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Une coopération de longue date. La Banque africaine de développement (BAD) a soutenu Madagascar depuis 1977. Dans le cadre de cette coopération, la Grande île accueille en ce moment la quinzième réunion de restitution du Fonds africain pour le Développement (FAD) au Carlton, Anosy. Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président Andry Rajoelina a affirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration avec la BAD afin d’atteindre l’émergence économique du pays. « Nous partageons les mêmes ambitions de mettre le continent africain sur les rails de l’émergence. D’ailleurs, les priorités de la BAD coïncident parfaitement avec la Politique générale de l’Etat mis en place afin de traduire notre vision en action à travers notre stratégie d’émergence. Grâce aux aides de la FAD, nous pourrons assurer l’avancement concret de nos projets d’infrastructures et de développement humain prévu par le plan Emergence Madagascar. Nous amorçons une nouvelle ère dans la vie socio-économique de notre pays puisque nous démarrons une série de réformes nécessaires, relatives à la transformation profonde de la manière de gouverner à Madagascar. Pour cela, nous comptons sur la BAD dont nous sommes membres et aussi sur le soutien des pays contributeurs dont les représentants ici présents »,

Un pas de plus franchi dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Après celle de Toliara, le week-end dernier, la Brigade féminine de proximité (BFP) d’Antananarivo vient de bénéficier des dons de la part de Mialy Rajoelina, à la fois Première dame, présidente-fondatrice de l’association Fitia et ambassadrice de l’UNFPA dans la lutte contre les VBG. La remise des dons, composés de 2 motocyclettes, 1 sono mobile, 1 ordinateur portable et 1 autre de bureau,  1 appareil photo, 1 imprimante ainsi que 2 tables  de bureau, 4 chaises, 1 armoire  ou encore 6 téléphones mobiles avec flotte Telma, s’est tenue hier au siège de la BFP, dans l’enceinte du Commissariat central de Police à Tsaralalàna. Ces équipements faciliteront les interventions des 42 femmes policières membres de cette Brigade, axées notamment sur les sensibilisations et les préventions. « Nous allons continuer à mettre en place des structures telles que la Brigade féminine de proximité pour renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre. Osons briser le silence et dénoncer les violences », déclare l’ambassadrice de lutte.
Plus de 300 cas de violences depuis janvier
Un dossier sur 3 traités auprès de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) concerne les VBG. Les violences domestiques et conjugales sont les plus fréquentes. Depuis le mois de janvier de cette année, 317 cas de coups et blessures volontaires ont pu être traités. A cela s’ajoutent 137 cas d’adultère, 33 cas d’abandon de foyer et 10 cas de non contribution aux charges des ménages.

Dans une déclaration publiée hier, Marc Ravalomanana a annoncé l’appartenance du parti TIM à l’opposition. Par cet acte, l’ancien exilé d’Afrique du Sud dévoile sa stratégie après les deux défaites électorales que sa propre personne et son parti ont essuyées depuis janvier de cette année. L’homme entend tout simplement bénéficier des dispositions de la loi n°2011 – 013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition, à laquelle se réfère
d’ailleurs la déclaration en question. Plus précisément, Marc Ravalomanana vise le poste de chef de file de l’opposition qui, outre le statut de député qui lui revient de droit, lui confère un certain nombre de droits et avantages (voir encadré). Bien que le TIM soit arrivé en troisième position (après l’IRD et les Indépendants) à l’issue de l’élection législative, il n’est pas automatique cependant que le statut de chef de file de l’opposition revienne à son dirigeant fondateur.  L’alinéa 1 de l’Art. 6  de la loi suscitée dans son alinéa 1, dispose en effet que « Après chaque élection législative, les groupes politiques remplissant les conditions exigées par l’article 2 ci-dessus et qui se déclarent officiellement d’opposition désignent d’un commun accord un chef de l’opposition officiel ».

La Haute Cour constitutionnelle a tranché. Sans surprise, les résultats confirment l’écrasante victoire de la coalition présidentielle, entraperçue à  l’issue des résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante il y a quinze jours.  Sur les 151 noms énumérés par le président de la HCC, Jean Eric Rakotoarisoa hier, 84 sont de l’Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina. 46 portent l’étiquette d’indépendant. L’opposition (voir article par ailleurs) qui entendait jouer le troisième tour de la dernière élection présidentielle  n’a réussi à glaner que  16 sièges. Les 5 derniers sièges sont revenus à divers petits partis. Des résultats similaires à ceux proclamés par la CENI le  15 juin dernier.  L’intégralité des requêtes déposées à Ambohidahy a été déclarée irrecevable ou infondée, et n’a donc pas influé sur la décision finale. Des rectifications et les redressements ont été opérés par la HCC, sans que ceux-ci n’altèrent le cours du vote. Les résultats de 6 bureaux de vote, dont deux à Ambilobe, un à Ifanadiana, un à Maintirano, un à Mampikony et un dernier à Ambovombe Androy ont été invalidés.  148 voix obtenues de manière irrégulière par un candidat dans le District d’Analalava dans la Région Sofia ont également été annulées. Les juges électoraux ont aussi procédé à l’annulation des résultats d’une soixantaine de bureaux de vote à Toliara II, suite à la destruction des plis électoraux destinés à la HCC, à la CENI et à la SRMV. De même, les élections des bureaux de vote concernés par les suspicions de fraude majeure pour des bureaux de vote à Ambositra et Tsihombe, relevés par la CENI, ont aussi été annulées par la HCC.

