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Fête mondaine ?

Publié le vendredi, 22 décembre 2023

Trop absorbé et même immergé dans ce monde ingrat voire inepte de la politique politicienne, on ne se rend presque pas compte que nous sommes en pleine période de fêtes de fin d’année, en particulier Noël et d’ici très peu la fin d’année.

D’un côté, les soubresauts des acteurs politiques surtout ceux évoluant dans le camp de l’opposition nous donnent le tournis parfois même le vertige. Pris en embuscade par les agissements de certaines têtes brulées, le peuple ne sait plus sur quel pied danser. De l’autre, dans le sérail de la majorité, proche du pouvoir, on perd le Nord à travers les comportements de certains membres de la formation censée être fidèle autour du Chef. En tout cas, la « trêve des confiseurs » tant espérée se fait désirer. De son côté, le Gouvernement semble se faire attendre. Reconduction ou non de son Chef ? Des membres du Gouvernement, qui vont partir ? Quelles nouvelles têtes ? Des observateurs redoutent de l’implication de trop des tractations ou de la bousculade au portillon qui à terme met mal à l’aise le locataire d’Iavoloha. De toute manière, le Premier ministre et les membres de son Gouvernement assureront la direction des affaires courantes, comme il se doit, jusqu’à la nomination des nouveaux membres. Seul le Chef de l’Etat Rajoelina, nouvellement réélu, saura la date et le contenu de la nouvelle équipe gouvernementale.

Un rayonnement culturel et économique. « Malgré l'ère numérique qui transforme nos modes de communication, Madagascar continue de défendre la valeur des timbres-poste », a annoncé Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des télécommunications, lors de la sortie officielle de nouveaux timbres avant-hier. Il a souligné qu' « un million de timbres sont encore diffusés annuellement dans le pays ». La Paositra Malagasy confirme que l'utilisation des timbres reste élevée, offrant une solution pratique tant pour les envois nationaux qu'internationaux. 

Un rendez-vous hip-hop afin de soutenir les bonnes actions de l’association « Toko Telo ». Les responsables au sein de La Teinturerie, sise à Ampasanimalo, ont concocté une affiche luxueuse pour un concert caritatif qui aura lieu ce soir à partir de 17h. Ainsi, Double’NN, l’un des rappeurs de style « Underground », performera à cette occasion. Cet évènement va sans doute faire plaisir aux puristes, tout en participant à des actions caritatives. Toutes les recettes seront versées à ladite association afin qu’elle puisse poursuivre ses actions sociales auprès des orphelins et des gens les plus démunis. Aussi, Double’NN ne touchera à cette occasion qu’un cachet symbolique qui sera versé entièrement au centre « Toko Telo », explique-t-on. 

Le Premier ministre Christian Ntsay a déposé sa démission ainsi que celle de son Gouvernement en milieu de cette semaine. L’opinion attend désormais de savoir quel nom sera retenu par le Président de la République pour être le nouveau patron de la Primature. Le suspense pourrait n’être levé qu’en début d’année prochaine, pour cause de trêve pour les fêtes de fin d’année.

En parallèle, d’autres nominations également importantes sont attendues. A savoir les noms des plus proches collaborateurs du Chef de l’Etat à Iavoloha. En première ligne figure notamment son directeur de cabinet civil ainsi que le secrétaire général de la Présidence. Mais il y a également les différents directeurs. Il faut savoir que les personnes qui l’entourent sont importantes pour réaliser ce qu’il veut faire.

Les recherches menées par la Gendarmerie pour retrouver les traces des bandits qui ont attaqué un taxi-brousse au PK12, dans la localité de Manjakameva, Commune rurale d'Ambondromamy,ont porté leurs fruits. Elles ont récemment abouti sur les arrestations musclées de présumés coupeurs de route. Armé et cherchant à tuer les gendarmes venus les arrêter en leur tirant dessus, l'un de ces derniers a été finalement éliminé.

