Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie.
Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond.
A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à … bouger. Lors de son discours d’investiture à Mahamasina le samedi 19 janvier 2019, le Chef de l’Etat fraîchement investi a donné le ton valable pour les … deux mandats à venir en ces termes : « Il faut sauver Madagasikara ! ». Et lui d’ajouter « tout est urgent ! » Ce fut le démarrage de tout un train de mesures de redressement et de relance du pays. Le jeune Président lance un défi à travers les XIII points de ‘‘Velirano’’. Tous les secteurs clé d’activité ont été visés. Le premier mandat servait à jeter les bases du développement. Des difficultés d’ordre structurel et parfois financier aussi ont gêné le déroulement normal du processus. Mais, la ténacité et la détermination du leader, le locataire d’Iavoloha, ont été telles que la machine continue à tourner malgré les critiques et les bâtons dans les roues.
A l’aube du second mandat, les choses sérieuses commencèrent à bouger. Il fallait cibler les secteurs prioritaires dont le développement contribue à renforcer la résilience de la population. L’agriculture, le domaine prioritaire, se trouve en tête de peloton et au centre des engagements. La transformation agricole sera le point focal. L’objectif est clair, une agriculture performante capable d’acheminer le pays vers l’autosuffisance alimentaire. Les résultats ne se font pas attendre. Les paysans agricoles réalisent des rendements de production supérieurs par rapport aux taux précédents. L’industrie, par le biais de l’ODOF, compte satisfaire les besoins locaux. Des unités de productions on été installées auprès des Districts. De nouvelles infrastructures routières ou de transport, autoroute, transport par câble (TPC), bretelles ou rocades, etc., révolutionnent le paysage du pays. Les infrastructures scolaires et sanitaires n’en déméritent pas. L’énergie renouvelable fait son entrée en fanfare. Les délestages et pénurie d’eau, véritable calvaire des malagasy, obligent les dirigeants à s’orienter vers la multiplication des panneaux solaires à grande échelle. L’accélération du bouclage des dossiers de démarrage des chantiers hydroélectriques. Le domaine de la production minière n’est pas en reste. Madagasikara avance à grand pas dans les grandes exploitations de nos richesses minières. Et le sport ! Selon le dernier classement de la FIFA, Madagasikara gagne 7 places. Qui dit mieux !
Compte tenu de ces efforts structurants et soutenus, le Gouvernement ose viser un taux de croissance de l’ordre 4,8 % en 2026. Faisable et réalisable ! Toutefois, il faut continuer à avancer.
Ndrianaivo
La décharge d’Andralanitra va bientôt disparaître et laisser place à un espace vert destiné à soutenir l’action d’Akamasoa. C’est ce qu’a annoncé hier le Président de la République Andry Rajoelina lors de la célébration des 55 ans d’arrivée à Madagascar de Père Pedro, fondateur de l’association. La grande décharge, longtemps symbole des déchets de la Capitale, sera transformée grâce à la construction d’une usine de traitement des déchets qui produira également de l’électricité. Une fois le chantier terminé, l’endroit sera entièrement remis à Akamasoa pour y aménager jardins et espaces de jeux.
« Quand on parle d’Andralanitra, on pense immédiatement aux déchets et aux ordures, puisque c’est là que sont déposées depuis tant d’années toutes les ordures de la Capitale. Je me souviens, Père Pedro, qu’à l’époque où j’étais maire, nous avions visité ensemble ce lieu. Vous m’aviez interpellé avec colère : « Monsieur le Maire, allons-nous vivre éternellement au milieu de ces ordures ? ». (...) Aujourd’hui, à l’occasion de votre anniversaire, les simples mots ne suffisent pas pour exprimer notre reconnaissance. Le plus beau cadeau que nous puissions annoncer est un projet décidé en Conseil des ministres mercredi dernier », a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina à cette occasion.
Le Chef de l’Etat a profité de l’événement pour saluer le travail de Père Pedro et de toute son équipe. Il a rappelé que depuis plus de cinquante ans, l’association accompagne les enfants, les jeunes et les familles malgaches en difficulté, offrant éducation, soins et logement. Plus de quatre mille maisons ont été construites et plusieurs centres éducatifs et universitaires sont opérationnels pour former les enfants dans différents métiers, y compris l’hôtellerie avec le soutien de chefs venus de France.
