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La une du 18 mai 2024

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De la honte et du gâchis


La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.
De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement  le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens  et même ceux de La Réunion n’en doutèrent pas la fierté des habitants de la Grande île ayant un grand stade flambant neuf de cette taille. Il est certain que notre joli Stade Barea soit le plus grand en Afrique tout au moins parmi les grands. N’en parlons plus de la fierté du régime Orange en réussissant la construction d’un tel édifice au beau milieu de la ville. Mahamasina étant un site historique portant dans ses entrailles des souvenirs indélébiles sur l’Histoire de Madagasikara. Le choix de Mahamasina coïncide avec l’importance historique de l’endroit. En effet, Mahamasina fut et reste un haut lieu ou sacré à tous les évènements officiels et solennels de haute importance depuis la nuit des temps. Lieu de sacre de tous les souverains de l’Imerina et plus tard de Madagasikara. Site d’investiture de tous les Chefs d’Etat de la Grande île. L’endroit choisi par le Général De Gaulle pour annoncer solennellement le retour du pays à la souveraineté. Le Stade municipal de Mahamasina, futur Stade Barea, fut le théâtre de grands matches internationaux depuis toujours, de l’époque coloniale en passant par la Première République. Cadre de grandes cérémonies civiles et militaires des fêtes de l’indépendance. Bref, le site de Mahamasina abrite toutes les festivités civiles, militaires et sportives du pays. Un témoin de l’Histoire nationale et objet de fierté et de souveraineté de tous les Malagasy. Le moment où la CAF entérine le verdict relatif au refus de l’homologation du Stade Barea, le monde s’écroule et vire au drame !
Du gâchis ! L’Etat encaisse de lourd préjudice. Des milliards ont été sortis de la caisse publique. En effet, il faut noter que le géant Stade Barea fut, selon les termes du Chef de l’Etat Rajoelina lors de l’inauguration, construit sur la base des fonds propres de l’Etat. En d’autres termes, le peuple l’a payé de la sueur de son front. C’est du gâchis ! Il fallait appeler « chat » par « chat » ! Sans complaisance aucune, on doit reconnaître notre ineptie du moins de ceux à qui on a confié le dossier de la construction aux réparations nécessaires.
Maintenant, quoi faire ? On ne peut laisser pourrir ce joli joyau ! Il appartient aux autorités compétentes nationales de tout reprendre afin qu’au prochain contrôle notre Stade Barea soit éligible.
Ndrianaivo

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Actu-brèves

Soutien des ambassades et organisations internationales pour les législatives à Madagascar. Progresser sur la voie de la stabilité politique et du développement durable. Le 29 mai approche à grands pas et les candidats sont déjà dans la deuxième semaine de la campagne électorale. Pour des élections  apaisées, plusieurs représentations diplomatiques et organisations internationales ont récemment réaffirmé leur soutien et leur engagement en faveur d'un processus électoral transparent et équitable. Parmi ces acteurs clés figurent l'ambassade de France, l'ambassade du Royaume-Uni, l'ambassade de Suisse, l'ambassade d'Allemagne, l'ambassade des Etats-Unis, la délégation de l'Union européenne et la représentation de l'Organisation internationale de la francophonie pour l'océan Indien. Cela a été notifié dans un communiqué conjoint. Ces représentations diplomatiques ont souligné l'importance cruciale d'un « processus électoral transparent, fiable, équitable, inclusif et apaisé à Madagascar ». Elles ont exprimé leur attachement profond au respect de l'Etat de droit et des libertés fondamentales, des principes essentiels pour garantir des élections démocratiques et légitimes. Elles ont salué la participation d'un large éventail d'acteurs politiques aux élections législatives, soulignant ainsi la diversité et la vitalité de la scène politique malagasy. Ces acteurs internationaux ont encouragé l'ensemble des citoyens à s'impliquer activement dans le processus électoral afin de  promouvoir une démocratie dynamique et inclusive dans laquelle chaque voix compte pour façonner l'avenir du pays.