La une du 22 décembre 2023

Publié le jeudi, 21 décembre 2023



 Bien parti pour rester ? C’est la question que s’interrogent les observateurs de la vie publique malgache dernièrement après la démission du Gouvernement. En effet, Ntsay Christian, Premier ministre, a pris la décision de mettre fin au mandat de son équipe gouvernementale. Lors du Conseil des ministres au Palais d’Iavoloha mercredi, il a présenté sa lettre de démission ainsi que celles de tous les membres de son Gouvernement. Ce conseil était le premier dirigé par le Président Andry Rajoelina après sa réélection, marquant également le dernier pour l'équipe de Ntsay Christian. Le Président a réagi rapidement en émettant le premier décret de son nouveau quinquennat. Ce décret a accepté la démission du Gouvernement tout en chargeant le Premier ministre et les ministres démissionnaires de gérer les affaires courantes.
Après cette démission, la nomination du prochain Premier ministre est attendue. Ntsay Christian rallongera-t-il son record de longévité ? Lui qui bénéficie du soutien indéfectible et inébranlable du Président de la République. Faut-il rappeler que Ntsay Christian est le numéro Un du Gouvernement sans discontinuité depuis 2018 durant le régime HVM. Il été reconduit par Andry Rajoelina en 2019 et durant les divers changements de Gouvernement pendant son premier quinquennat. La balle est entre les mains des députés de la majorité. "Le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l'Assemblée nationale", dispose pour rappel l'article 54 de la Constitution. Si le ciel est bleu entre Ntsay Christian et le Président réélu, les relations entre le Gouvernement Ntsay Christian et la Chambre basse n'ont pas toujours été au beau fixe. Le Gouvernement a échappé de peu à une motion de censure, il y a quelques années. Et depuis, les relations sont électriques entre l'Exécutif et Tsimbazaza. Par peur de se fritter, les deux entités évitent depuis, de se faire face lors de séance de questions- réponses. En coulisses en tout cas, les tractations sont déjà en cours. Il faut souligner que le dernier mot appartient toujours au Président de la République dans les nominations. Et Ntsay Christian bénéficie à ce titre de la confiance du Chef de l'Etat récemment réélu. Aucune tension ne semble d'ailleurs visible entre les deux hommes jusqu'ici. Il ne serait ainsi pas étonnant de voir l'actuel locataire du Palais de Mahazoarivo d'être reconduit si l'on se base uniquement sur ce point. Après, d'autres critères pourraient rentrer en ligne de compte. Par exemple, le bilan du Gouvernement. A ce jeu, le Gouvernement Ntsay Christian a son mot à dire, ayant instauré notamment un climat de stabilité politique et ayant permis la tenue d'une élection présidentielle dans le calme et l'apaisement. Trêve des confiseurs oblige, le suspense pourrait n’être levé qu’au nouvel An.
La Rédaction

Le trépied du salut !

