
La FMA contre-attaque. L’affaire du billet annulé de Marthe Ralisinirina, dite Ralisy, prend un tournant décisif. Après plusieurs jours de polémiques enflammées sur les réseaux sociaux, la Fédération Malgache d’athlétisme (FMA) passe à l’offensive. Accusée de sabotage et de favoritisme dans la gestion du déplacement de l’athlète au Meeting de La Réunion et de l’océan Indien, l’instance dirigeante refuse désormais de laisser diffamer son nom.
Nul n'est épargné des agressions de bandits à Toamasina, touristes notamment. Et même des gens du secteur du transport de cette ville portuaire de l'Est sont maintenant impliqués dans le vol et les agressions. C'est ce qui s'est produit hier ou deux hauts passagers visiblement distingués du paquebot Luminara Valetta se sont fait agresser et dévaliser au moment où ils ont voulu effectuer une tour de ville, en prenant, chacun, un cyclopousse.
Randriamiafara Mathieu Itokiana, un petit garçon de 4 ans, se bat depuis plusieurs mois contre un cancer du sang diagnostiqué à un stade avancé. « Tout a débuté au mois de juin dernier. Une tuméfaction au niveau du cou de Mathieu nous a alertés. Nous avons consulté un médecin. Un premier traitement avait permis d’atténuer momentanément les douleurs. Mais une semaine plus tard, l’état de l’enfant s’est brusquement aggravé avec des douleurs abdominales intenses et incessantes. Il a subi une opération d'invagination intestinale. Un ganglion avait été retiré dans son abdomen », raconte Razanadrakoto Nirintsoa, sa mère.
« Les matières scientifiques enregistrent de nombreux débouchés de nos jours, avec l’évolution des technologies. Pour ma part, je souhaite faire carrière dans la science, notamment en tant que développeur web, expert en informatique ou chercheur. Raison pour laquelle j’ai choisi la série scientifique pour le baccalauréat ». Andrianina R., lycéenne au sein d’un établissement de la Capitale, nous l’a confié. C’était lors de la « Journée scientifique - La science en action » qui s’est tenue le 28 novembre dernier à l’Alliance française de Tananarive (AFT).
Par définition, le terme « écogeste » traduit par un ensemble de comportements visant à sauvegarder l’environnement naturel au sein duquel évoluent les hommes. Un ensemble de gestes conscients et responsables des membres de la communauté villageoise qui s’inscrivent dans la dynamique de la protection de l’écosystème, de la biodiversité et de la nature qui entourent et façonnent les conditions de vie et d’existence des hommes. Un ensemble de comportements dicté par le souci permanent d’assurer la viabilité du présent et l’avenir des générations. Bref, un ensemble message cohérent que les aînés transmettent aux jeunes générations et cela pour la survie de la communauté.
A Madagascar, le programme « One District One Factory » (ODOF) poursuit son ambition de créer une industrie dans chaque District. Les objectifs consistent à transformer les produits locaux sur place, à stimuler l’économie rurale et à réduire le gaspillage des récoltes.
Dans cette optique, la Région de Bongolava a accueilli la célébration de l’Année internationale des coopératives (AIC) et de la Journée de l’industrialisation en Afrique (JIA). L’évènement s’est déroulé vendredi et samedi derniers. Placée sous le thème « Les coopératives construisent un monde meilleur », la manifestation a rassemblé autorités locales, agriculteurs et acteurs économiques. Connue pour sa vocation agricole et son fort potentiel d’élevage, la Région de Bongolava dispose de ressources abondantes. Cependant, l’absence d’industries de transformation freine encore son développement.
Le festival d’art urbain, véritable vitrine de la scène culturelle de la capitale, a connu une édition mémorable, témoignant de l’effervescence créative qui anime la ville des mille. Pendant dix jours, le public a été invité à découvrir un univers où l’art et le spectacle se mêlaient avec passion et authenticité. Au cœur de cet événement, une dizaine d’artistes graffeurs et peintres en action ont investi les murs d’Ampasanimalo et d’Antsahavola, donnant naissance à des fresques murales vibrantes, reflet d’une jeunesse audacieuse et d’un art en pleine mutation. Des ateliers créatifs et des shows variés ont également rythmé la programmation, renforçant l’impact de cette manifestation qui ne cesse de prendre de l’ampleur, dynamisant la scène culturelle locale.
La clôture de l’événement s’est faite en apothéose hier, avec un grand rendez-vous en plein air à l’allée des Palmiers, à Antsahavola. Ce moment de communion artistique a permis de rassembler en un seul lieu l’énergie, la diversité et l’esprit du festival. La scène a vibré sous les performances de dix artistes, chacun apportant sa touche unique à un final haut en couleurs. Parmi eux, on peut citer Bolo, Silo, Olo Blaky, Jah Roots Malagasy Revolution, Aloo Groupe, Illicit Soul, Grey, West Bullet et The Red Boy ont enflammé le public avec leurs mélodies éclectiques, allant du rock aux sonorités roots, en passant par le hip-hop, le jazz et la fusion. Une diversité musicale qui a offert un voyage sensoriel, une immersion dans la richesse de la scène locale, tout en restant accessible à un large public, venu nombreux en famille ou entre amis.
Ce spectacle final, festif et fédérateur, incarnait parfaitement l’esprit du festival : un espace de partage, de découverte et de célébration de la créativité malagasy. La scène s’est muée en un véritable melting-pot d’émotions, où chaque artiste a laissé transparaître sa personnalité, renforçant ainsi le lien entre artistes et spectateurs. La réussite de cette édition laisse présager une nouvelle aventure pour l’année prochaine, avec l’espoir qu’elle continue à inspirer et à rassembler. Le Festival d’art urbain n’est pas seulement un événement culturel, mais également une véritable vitrine de la vitalité artistique tananarivienne. Un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l’expression créative pour transformer la ville et ses habitants. De quoi donner une envie d’une nouvelle édition en 2026 !
Si.R
Les faits rapportés hier par une haute conseillère Constitutionnelle de Madagascar sont graves. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux personnels, elle raconte l’intrusion violente dont ont été victimes ses beaux-parents à Ambohidrabiby dans le nord-est de la Capitale.
« En ce 1er dimanche de l’avent (…) vers midi, six personnes cagoulées sous l’ordre de ‘mon capitaine’ au téléphone ont surgi chez mes beaux-parents pendant leur déjeuner dominical », écrit-elle. Selon elle, les hommes ont fouillé la maison à la recherche de « fameux milliards d’Ariary ».
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche cientifique (MESupReS) maintient une pression constante dans sa lutte contre les comportements illicites au sein des campus. Face aux enjeux de sécurité et d’intégrité, le service de prévention des violences universitaires reste pleinement opérationnel, garantissant soutien et confidentialité aux victimes et témoins. Dans un communiqué , le MESupReS a réitéré sa politique de tolérance zéro envers les abus sexuels et la corruption, des fléaux qui minent la confiance au sein des établissements d’enseignement supérieur.