Unité et fierté retrouvées

Publié le mardi, 02 juillet 2019

Comme d’autres pays d’Afrique, Madagasikara souffre des séquelles de la domination   coloniale. Et soixante ans après le retour de l’indépendance, les plaies béantes morales et même physiques, dues à une colonisation brutale sinon barbare demeurent ouvertes. La politique coloniale reposait sur deux points d’ancrage à savoir « diviser pour régner » et « saper à la base le sentiment de fierté nationale ». Une œuvre de destruction que le pouvoir colonial, français notamment, en avait le secret. A Madagasikara, la priorité des occupants consistait à battre en brèche l’union sacrée des Malagasy. Certes, l’effectivité de l’administration monarchique Hova n’était pas acquise en totalité à travers le pays. N’empêchait que le Gouvernement de Rainilaiarivony jouissait d’une large autorité dans tout Madagasikara. De toute manière, l’unité est un édifice qui se construit et s’entretient à long terme. Mais, Gallieni profitait de la situation pour tout détruire. Il avait réussi à ce que les gens de la côte, les côtiers ou les Tanindrana, se levaient contre les populations des Hautes Terres centrales, les Tanivo ou les Ambaniandro. D’ailleurs, la« division » savamment entretenue couvait un conflit latent qui larvait durant toute la période de la colonisation pour se prolonger au-delà. A la veille de la vague de « libération » des colonies, autour des années 60, la France façonnait, à l’intérieur de chaque colonie, des « leaders » politiques taillés sur mesure aux intérêts de la Métropole et cela pour « contrebalancer » la montée en puissance des nationalistes réclamant une vraie indépendance. Ils avaient réussi en partie. La seconde urgence pour les colons français revenait à l’anéantissement du sentiment de fierté chez les colonisés. A Madagasikara, la fierté d’ « être français » prenait place et supplantait la fierté d’être Malagasy. Le phénomène se manifestait surtout chez l’élite locale. Au final, 

Les directeurs au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports et  les 22 directeurs régionaux suivent une formation  de deux jours à l'Académie nationale des sports (ANS) Ampefiloha. La session de formation est axée sur plusieurs volets notamment sur l'administration générale, la planification et suivi de l'évaluation de la Politique Générale de l'Etat (PGE), secteur jeunesse et sports.

 

Dimanche après-midi dernier, les éléments du Commissariat central de Tanjombato ont fait tomber dans leur piège deux suspects pour trafic d'armes dans le secteur dit « Ambany Andrefana », un quartier de la banlieue sud de la Capitale. Par ailleurs, un troisième suspect, le supposé acheteur, a réussi à prendre la fuite. Ce dernier était prévu réceptionner un fusil Mab pour 1,4 million d'ariary des deux supposés trafiquants d'armes.

 

L'auteur reste impuni. Lova R. (nom d'emprunt), une jeune fille de 13 ans habitant à Antananarivo, est victime d'abus sexuel perpétré par son oncle. Celui-ci demeure toutefois en liberté, malgré les plaintes et les enquêtes auprès des Forces de l'Ordre à son encontre depuis le mois d'avril dernier. « Il connait des personnes d'en haut lieu, dont ceux de la Police, qui le protège et l'évite des poursuites judiciaires. D'ailleurs, il s'en vante partout », se désole la tante de la victime. L'affaire traine depuis sa dénonciation, au mois d'avril dernier, quelques mois après le second viol en janvier 2019. Le premier acte s'est tenu en août 2018, quand la jeune victime préparait son examen du CEPE.

Aux portes du sacre !

Publié le lundi, 01 juillet 2019

Et la fête continue ! Les Barea écrasèrent les Super Eagles par deux buts à zéro au Stade d'Alexandrie en Egypte, dans le cadre des compétitions de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nation (CAN) 2019. Un exploit inédit que les 25 millions de malagasy n'osaient même pas rêver. Pour une toute première participation à des joutes footballistiques de ce niveau, Madagasikara réalisait … l'impossible. Ayant réussi à déjouer les pronostics, les novices sinon les outsiders poulains de Dupuis n'en finissent pas de nous émerveiller.

Plus d’une décennie. Les industriels attendent encore la ratification des projets de loi sur le développement industriel. « L’intervention de l’Etat est nécessaire dans la protection des produits « Vita malagasy ». Tous les chefs d’entreprise attendent en ce moment  et ce depuis longtemps la ratification des projets de loi sur le secteur industriel, notamment la loi sur la concurrence et celle sur le développement industriel. C’est le seul moyen de renforcer  la compétitivité des entreprises et de lutter contre la concurrence malsaine, l’importation sauvage ainsi que les contrefaçons.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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