Publié le jeudi, 21 décembre 2023


Le Président de la République, sitôt investi ce jour du 16 décembre à Mahamasina, au stade Barea, jeta les bases des actions à entreprendre  pour le compte du second mandat qu’il a l’honneur de diriger. Le social, l’industrialisation et la gouvernance tels sont, d’après les consignes du Chef de l’Etat Rajoelina Andry nouvellement intronisé, les trois fondements, à la base, sur lesquels s’érigent les stratégies de développement pour sauver le pays. Des directives phares auxquelles le nouveau Gouvernement aura la lourde et la noble tâche de réaliser. Des consignes à trois volets auxquelles le Président Rajoelina ne compte jamais transiger encore moins plaisanter. Un ouvrage d’art sinon une tour à trois pieds. Celle de l’ingénieur français Alexandre Gustave Eiffel dont les travaux ont été achevés le 31 mars 1889 après deux ans de travaux qui culmine à 300 m à Paris fait vivre la ville de Paris. Erigée dans le cadre de la Foire universelle de 1889, la Tour Eiffel, une des Sept merveilles du monde, attire des millions sinon des milliards de visiteurs au grand plaisir de la Capitale française. La « tour » que le Président Rajoelina veut ériger aura trois pieds qui porteront haut le salut du pays. N’importe quel ingénieur en construction capé et expérimenté saura bâtir un ouvrage d’art à trois pieds. Notons que la Tour Eiffel est supportée par quatre pieds.
Le social ? Un domaine auquel le Chef de l’Etat Rajoelina accorde une importance toute particulière. Le souci pour dynamiser le volet social comporte en lui l’essence même de la bataille pour redresser le pays. Il accorde de vifs intérêts sur tout ce qui touche le « sosialim-bahoaka ». Très sensible aux conditions vulnérables dans lesquelles la grande majorité de la population vit, le couple présidentiel se donne toutes les peines pour venir en aide au « vahoaka ». Il a annoncé la couleur dès la proclamation des résultats définitifs. Ce sera la priorité entre toutes. D’ailleurs, Rajoelina de préciser que le Gouvernement qu’il va former aura la tâche principale et essentielle de veiller aux besoins vitaux de la masse populaire. C’est un des critères de base dans le choix ou dans la nomination d’un membre de Gouvernement.
L’industrialisation. Le choix s’explique en soi ! Le pays préconise l’accélération de la mise en place des unités industrielles de production afin de relancer encore plus vite l’économie nationale. Des efforts dans ce sens ont été déjà déployés sinon dynamisés et diligentés par le département de l’industrie, du commerce et de la consommation. La stratégie consiste à créer les bases industrielles nécessaires à satisfaire les minima des besoins de la population s’inscrivant dans le processus de l’ODOF. Des fruits des efforts apparaissent déjà.
La Gouvernance. En effet, le souci de la bonne gouvernance tient une place de choix auprès du Chef de l’Etat. Lors de son allocution du 16 décembre, jour de son investiture, le Président fraichement « sacré » a martelé qu’il ne tolérera à aucune dérive de délinquance financière ni aucun délit de corruption. La bonne gouvernance trônera sur tout l’ensemble de la direction des affaires nationales. Gare à celle ou celui qui s’aventurera à commettre ce genre de crime.
Bâti sur trois pieds, le régime de Rajoelina tient à sauver la Nation.
Ndrianaivo
 


Le nouveau président de l’Ordre national des infirmiers de Madagascar (ONIM), Andrianarison Jean Aimé Botosera, alias John Love, prend le taureau par les cornes. La passation de pouvoir entre lui et son prédécesseur, Urbain Antoine Rakotonirina, a eu lieu hier dans le bureau de l’ONIM, situé sur la route de Fort-Voyron. Il s’agissait d’une cérémonie qui s'est déroulée en toute simplicité, honorée par la présence des autorités locales, des syndicats et associations de paramédicaux ainsi que des représentants du ministère de la Santé publique.
Après 2012 et 2016, aucune élection n’a été conclue que cette année au sein de l’ONIM. La passation de service entre les deux hommes s’est déroulée dans la fraternité. Durant sa prise de parole, le nouveau homme fort de l’ONIM prévient tous les usurpateurs de fonction et notamment les universités privées qui vendent des diplômes aux charlatans. « Je me laisserai pas faire aussi facilement malgré les intimidations émises à mon encontre depuis quelques jours après les résultats du vote. Je fais appel aux Forces de l’ordre afin de collaborer avec nous dans cette grande réforme. A cet effet, je mets en garde ces soi-disant instituts privés qui vendent des diplômes aux jeunes non bacheliers pour devenir infirmiers. Idem pour ces cliniques ou cabinets médicaux privés qui forment des proches pour travailler chez eux, au lieu de recruter des infirmiers qualifiés pour faire ce métier. L’ONIM ne restera pas de marbre devant ces gabegies. Vous êtes prévenus car nous allons faire des ratissages jusqu’aux différents quartiers », prévient le nouveau président de l’ONIM.
Pour lui, le but est de remettre les infirmiers à la place qu’ils méritent. Son prochain objectif est de poser la première pierre dans le cadre de la construction de la Maison des infirmiers, le 12 janvier 2024. Cette infrastructure est prévue être inaugurée le 12 mai 2024 au plus tard. Rappelons qu’à Madagascar, 61 % des infirmiers dirigent des centres de santé de base, niveau I ou niveau II dans les zones rurales. Autrement dit, un infirmier soigne 9.000 personnes au lieu de 3.000. John Love sollicite ainsi l’aide de l’Etat afin de pouvoir recruter davantage d’infirmiers.
E.F.



