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Elle est peut-être encore méconnue des mélomanes malagasy. Cependant, Juliette Magnevasoa, originaire de Mananjary et résident en France, a déjà conquis le cœur du public français depuis quelques années avec son folksong. Ce mois, elle est de retour dans son pays natal pour partager sa musique. Interview. 
La Vérité (+) : Pouvez-vous nous raconter votre entrée sur la scène musicale ?
Juliette Magnevasoa (=) : J’ai commencé à écrire des chansons en 2018. J’étais dans le duo Pauline & Juliette depuis quatre ans, et alors que nous travaillons principalement des reprises, le projet d'un premier album nous amène vers l'écriture. Je l'expérimente en basque et cela me plaît. Toutefois, très vite, je ressens le besoin de coucher les mots sur papier en français, ma langue maternelle. C'est là que commence une création plus personnelle : j'aime prendre un stylo, une feuille et ma guitare, pour parler de mes interrogations sur le monde qui m'entoure.
(+) : Quel était le déclic ?
(=) : J'avais, à l'époque, tout juste 20 ans. Des tas de questions, existentielles notamment, me traversent. Rapidement, une s'impose : dans quelle mesure les rencontres que l'on fait, font de nous ce que nous sommes ? C'est à ce moment que je me découvre une passion pour les chansons hommages. C’est-à-dire, dépeindre la relation que j'ai à un proche qui m'est cher, et le sublimer en chanson. J'aime jouer avec les mots afin de trouver la manière la plus simple, parlante et poétique, pour raconter le lien.
(+) : Etant jeune, où est-ce que vous puisez vos inspirations ?
(=) : J'évoque mes relations familiales, j'aborde le sujet d'adoption, parce qu'elle est centrale dans notre famille. J'écris sur le lien amoureux également, l'amour toxique, ou bien la peur de l'engagement. Il m'arrive aussi de retranscrire ce que je peux observer du monde qui m'entoure. Il s'agit donc d'une écriture nourrie par un besoin d'expression fort. C'est dans cette mesure que ces chansons ont quelque chose d'un journal intime : elles sont mon jardin, que je ne souhaite plus secret.
(+): Pourquoi avez-vous choisi la musique parmi d’autres activités ?
(=) : Il me semble important de partager ces chansons, parce qu'elles viennent questionner la manière dont on s'attarde à l'entretien de nos relations, de façon à ce qu'elles soient, et restent qualitatives. La question de savoir dans quelle mesure est ce qu'elles font de nous ce que nous sommes, ou en l’occurrence ici, de moi ce que je suis, j'y ai trouvé les réponses à l'intérieur de moi, grâce à l'écriture justement. Prendre le temps d'expliquer ce qui me relie à tous ces proches, qui comptent tant dont je parle, m'a permis inévitablement de mieux comprendre le lien que j'ai avec eux, et qui ils sont pour moi. Pour rappel, je suis étudiante en musicologie.
(+) : Le motif qui vous a le plus poussé de revenir à Madagascar
(=) : Venir jouer à Madagascar, c’est quelque chose de grandiose. D’abord parce jouer sur la terre de mes ancêtres c’est très porteur, mais aussi parce que j’ai la chance de venir y trouver des pièces supplémentaires du puzzle Juliette Magnevasoa. Pour cela, j’invite le public à venir nombreux à la Teinturerie d’Ampasanimalo ce soir à 21 h pour découvrir ma musique et partager cette joie de vivre dans une ambiance éclectique.
Si.R


