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Le ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Naina Andriantsitohaina, a souligné l'urgence d'une transformation urbaine en vue de propulser la croissance économique et d'éradiquer la pauvreté dans les villes malagasy, hier à Anosy. Cette vision  se matérialise à travers un plan stratégique visant à fournir des emplois de qualité, un logement décent, ainsi que des services et une qualité de vie améliorés pour les citoyens. Selon un communiqué de la Banque mondiale, les villes malagasy génèrent une part significative du Produit intérieur brut (PIB), 3/4 au niveau national et 44% à Antananarivo, mais ne parviennent pas à optimiser leur contribution à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. En effet, l'urbanisation rapide des villes du pays s'accompagne de défis majeurs tels que les solutions en  manque de planification adéquate, de financement suffisant et de coordination efficace pour répondre aux besoins croissants en emplois décents, en logements et en infrastructures urbaines. La revue de l'urbanisation de Madagascar publiée  par la Banque mondiale, hier, met en lumière les solutions à entreprendre en matière de fourniture de services d'infrastructures, une prévalence élevée de l'informalité dans les emplois et le logement, ainsi que la menace  des catastrophes naturelles liées au changement climatique. Face à ces défis, la Banque mondiale propose quatre piliers d'intervention  pour exploiter le potentiel d'urbanisation du pays. Il s'agit notamment de renforcer les politiques nationales de développement urbain, de mettre en œuvre un cadre politique coordonné au niveau national, d'accroître les investissements en faveur d'infrastructures et de services urbains résilients, et d'améliorer la performance institutionnelle des villes. Atou Seck, représentant de la Banque mondiale à Madagascar, souligne l'importance  de ce moment dans le processus d'urbanisation de Madagascar. Il met en avant l'engagement de la Banque mondiale à accompagner le Gouvernement  et les villes du pays dans leur quête de développement durable et de résilience face aux défis urbains. Cette initiative  requiert une coordination sans faille entre les différents acteurs, tant au niveau national que local. Elle appelle à des réformes politiques concertées visant à améliorer la viabilité fiscale, environnementale et sociale des villes malgaches, tout en promouvant une décentralisation accrue des fonctions et des ressources vers les municipalités urbaines. La transformation urbaine en cours à Madagascar représente une opportunité unique de façonner un avenir plus prospère et plus équitable pour l'ensemble de la population. Avec un engagement ferme et une collaboration efficace entre le Gouvernement, la Banque mondiale et d'autres partenaires de développement, Madagascar est sur la voie d'une urbanisation durable qui bénéficiera à tous ses citoyens.

Carinah Mamilalaina




Un fil conducteur. Le développement des villes et leurs perspectives de croissance nécessitent un Plan d’urbanisme de détails (PUDé). L’élaboration ou la révision de ce plan se fait suite à l’initiative des Communes ou celle du groupement de Communes, présentant des intérêts économiques et sociaux communs. En fait, une structuration s’avère indispensable pour le grand Tanà, lequel pèse lourd dans le paysage démographique et économique de Madagascar. La Banque mondiale estime à 44 % le poids dans le Produit intérieur brut (PIB) national de la ville d’Antananarivo. Ce poids économique résulte de différentes activités économiques, mais appelle également une structuration territoriale importante.
Dans le cadre du Projet de développement urbain intégré et de résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR), le PUDé pour la zone d’intervention couvre un territoire de 2.000 ha et héberge plus de 500.000 habitants. Ces derniers sont issus du 1er et du 4ème Arrondissements de la Municipalité d’Antananarivo et des Communes périphériques, à savoir Bemasoandro, Anosizato-Andrefana et Andranonahoatra. La co-construction faisait partie des termes de référence mis en place préalablement par le projet. « La Direction générale de l’aménagement du territoire du ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire (MDAT) l’a placée au cœur de la méthodologie. Elle a demandé à ce que tous les aménagements et les projets retenus dans le PUDé soient issus des choix des populations concernées », souligne Haja Rasolofojaona, coordonnateur de PRODUIR. L’implication des personnes, de tous les acteurs et des communautés concernés constitue l’une des philosophies plébiscitées par le MDAT dans cette structuration.
L’élaboration du PUDé suit un processus qui découle de plusieurs autres documents stratégiques. Le document fixe les orientations stratégiques de l’agglomération et tient en compte les stratégies nationales et régionales de développement. Il soutient dans une perspective de dix ans les règles d’utilisation du sol. Ainsi, après la phase de diagnostic, plusieurs niveaux de concertation ont été mis en place. Il s’agit de l’organisation d’une concertation technique afin d’élaborer les grands principes d’action à mettre en place. Celle-ci a été portée au niveau des autorités municipales et des projets ont été co-construits avec les représentants de la population dans les 61 Fokontany que comptent la zone d’intervention de PRODUIR. Le PUDé sera un document inclusif.
Recueillis par P.R.
 