Déférées tout au long de la journée du mercredi dernier, les 16 personnes, des civils mais aussi 9 membres des Forces, ont eu à répondre de leurs actes devant le procureur d'Ankazobe à propos des accusations qui pesaient sur elles à propos de cette série d'enlèvements, lesquels ont stigmatisé les habitants d'Ankazobe au cours de ces deux derniers mois. Une partie des suspects avaient été arrêtés s'ils n'ont pas été éliminés, bien avant le reste ne leur emboîte le pas. Leurs auditions s'étaient prolongées jusqu’au petit matin, hier. Au terme de ces longs interrogatoires, le Parquet du Tribunal de première instance d'Ankazobe a décidé de placer sous mandat de dépôt les six militaires ainsi que les trois gendarmes impliqués dans l'affaire à la maison de force à Tsiafahy. Ces derniers seraient notamment les pourvoyeurs en munitions des ravisseurs. Ces bandits ont reçu des premiers 64 balles de calibre 7,62 mm, donc utilisées sur des fusils kalachnikov.
Par ailleurs, deux maires de Communes rurales sises à Ankazobe et deux civils ont été incarcérés provisoirement à la prison de cette même ville d'Ankazobe pour complicité. Enfin, 3 autres civils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Dans l'attente des prochaines comparutions des incriminés, mais dont aucune date n'a été encore avancée, on peut dire que l'étau s'est, du coup, resserré autour du réseau. A preuve, il ne reste plus actuellement que deux otages entre les mains de ces ravisseurs, c'est-à-dire les autres bandits, qui ont pu encore échapper à ces coups de filet des Forces de défense et de sécurité. Ces Forces sont maintenant en train d'intensifier les recherches pour retrouver les traces des victimes, mais naturellement aussi de leurs geôliers.
D'ores et déjà, une lueur d'espoir afin que ces gendarmes et ces militaires parviennent à leur but, pointe à l'horizon. Selon une information de la Gendarmerie, les ravisseurs auraient été identifiés. "Il n'est plus qu'une question de temps pour que nous puissions mettre la main dessus", commente une source auprès de l'EMMOFAR à propos de ces bandits qui séquestrent encore les deux victimes.

Pour revenir justement au développement inouï de l'enquête, et pour que ces gendarmes et autres militaires engagés dans l'opération aient pu parvenir à ce résultat, il faut dire qu'ils ont obtenu des renforts spécialement dépêchés de la Capitale. L'engagement de ces renforts sur le terrain, à Ankazobe, a permis d'accentuer à la fois le rythme de leur action sur le théâtre de l'opération mais aussi la pression pour que les membres du réseau aient pu être démasqués les uns après les autres en un laps de temps assez réduit.

Et preuve à ce succès, la situation se normalise progressivement pour que les habitants puissent vaquer à leurs occupations quotidiennes à Ankazobe. D'ailleurs, on peut dire que c'est un pari gagné ou presque pour le commandant de la Gendarmerie, le Général Andry Rakotondrazaka, qui a juré de mettre la main sur les incriminés dans l'affaire, et ce, morts ou vifs. Une déclaration qu'il a officiellement faite à Ankazobe, il y a à peine une semaine de cela.

Franck R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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