Les directives émanant du Chef de l’Etat Andry Rajoelina ainsi que du ministre de l’Agriculture sont claires à propos de la circulation des biens et des marchandises dans le pays, en pleine période de Covid-19. Que personne ne doive faire aucune restriction à son transport. Pourtant, la situation observée récemment sur certaines routes nationales risque bien de contredire le numéro Un de la nation. Car malgré tout, des barrages visant à empêcher les camions de marchandises de continuer leur route ont été quand même érigés, dans certains grands axes. Ces barrages seraient parfois le fait d’un  maillon de la chaîne en matière de surveillance et de sécurité.
C’est le cas sur l’axe RN1. Le député de Madagascar Fetra Rakotondrasoa est récemment monté au créneau pour dénoncer ces barrières destinées à bloquer des camions de marchandises, ou du moins un convoi entier en provenance de la Région de l’Itasy. Or, ces poids lourds transportent des vivres comme du riz, des légumineuses, etc… prévus pour le ravitaillement de la Capitale. « Il ne fallait pas retenir ces camions sous peine de voir la Capitale être confrontée à de graves pénuries ou autre danger potentiel encore », clame le parlementaire. Une source d’information locale rapporte, en guise d’exemple de ce non- respect des directives, qu’une faction des Forces de l’ordre aurait empêché un convoi de poids lourds de poursuivre leur chemin à Ankadinondry Sakay.
A propos, les transporteurs sont autorisés d’office à prendre la route s’il s’agit bien sûr d’acheminer des marchandises prévues pour la consommation de la masse. Pour les autres usagers de la route, il faut une autorisation spéciale. Le Centre de commandement opérationnel du Covid-19 à Ivato est vraiment pris d’assaut par les demandeurs d’autorisation de circuler. D’après une information récente, une centaine de demandeurs  y soumettent leurs dossiers. « Le seul problème, c’est qu’il faut attendre trois heures avant qu’on puisse obtenir son autorisation », déplore un petit exploitant de ferme dans le nord de la Capitale.
Franck R.


Publié dans Société
mercredi, 25 mars 2020

La une du 26 mars 2020

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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