Publié dans Politique

Dans l’Analanjirofo et la SAVA - Andry Rajoelina annonce la construction d’usines d’extraction de vanille

Publié le mercredi, 08 novembre 2023

Le candidat numéro 3 poursuit sa campagne dans la région SAVA. Après Mananara Avaratra, Befandriana et Sambava la veille, Andry Rajoelina a continué son bonhomme de chemin dans la Commune d’Ampanefena dans le District de Vohémar, Andapa et à Antalaha tous dans la région SAVA, la partie Nord-est de la Grande île. Contrairement aux nombreuses rumeurs, la population a répondu massivement présent à l’invitation du candidat numéro 3 et n’a d’ailleurs pas hésité à montrer son soutien à son favori. Dans ces localités, le Président sortant a mis l’accent sur la filière vanille. Andry Rajoelina propose en effet d’installer une usine d’extraction de vanille dans les localités où la vanille constitue le cœur de l’activité économique. 

Cette option doit constituer une solution durable aux problèmes actuels des planteurs qui se plaignent du manque d’acheteur actuellement. Ces usines permettront ainsi de transformer la vanille que l’Etat pourrait acheter et in fine exporter. «  Tout doit être fait pour permettre aux agriculteurs de vendre leur stock de vanille et de ne pas être lésés », affirme le candidat Andry Rajoelina durant son discours à Andapa hier. 

Nouveau District 

La filière fait face à des problèmes. En début d’année, des planteurs de vanille ont tenu des manifestations en brûlant leurs stocks de vanille qui, selon eux, ne trouvent pas acheteurs. De multiples dispositions ont été prises auparavant par l’Etat pour protéger la filière, notamment la mise en place de prix plancher aussi bien pour la vanille verte que la vanille préparée destinée à l’exportation. Cependant, la vanille avait du mal à trouver des acheteurs sur le marché international. Des acteurs du secteur poussés visiblement par des politiciens ont ainsi milité fortement pour une libéralisation de la filière. Une demande à laquelle l’Etat a accédé, mais la situation n’a vraisemblablement fait qu’empirer.  Dans ses discours de campagne ces deux derniers jours, Andry Rajoelina réaffirme en outre que plus aucun District ou Commune ne sera oublié car il est un président de proximité, rassembleur. Il ne manque pas de souligner que la SAVA a longtemps souffert et a été éloignée du développement, une situation qui a commencé à changer sous l’administration Rajoelina, notamment avec la réhabilitation de la route entre Ambilobe et Vohémar qu’il appelle la « route du Fampihavanana » car elle relie Diana et SAVA. 

Lançant une pique à ses adversaires candidats en campagne, Andry Rajoelina soutient que la décentralisation réelle est la réalisation d’infrastructures de proximité et utiles. Dans ce sens, pour augmenter le rythme de réalisation d’infrastructures, le président  sortant Rajoelina annonce lors de son meeting à Ampanefena son intention de créer un nouveau District qui réunirait les Communes de Tarabaroa, Ampanefena, Antsirabe Nord, Belambo et Ambodimabalahy. 

 

La Rédaction

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff