécurisation foncière (CASEF) et va concevoir des mécanismes de pérennisation des dispositifs communaux. Ce financement additionnel renforcera essentiellement l’appui à la certification foncière ainsi que la production de statistiques agricoles de base, indispensables pour l’analyse et la prise de décision en matière de politique agricole. Ce financement additionnel visera la distribution de 2 millions de certificats fonciers supplémentaires d’ici juin 2022 et appuiera 309 guichets fonciers communaux supplémentaires, ce qui portera le total des guichets fonciers soutenus par le projet de 191 à 500. Avec un total de 2,5 millions de certificats fonciers qui seront distribués, le CASEF soutiendra la plus grande intervention foncière actuelle à Madagascar. Les zones du projet relevant de la composante
« Soutien à la politique foncière et à la certification foncière » seront étendues à quelques Régions supplémentaires, à savoir Diana, Sava, Boeny, Betsiboka, Sofia, Alaotra-Mangoro, Bongolava, Haute-Matsiatra et Amoron’i Mania. L’accent sera mis sur l’amélioration de l’information sur les chaînes de valeur. Un entrepôt de données sera conçu et développé pour soutenir l’intégration et l’harmonisation des données agricoles. A titre d’information, le projet initial CASEF, mis en œuvre depuis septembre 2016, a déjà servi plus de 228 000 ménages agricoles.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Et si Harilala … !
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

A bout portant

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