 



Un concert qui réveillera des souvenirs. Un groupe qui s’est fait rare dans la Capitale depuis quelques mois est de retour sur une grande scène pour célébrer ses 35 années de scène. Son dernier concert remonte au mois d’aout 2023 lors d’un concert en avant-goût dans le cadre de cette grande célébration. Il s’agit du groupe légendaire Rebika. En cette période pascale, Heritiana et sa bande effectueront une prestation au théâtre de verdure d’Antsahamanitra. Ils donnent rendez-vous le lundi de Pâques, 1er avril à partir de 14h 30. Une grande occasion de montrer au public que malgré ces quelques décennies qui se sont succédé, Rebika est toujours au top de sa forme. Le groupe, dont les membres seront au grand complet à cette occasion, ont promis de livrer une intense prestation du début jusqu’à la fin du show.
Avec les chansons et ballades romantiques, les spectateurs, et surtout les spectatrices, seront encore sans nul doute sous le charme et le charisme du groupe Rebika. Les tubes « Ento », mais aussi « Ngeza makadiry » ou encore « Anirotra » seront certainement repris en chœur par des fans qui connaissent les paroles sur le bout des doigts. Avec Rebika au grand complet, le public peut s’attendre à un concert de très haut niveau, digne de ses attentes. Entre le groupe et les spectateurs, le courant passe toujours. L’audience aura à cette occasion une sensation de retour au bonheur, en pensant à la période d’adolescence et de jeunesse durant laquelle les textes du groupe prônaient la joie de vivre et l’optimisme dans la vie sentimentale. « Ce sera comme au bon vieux temps. On promet un moment musical surprenant, inattendu et envoûtant. On continuera à satisfaire le public avec des chansons qui ont fait la renommée du groupe. Nous sommes prêts, on n’attend plus que vous - les spectateurs », annonce Tonton Pa.
Avec ses 35 ans de carrière, ce groupe mythique ayant bercé plusieurs générations cultive toujours la proximité avec ses fans. Un lien que les membres de Rebika a su tisser lentement au fil de ses concerts et à travers ses albums. Les ballades romantiques du groupe devront une nouvelle fois opérer pour le plus grand plaisir des admirateurs qui le suivent depuis toujours. Au cours de ses quelques décennies de carrière artistique, Heritiana se sa bande ont marqué de son empreinte l’histoire de la musique malagasy, en enregistrant des succès retentissants. Le public a hâte de les revoir au grand complet à Antsahamanitra.
Si.R

La Une du 26/03/24

Publié le lundi, 25 mars 2024

Les Amavubi maîtrisent les Barea sur leur terrain. En effet, le deuxième match des Barea de Madagascar, dans le cadre du tournoi amical international, s’est déroulé à Mahamasina hier après-midi à 16h. Les protégés de Romuald Rakotondrabe, en quête d'une deuxième victoire après la rencontre avec les Burundais, vendredi dernier, ont cette fois-ci trébuché face aux Amavubi  Rwandais.

