Effective dans deux Tribunaux depuis juin 2018. La liberté surveillée (LS) fait partie des mesures et peines alternatives initiées par le ministère de la Justice, en collaboration avec divers partenaires. C’est un projet pilote lancé en 2014, mais la Loi 2016-018 confirme son officialisation depuis août 2016. Cette obligation judiciaire s’applique aux mineurs détenus, déjà condamnés ou encore prévenus. Selon les statistiques émanant de l’association ‘‘Grandir Dignement’’, plus de 300 enfants en conflit avec la loi en ont bénéficié entre 2014 et 2019, dont la majorité se trouve à Antananarivo. Actuellement, 76 jeunes détenus âgés entre 13 et 18 ans sont sous LS, suivis aux Tribunaux de première instance d’Anosy et d’Antsiranana. « Les profils des bénéficiaires de cette mesure, constitués de prévenus à 95% et de condamnés à 5%, sont diversifiés. La plupart d’entre eux ont été incarcérés suite à des vols simples tandis que d’autres sont épinglés à cause de violences contre des personnes ou encore par d’autres infractions, dont la drogue », avance Arthur Bourgogne, assistant de coordination auprès de  ‘‘Grandir Dignement’’. « Les mineurs de sexe féminin font partie des bénéficiaires d’autant plus qu’elles sont incarcérées avec les adultes dans la maison centrale », ajoute ce responsable.

Publié dans Economie

Place au second sujet brûlant. Après avoir négocié la baisse des prix à la pompe, l’Etat va s’attaquer aux contrats d’approvisionnement de la JIRAMA, société nationale d’eau et d’électricité, à partir de la semaine prochaine. « Les négociations ont déjà  commencé mais nous devons encore passer par une dernière étape avant de finaliser complètement ces nouveaux contrats entre les fournisseurs et la JIRAMA. En tout cas, nous nous assurerons de préserver les intérêts des différentes parties concernées », a soutenu Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, hier, lors de la signature de l’arrêté ministériel sur la nouvelle structure des prix  à la pompe, à Ampandrianomby. Pour rappel, durant la semaine de l’énergie, au mois de mars dernier, le ministère a réussi à convaincre les fournisseurs de la Jiro sy  Rano malagasy à établir de nouveaux contrats.

Publié dans Politique

Le consensus trouvé entre l’Etat malagasy et les opérateurs pétroliers a constitué l’actualité hier.  Au soir de mercredi dernier, le prix à la pompe du pétrole lampant, du gasoil et de l’essence et du diesel a été revu à la baisse. De cette manière, l’État souhaite pouvoir redonner du pouvoir d'achat aux ménages. Corollaire de cette décision,  « l’Etat ne paiera plus, dès cette année, un ariary de subventions aux compagnies pétrolières comme c’était le cas depuis de trop nombreuses années ». C’est ce qu’affirme la ministre porte-parole du Gouvernement, et non moins ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo. D’après ce membre du Gouvernement, l’année dernière, ces subventions ont été de l’ordre d’environ 150 milliards d’ariary à 240 milliards d’ariary annuels. L’économie faite grâce à l’arrêt des subventions aux pétroliers devra ainsi servir à la réalisation des projets du Président de la République visant notamment à l’amélioration des conditions de vie des malagasy. En outre, d’après toujours le porte-parole du Gouvernement, l’arrêt des subventions aux pétroliers s’accompagnera d’une autre décision tout aussi importante.

Publié dans Politique
jeudi, 20 juin 2019

L’Egypte des pharaons

L’Egypte, pays des millénaires, s’apprête à accueillir la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du 21 juin au 19 juillet 2019. Le pays recevra les hôtes de marque, les élites du ballon rond du Continent noir. Les « pépites » du football africain brilleront sur les pelouses égyptiennes.  A coup sûr, l’Egypte ne manquera pas d’étaler dans tous ses états son talent de pays hôte. Les pharaons se réveillent ! Parmi les pays les plus titrés sinon le mieux couronné de la CAN, avec sept coupes « en poche », le pays des pharaons fera le maximum de lui-même pour garantir la sécurité des participants et offrir la meilleure condition pour la sérénité des jeux. Souvent exposée au risque d’actes de terrorisme, l’Egypte confie la responsabilité des compétitions à des organisateurs professionnels de haut vol qui ne transigeront point sur la mise en condition des dispositifs stricts et pointilleux pour assurer la sécurité des sites d’accueil et les stades où les matches devront se dérouler. Pour leur part, les hauts responsables de la CAF dont le siège se trouve en Egypte même sous la direction du malagasy Ahmad prendront aussi tous les dispositifs nécessaires afin de parvenir à une Finale sans faille du sport-roi.

Publié dans Editorial

Fil infos

  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
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  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
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  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
  • Elections sénatoriales - Feu vert du Gouvernement pour la date du 11 décembre 
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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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