Réouverture des stations de pesage sur la Route nationale N°2. Le ministère des Travaux publics (MTP) a annoncé que les stations de pesage situées sur la route nationale n°2, à Ambohimalaza (PK 15+400) et à Antsarakofafa - Toamasina (PK 0+800), seront de nouveau opérationnelles à partir du lundi 20 mai. A partir de cette date, tous les véhicules de transport de marchandises ayant un poids à vide ou un poids total en charge supérieur ou égal à 3,5 tonnes et empruntant cet axe routier devront obligatoirement passer par les contrôles effectués dans ces stations de pesage. Cependant, vu la non- publication du Décret fixant les sanctions relatives aux surcharges, le MTP a précisé qu'aucune sanction ne sera appliquée pour le moment. Les conducteurs en infraction devront décharger immédiatement les poids en surcharge sur place. Il est important de souligner que le déchargement, la sécurisation des marchandises et le transfert du chargement vers un autre véhicule sont entièrement sous la responsabilité du transporteur et des propriétaires des marchandises transportées.


Pour le week-end de la Pentecôte, le bord de la mer de la Ville des fleurs interdit aux véhicules motorisés. Par un Arrêté, la Municipalité de Mahajanga a indiqué qu’à compter de dimanche et ce jusqu’à mardi prochain, le bord de la mer est interdit à la circulation. Cela concerne le tronçon entre le boulevard Poincaré à la Capitainerie du port. Tout l’axe vers le village touristique se fera aussi à pied pour les usagers. Ainsi, tous les touristes et les riverains doivent s’accommoder de la situation et se conformer aux instructions données par les Forces de l’ordre sur place, surtout en matière de parking pour les voitures.



38ème Conseil des ministres de la COI, définir l'orientation des 40 prochaines années. La ministre des Affaires étrangères malagasy, Rasata Rafaravavitafika, membre du Conseil des ministres de la COI, a participé à la 38ème session ordinaire dudit Conseil le 16 mai 2024. Dans son discours, la ministre a souligné l'importance de cette année marquant les 40 ans de la COI, déclarant que ce Conseil définira l'orientation des 40 prochaines années. Elle a aussi présenté les priorités du Gouvernement malagasy ainsi que la vision et les objectifs des partenariats que Madagascar souhaite renforcer. Ces partenariats visent à impacter positivement la vie de chaque malagasy. « Madagascar a une vision claire de son action internationale et considère la coopération au sein de la COI comme cruciale. Lors de la réunion, les Etats membres ont exprimé leur solidarité envers Madagascar suite aux pertes tant en vies humaines et dégâts matériels causés par le cyclone Gamane. Les discussions ont porté sur l'adaptation des programmes et projets aux besoins de Madagascar, notamment en matière de sécurité alimentaire, d'environnement et de catastrophes naturelles. A la suite de la réunion, le Conseil a pris plusieurs décisions importantes comme la Création d'un fonds de contingentement pour les urgences liées aux catastrophes naturelles, en réponse au passage du cyclone Gamane. Mais également la pérennisation du Centre régional des fusions d'informations maritimes (CRFIM) hébergé par Madagascar ou le renforcement des programmes de la COI en matière de sécurité alimentaire.