La Force d'intervention de la police (FIP) venait de déclencher une action antikidnapping des plus musclées la nuit du 11 juillet dernier à Amparafaravola. Elle s'est traduite par un violent échange de tirs avec les ravisseurs, puis s'est finalement soldée par l'élimination d'un tristement célèbre ravisseur. Il serait le chef de bande qui fut d'ailleurs longtemps recherché. Et cette neutralisation est allé de pair avec un coup de filet, celui d'un jeune bandit de 21 ans. Ce dernier n'est autre que le fils de ce défunt chef de gang.
Mais revenons sur les circonstances ayant conduit la FIP sur les traces de ces kidnappeurs ayant mis à feu et à sang cette localité de l'Alaotra-Mangoro.
Tout a démarré par un renseignement qui a atterri entre les mains de la FIP comme quoi ces preneurs d'otage se sont retranchés dans le Fokontany d'Amparamanina. Sitôt informés et avec le feu vert de la Direction régionale de la sécurité publique, les éléments de la FIP s'étaient de facto mobilisés sur place le soir du 11 juillet dernier.
En lançant leurs recherches, les policiers ont fini par accrocher les assaillants dans le Fokontany de Mahakary.
Mais là, les bandits ont accueilli les policiers avec des tirs nourris, obligeant ces derniers à riposter avec poigne. D'ailleurs, c'était dans ces circonstances, et après des heures d'échange de tirs que le chef de bande a reçu mortellement les projectiles, et que son fils fut capturé vers 2h le matin suivant.
Par ailleurs, leurs complices ont profité de l'obscurité à la fois pour s'échapper et continuer de tenter de prendre en embuscade les hommes de la FIP. Dans le souci de les épargner du fait de la mauvaise condition dans laquelle ils risquaient de se trouver en mauvaise posture de combat, le commandant d'unité de la Police, a donc jugé sage d’opter pour un repli stratégique qui consistait à abandonner la poursuite des membres du gang ayant survécu au duel d'artillerie.
Franck R.



Brossez vos dents 3 fois par jour. Ce message des dentistes est inculqué aux enfants dès leur plus jeune âge. Toutefois, bon nombre de personnes ne peuvent le faire, pour diverses raisons. Pourtant, brosser les dents au moins 2 fois par jour s’avère indispensable, d’après un dentiste. Outre celui de la dentifrice, le choix des brosses à dents compte également pour assurer la santé bucco-dentaire. « La brosse à dents devraient être remplacée tous les 3 mois. Une brosse trop souple ou avec des poils usés ne peut pas bien faire son travail, même si nous utilisons une dentifrice répondant aux besoins bucco-dentaires », avance notre interlocuteur.
Outre la durée d’utilisation, la protection de la brosse à dents est aussi essentielle. « Nous avons l’habitude de laisser notre brosse à dents dans la douche après chaque utilisation, sans aucune protection. Des microbes ou autres saletés pourraient toutefois s’y installer, sans que nous nous en apercevions. Dans ce cas, la brosse à dents sert à absorber les microbes dans notre corps, au lieu d’assurer notre hygiène dentaire. Pour y remédier, je recommande une brosse à dents avec un étui de protection », informe le dentiste. Certaines marques, à l’exemple de Formula, répondent aux exigences, dont la dentifrice aux normes et des brosses à dents avec des capuchons, disponibles sur le marché local.
Notons que le brossage des dents suit des techniques et une durée recommandée. Il devra se faire au moins 2 fois par jour et pendant 3 à 5 minutes pour chaque brossage. Cela avec des mouvements rotatifs allant de la gencive jusqu’aux dents.
P.R.
 



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LA UNE DU 12 JUILLET 2023

La célébration officielle de la Journée mondiale de la population a eu lieu à Ambohidratrimo, hier. Le thème de cette célébration a été axé sur la promotion du genre. « Nous devons écouter la voix des femmes et des enfants. Ils tiennent une place importante dans le développement du pays. Les femmes constituent 51 % de la population malagasy », soutient la ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, Soafilira Princia, lors de son discours. Elle de poursuivre : « Nous devrions unir nos forces pour assurer le développement. Sur ce, il est important de laisser la population libre de porter ses points de vue sur ce thème ». 

Les efforts de Madagascar ont doublé en deux ans. Le pays est devenu une référence en matière de gestion des risques et des catastrophes en Afrique. Outre les efforts du Gouvernement à réduire les risques de catastrophes, les compétences des acteurs sont d'une grande aide pour la population, autant lors de l'intervention qu'au moment de la prévention. Cependant, ils ont encore besoin d'un renforcement des capacités par rapport à l'évolution de la situation dans le pays. 

