Hausse du prix du carburant, augmentation des frais de transport, celle du tarif de l’électricité et du charbon, sans oublier les produits de première nécessité qui deviennent de plus en plus chers chaque jour. Cette année, une inflation  galopante n’a pas du tout épargné la population malagasy. Pour différentes raisons, l’Etat malagasy a dû prendre certaines décisions pour pouvoir remédier à des situations spécifiques.

Carburants : une augmentation moyenne de 10 % sur tous les produits
Cher payé ! En une année, le coût des produits pétroliers a augmenté de 10 % en moyenne. Effectivement, l’année dernière, à la même période, l’Etat a entamé des négociations avec les distributeurs étant donné qu’ils ne recevraient plus de subventions à partir de là. Durant ces séances de discussion, notamment durant trois mois, les prix à la pompe ont été gelés. Toutefois, en janvier dernier, le pétrole est revenu plus cher sur le marché international. Les compagnies pétrolières ont enregistré une perte de plus de 30 milliards d’ariary. Face à cette situation, une hausse constante a été opérée depuis le mois de mars pour leur permettre de récupérer leur dû.

« La hausse aurait dû être entre 500 et 1000 ariary. Toutefois, pour préserver les consommateurs, nous avons décidé de répartir par tranches les augmentations », avait déclaré Lantoniaina Rasoloelison, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, en mars dernier. Les hausses se sont alors enchaînées au fil des mois, soit huit augmentations en tout. Et en un an, le litre de l’essence est passé de 3 840 à 4 200 ariary. Pour le gasoil, le prix a varié de 3 190 à 3 550 ariary, et le pétrole de 2 370 à 2 630 ariary. Par rapport à l’année dernière, la hausse a doublé en passant de 120 à 360 ariary. L’année 2019 risque d’être encore assez rude vu qu’il n’y a pas de délai d’échéance pour le réajustement des prix.     

Publié dans Economie

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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