Le coach Rôrô a procédé à quelques changements au niveau du portier, des défenseurs, et des milieux.  Les Barea ont réalisé totalement un « non-match » hier.

Vers midi hier, le quartier de Tsianaloka, sis en plein centre-ville de Toliara, a été secoué et endeuillé par un assaut meurtrier de bandits. En effet, une femme de 29 ans, cet ancien agent de recouvrement au service d'un négociant indien local de PPN, a payé de sa vie de cette agression. La victime a reçu des balles à la fois dans la région du cœur et dans le crâne. D'après la Police, celle-ci a été perpétrée par deux individus armés et venus à bord d'une motocross. Ces derniers ont ensuite réussi à prendre la fuite avec le sac contenant de l'argent liquide mais dont le montant n'a pas été communiqué. Cependant, et de source officieuse, la somme volée s'élèverait à 5 millions ariary. Il s'agit du versement que la victime a eu la mission de collecter l’argent auprès des détaillants du quartier.

Les villes de Toamasina et Taolagnaro sont de nouveau sous les eaux, et ce malgré le fait que la population peine à se relever après la récente inondation. Une situation qui est causée par des pluies incessantes qui s'abattent sur la Grande île depuis dimanche. Selon le directeur du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes, le Général Elack Andriankaja, des sites d’hébergement sont déjà mis en place pour accueillir les sinistrés à Taolagnaro. Des routes sont coupées dans la Région d’Anosy, tandis que les cours sont suspendus pendant quelques jours dans la Circonscription scolaire (CISCO) de Toamasina I. Ainsi, selon une information locale, il s'avère que beaucoup de personnes seraient atteintes de maladies de la peau, engendrées par les eaux stagnantes. Parallèlement à cela, il est quasiment impossible de circuler dans la ville. Les activités de la population tournent au ralenti. Certes, Madagascar a été plus ou moins épargné par les cyclones, mais l’inondation a fait plusieurs victimes et laissé d’importants dégâts matériels, selon toujours le directeur général du BNGRC.

Une semaine de silence, d’écoute, de recueillement, de méditation et d’adoration. La semaine sainte a débuté avant-hier, dimanche des Rameaux, pour les chrétiens. Pour les catholiques, elle précède Pâques et constitue la dernière partie du Carême. Il s’agit de l’un des temps forts de l’année liturgique pour les chrétiens, qui commémorent à la fois l’arrivée de Jésus à Jérusalem, son arrestation, sa mort et sa résurrection. La semaine inclut le jeudi et vendredi saints, durant lesquels une messe spéciale se tient dans les temples et églises. Elle s'achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques. 

Nouvelle stratégie

Publié le lundi, 25 mars 2024

Le combat contre la corruption ne se fait pas en un tour de main ! Une lutte de longue haleine qui s’inscrit dans le long terme qui exige patience, ténacité et surtout une remise en cause permanente de la tactique pour une nouvelle stratégie.

L’équipe dirigée par Sahondra Rabenarivo au sein du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) ne baisse pas les bras. Un peu désemparés voire déçus par la tournure des évènements politico-administratifs tendant à étouffer systématiquement certaines malversations liées à la grande corruption, la présidente du CSI Sahondra Rabenarivo et consorts ne comptent point céder. Ils foncent dans le tas et remettent sur les rails l’échafaudage d’une nouvelle stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (SNLCC) dont le mandat de dix ans arrivera à expirer en 2025. 

Dans un développement marquant, WeLight a annoncé avoir électrifié 100 villages supplémentaires à Madagascar au cours de la dernière année, portant ainsi leur total à plus de 100 sites opérationnels dans le pays. Cette réalisation remarquable place cette entreprise sur la bonne voie pour atteindre son objectif ambitieux de fournir une énergie durable et renouvelable à 170 communautés, touchant ainsi 40.000 foyers et impactant directement la vie de 200.000 personnes d'ici la fin de juillet 2024.

Fil infos

  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
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  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

A bout portant

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