« En tant que premier responsable de la gestion des risques et des catastrophes (GRC) dans la Grande île, le Bureau national de gestion de risque et de catastrophes (BNGRC) multiplie ses initiatives en organisant des ateliers afin d'augmenter le niveau de technicité des acteurs en GRC », s'explique le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, lundi dernier durant la cérémonie d'ouverture d'un atelier qui s'est déroulé à Ambodivona. 

10.000 hectares de rizières sont ensablées chaque année, soit une perte de 20.000 tonnes de paddy. Ce chiffre effrayant concerne la plaine de Marovoay. La situation ne fait qu’empirer d’année en année. L’année dernière, cette perte était estimée à 15.000 hectares. Ainsi, la politique d’autosuffisance alimentaire serait en danger à cause de ce cas de Marovoay, longtemps considéré comme un grenier à riz. 

L’ensablement des rizières est principalement dû à la déforestation et la désertification des collines et versants bordant la plaine. Les terres ferrugineuses ne sont plus retenues par aucune végétation et l’érosion emporte toute la terre arrachée des montagnes dans la plaine.

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Soyons unis …

Soyons unis pour lutter contre ceci. Soyons unis afin de réussir à cela. Chaque appel à l’union ou à l’unité comporte en soi un caractère divin tout au moins solennel. Sans vouloir pousser loin à l’enseignement des Saintes Ecritures par le biais des catéchèses ou des écoles de dimanche où l’on apprend, entre autres, que Dieu unit tandis que Satan divise. En effet, toute volonté prônant la vertu de l’unité ou de l’union vient de Dieu. Et toute tentative sinon tentation menant à la division ou à la séparation est l’œuvre du diable. L’unité ou l’union engendre une force, une énergie. La division ou la fracture affaiblit.

Cinq années après le début de ses activités, et 3 mois après l’annonce de son augmentation de capital en mars, qui lui permettait de doubler ses ressources investissables ainsi que son tour de table d’investisseurs, Miarakap entend bien accélérer ses activités et a signé en juin deux nouveaux investissements dans deux PME malagasy référents de leurs secteurs respectifs à savoir la Laiterie Maminiaina, dans la production et la distribution fromagère  et Okalou, dans l’organisation d'évènements grand public. Pour ce qui est de la Laiterie Maminiaina, l’investissement portera sur une structuration et un passage à l’échelle. Localisée à Antsirabe depuis sa création en 2009 et dirigée par Serge Randriamahefasoa, un entrepreneur malgache disposant d’un fort ancrage dans le triangle laitier, sa région natale, la Laiterie Maminiaina collabore aujourd’hui avec 750 éleveurs, emploie une cinquantaine de collaborateurs dans son usine, et distribue ses produits à travers un réseau de 8 points de vente dans la Capitale et à Antsirabe.

Un programme consacré uniquement à l’humour. Après une longue année d’attente, le festival du rire « Jôkôsô » arrive enfin à sa troisième édition. Actuellement, les organisateurs peaufinent les dernières préparations. Pour cette année, l’évènement est programmé du 11 au 14 octobre prochain. Vu le succès des deux éditions précédentes, ce festival du rire s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Comme à l’accoutumée,  il y aura plusieurs  spectacles assurés par une brochette de comédiens dans différents endroits de la Capitale, entre autres IKM Antsahavola, Alliance française d’Antananarivo à Andavamamba, Kudéta Urban Club à Anosy. 

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Editorial

  • Attention !
    Gare aux dérapages ! Prenez garde aux naufrages ! Attention aux chutes ! Les Barea ratent le coche en trois rencontres consécutives. Le dernier en prise avec la Zambie, avant-hier, fut le fiasco total. Les Zambiens écrasèrent nos jeunes par 5 buts à 1. Bilan : 0 point, une dernière en place en poule et goal-average de -10. Résultat : aucune qualification des Barea pour la Coupe d’Afrique des Nations mais surtout … une image du ballon rond malagasy ternie !

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