Dans le cadre de sa tournée dans la partie sud et sud-Est du pays, le Président, Andry Rajoelina, a effectué une visite dans les Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe. Il a débuté par la Haute Matsiatra, à Vohibato, où un changement majeur de la vie quotidienne de la population est en marche. « Vohibato ne sera plus négligé, on ne l’oubliera plus et la population aura la lumière et le développement qu’elle mérite », indiqua-t-il.
La majorité de la population vit de l'agriculture et de l'élevage, mais les terres cultivées ne sont toujours pas enregistrées au nom des agriculteurs. La priorité serait de permettre à tous un accès équitable à la terre. « Les habitants de Vohibato doivent recevoir leur juste part car les terres appartenant aux Malagasy doivent être distribuées aux Malagasy et non à une minorité », indique le Président. Ainsi sur les 65 000 certificats fonciers distribués au niveau de la Région Matsiatra Ambony, le District en reçoit 13 000.
 Concernant la santé publique, cette localité n’a jamais eu d'infrastructures durables. D’où la nécessité d’un centre de santé en adéquation avec le nombre d’habitants. Dans cette optique, un nouvel hôpital « Manarapenitra est en cours de construction. Il sera opérationnel très bientôt. Cette nouvelle infrastructure comportera une maternité s’occupant des soins maternels et infantiles, mais également un bloc opératoire pour la chirurgie avec les équipements de haute qualité.
Adieu les lampes à pétrole et les bougies
Lors de sa visite à travers différentes régions de la Grande île, le Chef de l’Etat a aussi noté que les lampes à pétrole sont utilisées par de nombreux ménages. A Vohibato ce ne sera plus le cas. En effet, pour illuminer les foyers, le Président a remis des kits solaires. Cette transition vers l'énergie solaire vise à améliorer la qualité de l'éclairage et à préserver la santé des habitants. « D’ici deux mois aucune famille n’utilisera plus de lampe à pétrole qui en plus d’être nuisible à la santé, n’éclaire pas vraiment très bien », souligne le Président. Avec l’arrivée de la lumière de source solaire, l’innovation débarque bel et bien dans la localité.
Le Président a enchaîné sa visite à Ikongo, dans la Région Fitovinany, où il a été accueilli par une foule en joie. Les ménages ont bénéficié des kits solaires. « Nous allons apporter la lumière dans chaque foyer », a déclaré le Chef de l’Etat tout en annonçant des travaux de réhabilitation de l’axe routier et la mise en place d’un parc solaire dont la production énergétique pourra répondre aux besoins de la population.
Le District d’Ivohibe, Région Ihorombe, n’a pas été en reste puisque ses habitants, 1602 foyers en l’occurrence, ont aussi reçu des mains du Président Rajoelina des kits solaires « Hazavana ho anao ». En outre, des engrais et des semences ont été distribués aux agriculteurs de la Région. Ces nombreuses dotations confortent la Politique générale de l’Etat visant notamment à soutenir la production agricole locale et atteindre l’autosuffisance alimentaire sur le long terme.
Nikki Razaf



La hausse de prix des légumes inquiète les habitants de la ville. Depuis janvier dernier, le coût des marchandises a beaucoup augmenté, selon Simone, une commerçante exerçant à Ambohimirary-Ampasapito. « Auparavant, le prix des tomates était de 1.000 ariary le kilo chez les distributeurs. Actuellement, ce prix a grimpé à pas moins de 2.000 ariary », déclare-t-elle. L'ail, quant à lui, atteint désormais pas moins de 14 000 ariary le kilo. Les prix des pommes de terre, des choux et des haricots verts ont également subi une hausse, impactant fortement le budget des ménages. « La raison de l'augmentation actuelle des prix est due à l'exportation de marchandises et à l'augmentation du prix des engrais », explique Simone. Elle souligne que cette situation rend le marché moins lucratif, affectant les revenus des vendeurs.
Face à cette crise, les approches commerciales n'ont pas changé, bien que les articles vendus aujourd’hui soient écoulés au jour le jour. « La seule solution que je puisse proposer est que le Gouvernement s’intéresse de près aux agriculteurs », suggère Simone, plaidant pour une intervention des autorités afin de stabiliser les prix et de soutenir les producteurs locaux.
Du côté des agriculteurs, les difficultés sont nombreuses. Selon Mahery, un agriculteur qui habite loin de la ville, le mauvais état des routes est l’une des principales causes de l'augmentation de prix des produits ainsi que des problèmes au niveau du transport. « Il y a aussi le manque de graines », ajoute-il, soulignant que celles-ci sont souvent vendues en raison des difficultés financières, ce qui entraîne une pénurie et une hausse des prix. Cette situation crée une crise pour les agriculteurs et les commerçants locaux. Le coût de la production augmente, tandis que les difficultés au niveau du transport et la rareté des semences compliquent davantage leur travail.
Les consommateurs, quant à eux, doivent faire face à des prix en constante augmentation, rendant l'accès aux produits frais de plus en plus difficile. L’exportation des marchandises occupe également une place centrale dans ce problème. Selon Simone, « l'exportation excessive des légumes contribue à la rareté de ces produits sur le marché local, ce qui fait grimper les prix. De plus, la hausse de prix des engrais alourdit les charges des agriculteurs qui répercutent ce coût sur les consommateurs ». Un expert en agribusiness a annoncé : « Pour sortir de cette impasse, une intervention gouvernementale semble nécessaire. En s'intéressant de près aux agriculteurs et en améliorant les infrastructures routières, il serait possible de réduire le coût de transport et de production. De plus, un soutien pour l'accès aux semences pourrait stabiliser la production locale et limiter ainsi la hausse des prix ». En attendant, la population doit composer avec ces prix élevés, espérant des jours meilleurs grâce à une action concertée entre le Gouvernement et les acteurs du secteur agricole.
Carinah Mamilalaina