Le Président a également annoncé un soutien supplémentaire aux enseignants d’Akamasoa. Cent enseignants seront désormais intégrés comme fonctionnaires. Une initiative qui vise à garantir la pérennité de l’éducation dans les différents centres de l’association, ayant un taux de 97% de réussite lors des derniers examens du baccalauréat ; un chiffre bien en dessus du taux moyen au niveau national qui est de 55%.
Andry Rajoelina a souligné que les initiatives de Père Pedro ne se limitent pas à Antananarivo mais s’étendent à plusieurs régions de Madagascar. Il a rendu hommage à l’engagement du père lazariste qui, par son travail, transforme des vies et offre de nouvelles opportunités à des milliers de familles.
L’ensemble de ces mesures, la fin de la décharge d’Andralanitra, la création de l’usine et le renforcement du corps enseignant, sont autant de cadeaux pour Père Pedro à l’occasion de son anniversaire et de ses cinquante années de sacerdoce. Le Président a conclu en adressant ses vœux de longue vie au fondateur d’Akamasoa et en promettant le soutien continu de l’Etat pour toutes les actions sociales de l’association.
Lalaina A.
Madagascar a été élu au Conseil d’administration de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la période 2026-2029. Et ce, lors du 28ᵉ Congrès de l’organisation, avant-hier à Dubaï. L’information a été rapportée par le ministère des Affaires étrangères, hier. Cette élection marque une reconnaissance internationale du rôle de premier plan de notre pays dans le secteur postal. Cette réussite reflète l’impulsion donnée par le Président de la République, Andry Rajoelina, pour moderniser le secteur à travers la digitalisation des services, le renforcement de l’inclusion financière et le développement de la connectivité numérique au service des citoyens et des entreprises. La présence de Madagascar au sein du Conseil, composé de 41 pays élus pour quatre ans, permettra au pays d’influencer directement les orientations stratégiques de l’UPU, notamment en matière d’innovation, de sécurité et de performance du réseau postal universel, et de partager des solutions adaptées aux réalités des pays insulaires et en développement. Cette élection témoigne également du succès de la diplomatie malgache et de sa capacité à rallier des soutiens dans les enceintes multilatérales. Cela réaffirme aussi l’engagement de Madagascar pour un secteur postal moderne, inclusif et performant, pilier essentiel du développement durable et de l’intégration économique régionale et mondiale.
Contrôle judiciaire pour Clémence Raharinirina et Alban Rakotoarisoa en attendant leur procès. Les deux conseillers municipaux ont été arrêtés quelques heures plus tôt à Analakely alors qu’ils se rendaient au bureau communal pour déposer un courrier relatif à l’organisation d’une manifestation « Tsy manaiky lembenana » prévue au monument du MDRM à Ambohijatovo. Ils ont ensuite été entendus séparément par les Forces de sécurité et de défense, avant leur déferrement au Parquet. Leur arrestation, effectuée par des agents en civil à bord d’un véhicule blanc immatriculé en civil, a suscité de nombreuses interrogations. La Préfecture d’Antananarivo a précisé qu’aucun ordre d’interpellation n’avait été donné. Ces évènements se sont déroulés le lendemain d’une manifestation non autorisée de ces deux conseillers municipaux dans le quatrième Arrondissement de la Capitale jusqu’au devant du Sénat. Pour l’heure, cependant aucune information supplémentaire sur les raisons de ces interpellations n’a été communiquée.
Rencontre entre le ministère de l’Eau et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse pour une meilleure coordination des coopérations décentralisées. Le 15 septembre dernier, Lalaina Andrianamelasoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, a reçu la délégation de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, conduite par son directeur général, Nicolas Mourlon, en présence de l’équipe Ran’Eau. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des actions menées en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, financées par la coopération décentralisée, notamment à travers les mécanismes « 1% Eau » et « 1% Déchet ». Le ministre a souligné l’importance de créer un espace de concertation regroupant l’ensemble des coopérations décentralisées et des projets soutenus par la France. Une telle plateforme permettrait, selon lui, de renforcer la coordination des initiatives, d’éviter les chevauchements et de générer une véritable synergie entre les différents acteurs engagés dans le secteur. Dans la continuité de cette démarche, une réunion de coordination est prévue au mois de novembre afin de consolider les échanges entre les partenaires techniques et financiers et le ministère. Cette rencontre devrait également servir de cadre à la signature officielle d’une convention de partenariat entre l’Agence nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA) et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, marquant ainsi une étape significative vers une coopération renforcée au service de l’amélioration durable de l’accès à l’eau et l’assainissement à Madagascar.
Assemblée nationale et EISA : partenariat renforcé pour la démocratie et l'égalité des genres.
Une cérémonie officielle s'est tenue hier au Palais de Tsimbazaza pour sceller le renforcement du partenariat stratégique entre l'Assemblée nationale et l'Institut électoral pour la démocratie durable en Afrique (EISA). L'accord a été signé par Tokely Justin, président de l'Assemblée nationale, et Valdiodio Ndiaye, représentant national de l'EISA à Madagascar, marquant une nouvelle étape dans leur engagement commun pour la consolidation de la démocratie et la participation citoyenne. Ce plan ambitionne d'améliorer le cadre politique du pays, de renforcer le rôle de l'institution parlementaire et d'élargir l'implication des citoyens dans les processus décisionnels. Pour atteindre ces objectifs, l'EISA apportera un soutien technique et des formations ciblées, mettant son expertise au service des projets parlementaires. La cérémonie a également mis en lumière le renforcement de la collaboration spécifique avec le Caucus Genre, représenté par la députée Raby Savatsarah. Cet axe vise à promouvoir activement des politiques publiques favorisant l'égalité des genres, à amplifier la voix des femmes dans les sphères politiques et à assurer la mise en œuvre effective du Protocole de Maputo pour la protection et l'avancement des droits des femmes à Madagascar.
Les affaires foncières à Laniera-Tsarasaotra alimentent, depuis plusieurs semaines, de vives discussions au sein de la communauté locale. Depuis quelque temps, un groupe de personnes a relayé des publications sur les réseaux sociaux et les médias concernant ce terrain. Des déclarations qui ont semé la confusion au sein de la population et suscité de vives tensions entre les riverains. Face à cette situation, les vrais propriétaires ont décidé de briser le silence et ont donné leur version. Hier, ils ont fait une déclaration officielle à la presse. Il s’agit des héritiers de Razafimanantsoa, Rakotondravao et Rafalimanana.
A travers leur intervention, les descendants entendent non seulement rétablir la vérité historique et juridique, mais également lancer un appel à la vigilance afin que la population ne soit pas induite en erreur par des informations inexactes circulant sur les réseaux sociaux ou à des manipulations. Selon leur explication, le terrain en question était initialement enregistré sous le titre n° 2838. « Il a été acheté par nos ancêtres auprès de la Compagnie coloniale de Madagascar en 1957. Après son enregistrement officiel auprès du service des domaines, ce terrain a pris le titre n° 1599-H, sous l’appellation Anosilava », indique t-on.
Le 5 juin 1973, l’Etat a procédé à l’expropriation d’une partie de ce terrain pour cause d'utilité publique. D'une superficie de 168 hectares, le domaine Anosilava a été concerné par ce projet. Cependant, l’Etat n’a pas appliqué les dispositions de cette expropriation. Afin de revendiquer leur droit, les héritiers de Razafimanantsoa, Rakotondravao et Rafalimanana ont saisi la Justice afin de demander la restitution de leurs terres. La décision du Tribunal leur a donné raison. L’intégralité du terrain a été restituée légalement aux héritiers, confirmant ainsi leur statut de propriétaires légitimes.
Recueillis par Anatra R.
« La digitalisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) n’est pas seulement une réforme technique. Il s’agit également d’un projet de société qui touche directement notre jeunesse, nos familles et l’avenir de Madagascar ». La ministre de tutelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, l’a précisé lors de l’atelier de validation nationale de la stratégie de digitalisation du système de l’ETFP, hier au Carlton, Anosy. Ce programme ambitionne de faire face à un déficit de 40.000 techniciens digitaux d’ici 2028. Ceci à travers la formation annuelle de 6.000 techniciens pendant 3 ans.
Concrètement, le programme se décline sur des projets concrets et dispose des équipements de base pour démarrer la digitalisation de l’enseignement technique. Parmi les projets figure l’élaboration d’un référentiel de formation et de texte, avec des infrastructures normalisées et des équipements pour le ministère, les Directions régionales et les établissements. A cela s’ajoute le système intégré au METFP, notamment la base de données sur les formations et le numérique à Madagascar. Le système abrite les ressources éducatives libres telles que des documents digitalisés, accessibles à tous ceux qui ont un téléphone Android. Cela inclut également les équipements des enseignants, formateurs et élèves. Aussi, l’inclusion numérique, incluant la formation des enseignants, permettra de développer les compétences de tous.
En tout, la stratégie compte 20 projets et 87 activités, suivis par 75 indicateurs de résultats. Cela va de la création de filières numériques dans nos établissements, à la mise en place d’outils digitaux pour la gestion des examens, jusqu’au développement de plateformes d’e-learning, accessibles partout. Outre la réduction de la fracture numérique et l’amélioration du niveau des élèves, ce programme de digitalisation permettra à ces derniers de consulter les filières de l’ETFP et leurs débouchés, sans se déplacer pour demander des renseignements y afférents auprès des établissements, à en croire la ministre de tutelle. Celle-ci n’a pas manqué de lancer un appel de soutien aux partenaires techniques et financiers. Certains d’entre eux se sont déjà manifestés, à l’exemple de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Ensemble, avec la contribution des partenaires techniques et financiers (PTF) et l’engagement de l’Etat, nous pouvons transformer cette vision en résultats concrets et offrir de nouvelles perspectives à notre pays », conclut le numéro Un du METFP.
L’émotion reste vive après la découverte, en début de semaine, des corps sans vie des deux gérants de l’hôtel Le Venus, situé aux 67Ha Sud. Les victimes, frère et sœur d’origine chinoise mais de nationalité malagasy, sont identifiées comme C. H. S. Antoine (63 ans) et sa sœur C. (64 ans), tous deux natifs de Toamasina.
Après l’autopsie pratiquée à la morgue de l’HJRA, les proches des défunts, venus spécialement de Toamasina, ont procédé à leur inhumation mercredi dernier au cimetière d’Anjanahary. La cérémonie funéraire s’est tenue dans la plus stricte intimité familiale.
Une enquête encore floue
Chargée des investigations, la Brigade criminelle (BC) reste pour l’heure très discrète sur les causes exactes du décès. Si certaines sources privilégient la piste criminelle, aucune confirmation officielle n’a été donnée. La forte décomposition des corps – retrouvés allongés côte à côte sur un lit – complique la recherche d’éventuelles traces de blessures. « Nous sommes encore dans la phase de collecte d’indices et d’éléments pouvant déterminer la véritable cause de la mort », a indiqué une source policière à Anosy.
Une alerte donnée par une proche
C’est une amie du duo, R. I. La, domiciliée à Ambohimanarina, qui a donné l’alerte. Inquiète du silence inhabituel des gérants et de la fermeture du restaurant, signalée depuis le 11 septembre par une pancarte « Congé annuel », elle s’était rendue au commissariat du 7ᵉ Arrondissement. Ses soupçons se sont confirmés lorsqu’une odeur pestilentielle a commencé à s’échapper de l’établissement, ce qui a également alerté le voisinage.
L’affaire reste pour l’instant entourée de mystère, en attendant les conclusions de l’enquête.
F.R
A l’heure où les technologies ne cessent d’évoluer dans le monde, les appareils électroménagers continuent de susciter l’intérêt des consommateurs. A Madagascar, les grandes enseignes rivalisent d'ingéniosité pour offrir la meilleure offre à leur clientèle, à l'instar des magasins Baolai. « Pour satisfaire le public, en ce moment, nous proposons des remises dans tous nos showrooms d’Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina. Pour un réfrigérateur acheté, un Smartphone vous sera offert. Et une "Promotion rentrée" est de mise avec nos Smart TV 4K de marque Hisense. Un nouvel arrivage d’articles de premier choix, au design tendance, est déjà disponible pour tous les budgets et pour tous les goûts », d'après un responsable. On y trouve notamment des réfrigérateurs 137 litres (blanc gris), disponibles à partir de 799.000 ariary seulement, des mini-radios baffles Bluetooth, Canvas TV 4K Qled - mini Led - Uled tv - écrans Oled et Smart TV - disponibles à partir de 17 jusqu’à 120 pouces (avec une garantie d’un an), des kits solaires complets qui comprennent un convertisseur, des panneaux mono et polycristallins, une batterie.
A cela s’ajoute une multitude d’autres articles, à savoir des téléviseurs Led de 12 volts fonctionnels sans électricité, congélateurs (fonctionnels 135 heures après un délestage), réfrigérateurs de marque Jeyoo, stabilisateurs, climatiseurs muraux et portatifs, lave-vaisselles, sound bars, cuisinières à gaz et électriques, microphones, machines à laver smart wifi, mixeurs, tables de mixage, aspirateurs, machines à café à capsule, synthétiseurs, fours à micro-ondes, subwoofers, air-fryers, mini-chaînes,… Les détails sont à découvrir sur le site web et la page Facebook de Baolai, ou en téléphonant au 033 37 188 88 (heures de bureau). Le quotidien du citoyen lambda sera ainsi haut en couleur, avec des appareils high-tech, au design « tendance » chez Baolai.
Le Festival du rire « Jôkôsô » marque cette année sa cinquième édition avec un enthousiasme renouvelé, consolidant sa position essentielle dans le paysage culturel et humoristique. Réparti sur deux périodes distinctes, du 26 au 28 septembre et du 3 au 5 octobre, cet événement incontournable se déploiera dans une variété de lieux partenaires, offrant au public une expérience riche, diversifiée et immersive à travers des espaces dédiés à l’art de divertir par le rire.
Considéré comme l’un des rendez-vous majeurs de l’humour, cet évènement rassemble chaque année des artistes renommés aux côtés de jeunes talents prometteurs, dans une programmation ambitieuse et éclectique. Pour cette édition spéciale, un véritable mélange de formats prendra vie sur scène : spectacles de stand-up, improvisations hilarantes, performances interactives et bien d’autres surprises. Cette diversité d’approches vise à séduire un public large, incluant familles, groupes d’amis, amateurs de culture et fans de comédie. A l’affiche figureront des artistes de renom tels que Gothlieb, Eric et Honorat, Etsetra Etsetra, Philjo, Tsarafara, Aina Maharavo, Dadavy, ainsi qu’une multitude de jeunes talents en pleine émergence. Leur présence garantit des instants d’émotion, de partage et de rire sincère, le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
La programmation valorise également la richesse des scènes locales et internationales, mettant en lumière l’importance de la diversité culturelle et linguistique dans l’univers de l’humour contemporain. Ce festival ne se résume pas seulement aux spectacles : il se veut être un espace de rencontre et de dialogue, prônant des valeurs d’inclusion, de tolérance et de partage. Lors de la conférence de presse annonçant cette cinquième édition, les organisateurs ont insisté sur leur volonté de faire du Festival du rire un lieu où chacun peut se retrouver, s’unir autour du rire et célébrer la richesse humaine sous toutes ses formes. Cette édition promet d’être un moment phare du calendrier culturel de 2025, un événement incontournable pour tous ceux qui croient au pouvoir universel du rire. Plus qu’un simple festival, il s’agit d’une véritable célébration de la vie, de la culture et de l’humour, où chaque spectacle offrira une expérience unique, authentique et profondément humaine.
Si.R
Le football malagasy s’apprête à vivre un nouveau tournant dans son histoire. Deux clubs de la Grande île entrent en lice, ce week-end, dans les compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF). Elgeco Plus, le double champion, s’engagera en Ligue des champions et AS Fanalamanga en Coupe de la Confédération.
Pour son premier tour préliminaire en Ligue des champions, Elgeco Plus, champion de Madagascar 2025, affrontera les Silver Strikers du Malawi. Le match aller est programmé demain dimanche 21 septembre à 15h00 au stade de Côte d’Or, à l’île Maurice, tandis que la manche retour se jouera à Lilongwe, au Malawi, le 26 ou 27 septembre.
Afin de renforcer son effectif, le club dirigé par Oelison Rafanomezantsoa, dit Careca, a enregistré l’arrivée de quatre internationaux locaux, vice-champions du dernier CHAN : Gregas (CFFA), Toky Niaina (COSFA), ainsi que Toky et Nicolas (Fosa Juniors). Leur expérience du haut niveau constitue un véritable atout dans cette campagne africaine. A ces recrues locales s’ajoutent deux renforts offensifs camerounais, Ismail et Raul U, venus densifier l’attaque. La délégation malagasy a quitté Antananarivo jeudi dernier pour Maurice afin de finaliser sa préparation.
Dans le même temps, l’AS Fanalamanga, finaliste de la Coupe nationale 2025, défiera le Club Ferroviário de Maputo en Coupe de la Confédération. Le match aller est prévu le 21 septembre dans la capitale mozambicaine, tandis que le retour se jouera également à Maputo le 26 septembre. L’équipe, encadrée par l’expérimenté Titi Rasoanaivo, mise sur une discipline tactique et une solidarité collective pour espérer créer la surprise.
La participation simultanée de deux clubs malagasy à ces tournois continentaux illustre la progression du football national et l’ambition croissante des acteurs locaux. Entre l’expérience des Barea du CHAN, l’émergence de jeunes talents et l’appui des autorités sportives, Madagascar veut franchir un cap et s’imposer peu à peu sur l’échiquier africain.
Elias Fanomezantsoa