« (…) Une partie de la cargaison composée de produits STAR a été illicitement repêchée et risque de se retrouver sur le marché. Ces produits sont impropres à la consommation ». Ce communiqué de l’entreprise STAR suite au naufrage du bateau « Totozafy » dans le port d’Antsiranana, survenu dans la nuit du 9 mai dernier, a attiré l’attention des abonnés sur les réseaux sociaux, notamment les habitants de la partie Nord de Madagascar. Questionnée à ce sujet, une responsable au sein de la STAR livre des détails et lance un appel à la vigilance des consommateurs. « Destinés à la vente, les produits n’ont enregistré aucun problème sur leur qualité à leur sortie d’usine. Mais une fois coulées dans la mer, leurs bouteilles pourraient subir des chocs et fissures et l’on ne peut plus maîtriser ce qui s’est passé. De plus, l’eau de mer rouille les capsules des bouteilles, lesquelles ne sont plus hermétiques, ce qui nuit aux boissons à l’intérieur », avance notre source.
D’un autre côté, les étiquettes des produits sont dissoutes dans l’eau de mer. On ne peut plus distinguer les boissons avec les bouteilles nues, selon les informations recueillies. « Le code digital sur les étiquettes et le col des bouteilles contient des informations essentielles, dont la date de production, le numéro de lot ou encore la date limite de consommation. Ces obligations légales y sont mises en place pour faire un suivi, si jamais les boissons ont un goût bizarre ou si les consommateurs présentent des maladies après en avoir consommé. Mais une fois que ces informations sont effacées à cause du naufrage, on ne peut plus les retracer », explique notre interlocutrice. Autant de raisons pour confirmer le fait que les produits de la cargaison qui ont coulé dans la mer sont impropres à la consommation. Ladite cargaison comporte environ 100.000 bouteilles, selon les estimations.
Face à cette situation, STAR décline toute responsabilité quant à ces produits repêchés illicitement. « Les produits ont été sous la responsabilité des transporteurs au moment où l’accident s’est produit. De plus, un processus de leur repêchage a été prévu, mais certains l’ont devancé en plongeant dans la mer pour récupérer les bouteilles. On ne sait pas ce qu’ils vont en faire. Aussi, le système qualitatif habituel à la distribution n’est plus respecté après le naufrage et le repêchage illicite des produits », renchérit notre source. Par conséquent, l’entreprise STAR relance l’appel à la plus grande vigilance de ses distributeurs et consommateurs. Le groupe industriel renforce également la communication à ce sujet, notamment dans la zone Nord où une alerte radio s’enchaîne actuellement…
Recueillis par P.R.





Dès les premières lueurs du jour, le Golf du Rova était en effervescence, hier, avant le coup d'envoi de la première édition du tournoi international de Golf Open Amateur, sur le green d’Andakana.
Après les mots d’encouragement, les dames étaient à l’honneur pour les premiers assauts du parcours. Episode immuable de lancement de cette première édition du grand Open de Madagascar de Golf Amateur. Le rituel traditionnel qui a déroulé une nouvelle fois sa liturgie, ce matin du vendredi au Golf Club du Rova.
Seuls les impacts des balles de practice et les bruits de sacs de club et de chariots animent le fond sonore du green d’Andakana.
L’équipe du Golf du Rova est en tête, à l'issue de la première journée dans la catégorie silver Messieurs avec la meilleure carte au-dessus du par +2.
Cependant, un Old Course de Jean Claude Rajaonarivony n'a pas changé grand-chose, surtout sur un retour qui a fait serrer plus d’un la mâchoire.
 L’équipe du Golf du Rova emmenée par Jean Claude menait à (70, +2), devançant les Herintsalama Andriambololona et Jean Donat qui ont livré une belle surprise lors de cette entame avec une carte de (70 +4). Tous évoluent dans la catégorie silver Messieurs.
La première journée a été également marquée par l’exploit de Patrice De Comarmond, golfeur du Club Rova, qui a réalisé le hole-in-one ou le trou en un au 5.
Comme citée plus haut, la première vague de joueuses, Wagner Hanitranirina, Anjary Tiana, Gagneux Holy, représentant les 38 équipes de l’Open Amateur 2024, a été lancée à 6h25 exactement. Si elles ont été les plus impressionnées par l’enjeu, cela s’est traduit sur la carte de score, avec (+6) chez les silver Dames.
Pour cette deuxième journée du samedi 18 mai, c’est le trio Danielle Guillet, Sarah Rajaonarivo et Bodo Wittmer qui donnera le premier départ à 6h30 tapante, suivi par les autres équipes en file toutes les 8 minutes.
Elias Fanomezantsoa



Une première dans le District de Manandriana, situé dans la Région d'Amoron’i Mania. Le Président de la République, Andry Rajoelina, accompagné du ministre de l'Industrie et du Commerce (MIC), Edgard Razafindravahy, ont ouvert hier, une usine de transformation de produits locaux. Cette usine marque une étape notable dans le cadre du projet « One District, One Factory » (ODOF). Au cœur de cette nouvelle installation se trouve une unité de transformation, capable de convertir jusqu'à 20 tonnes d'oranges par jour en jus de fruits frais. Cette initiative répond à un besoin crucial dans ce District où entre 8.000 et 10.000 tonnes d'oranges sont produits annuellement. Cependant, environ 40 % de cette récolte est perdue, faute de transformation adéquate. La machine, confiée à la société AROMANIA, fonctionne grâce à la collaboration étroite de 356 agriculteurs regroupés en coopératives. Parmi ces coopératives, 24 d’entre elles ont été sélectionnées pour gérer cette ressource industrielle. Pour Randrianantenaina Heritiana Daniel, président de l'une de ces coopératives, cette usine est l'aboutissement d'une attente de plusieurs décennies de la part des agriculteurs locaux. Il exprime un optimisme palpable quant à l'impact économique potentiel de cette installation, soulignant l'espoir que cela apportera des revenus stables et durables aux agriculteurs de la Région.

Transparence dans la gestion
Lors de la cérémonie d'ouverture, le Président Rajoelina a souligné l'importance stratégique de cette usine pour l'autonomie économique du District. Il a rappelé aux habitants de Manandriana que cette initiative fait partie d'un défi plus large lancé par le Gouvernement pour promouvoir la production locale des biens essentiels. Ainsi, cette usine s'inscrit dans une tendance nationale, avec 60 parmi les 75 installations prévues par le projet ODOF qui sont déjà opérationnelles à travers l'île, et 53 Districts répartis dans 21 Régions déjà bénéficiaires de cette initiative. Le ministre a également insisté sur l'importance de la transparence dans la gestion de ces ressources. Il a souligné que les bénéficiaires des projets ODOF sont sélectionnés sur la base de critères stricts, avec un accent particulier mis sur la collaboration avec les agriculteurs locaux et sur l'engagement à acheter leurs produits. Cette approche vise à garantir que les avantages de ces installations se répercutent efficacement sur les communautés locales, tout en encourageant une croissance économique durable à l'échelle nationale. Ainsi, l'ouverture de cette usine de transformation à Manandriana représente bien plus qu'un simple événement local. Elle incarne le potentiel transformateur des initiatives de développement orientées vers l'avenir, tout en soulignant l'engagement du Gouvernement en faveur de l'autonomie économique et du développement durable.
Hary Rakoto




Un photographe malagasy se démarque dans un concours d’envergure international. Il s’agit d’une compétition dont les gagnants seront connus le 7 novembre prochain à Paris. Sur la ligne de départ, ils étaient une cinquantaine de candidats. Notre photographe Pierrot Men est ainsi parmi les six finalistes du « Louis Roederer Foundation Photography World Prize for Sustainability 2024 ». Il est le seul représentant du continent africain et figure au même titre qu’Irene Barlian (Asie), Adam Ferguson (Océanie), Maya Goded (Amérique du Nord), Monica De Miranda (Europe) et Ana Elisa Sotelo (Amérique du Sud).
Pour sa candidature à ce concours, Pierrot Men a soumis en octobre 2023 dix photos. Ces clichés, montrant le peuple malagasy de la côte-est qui sont à l'abri des éléments sous les feuilles de bananier, soulignent l'importance cruciale de préserver la planète et ses habitants pour les générations futures. Ses œuvres qui offrent une exploration de Madagascar en capturant le quotidien des Malagasy et leur culture, ont contribué à la renommée de ce photographe. Après plus de cinq décennies de carrière dans ce domaine, Pierrot Men est aujourd'hui considéré comme l'un des photographes les plus réputés de la Grande île.
Pour la petite histoire, il est né en novembre 1954 à Midongy-Sud, sur la côte Est de Madagascar. Il vit et travaille à Fianarantsoa où il dirige le plus grand laboratoire photographique de la ville, dénommé le « Labo Men ». Ses rapports avec cet art remontent à 1974, lorsqu’il ouvre son premier laboratoire. Pourtant, à cette époque et pendant de longues années, la photographie n’était rien d’autre qu’un simple support (artistique et financier) à sa passion première qu’est la peinture. Entre prise de photos d’identité, de baptême et de mariages, cette situation va durer pendant 17 ans, jusqu’au jour où une amie fait preuve d’une franchise qui va changer le cours de son activité artistique. Cette femme lui déclare sans détours que ses photographies sur lesquelles il se base pour peindre sont bien meilleures que leur résultat pictural. C’est ainsi qu’il en vient à délaisser le chevalet pour se consacrer uniquement à la photographie. Et le résultat s’est fait peu attendre : en 1995, il devenait le lauréat du concours Mother Jones qui s’est tenu à San Francisco (Etats-Unis), dont la récompense était un appareil photo de marque Leïca qui ne l’a plus quitté depuis. Il s’agissait du début d’une reconnaissance qui dépasse aujourd’hui largement les frontières de la Grande île. Récompensé par plusieurs prix (Jeux de la francophonie à Madagascar en 1997, prix UNEP/Canon en 2000,...), le travail photographique de Pierrot Men a fait l’objet de nombreuses expositions et publications.
Si.R


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LA UNE DU 17/05/24

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  • De la honte et du gâchis
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