Publié dans Politique

Croisade contre la pandémie - Andry et Mialy Rajoelina sur le terrain

Publié le mardi, 31 mars 2020


Depuis le 23 mars, Madagascar est confinée. Face à l’épidémie de coronavirus, Andry Rajoelina a demandé aux Malagasy de rester chez eux… Mais, le Chef de l’Etat veut, lui, absolument aller sur le front de ce qu’il a appelé une « guerre ». Depuis que les premiers cas de coronavirus ont été enregistrés à Madagascar, Andry Rajoelina essaie d’incarner le combat contre l’épidémie en multipliant les déplacements pour montrer aux Malagasy qu’il est sur le front dans cette « guerre ». Depuis plus d’une semaine maintenant, le Chef de l’Etat passe le plus clair de son temps au Centre de commandement opérationnel - COVID-19 d’Ivato qu’il a inauguré avec son épouse Mialy Rajoelina. Dans la nuit du 25 mars, le Président était descendu en personne au BANI d’Ivato pour réceptionner les matériels médicaux offerts par la fondation Jack Ma pour lutter contre la pandémie en Afrique. Samedi dernier, le Président est passé du côté de l’Institut Pasteur de Madagascar pour un constat de visu des processus de réalisation des tests effectués au sein de ce laboratoire pour le dépistage du coronavirus. Hier, le couple présidentiel s’est rendu à l’Académie nationale des sports d’Ampefiloha pour honorer la cérémonie de distribution de vivres pour les marchands de trois arrondissements de la Capitale. Andry Rajoelina s’est ensuite rendu au Centre de conférence international d’Ivato où il a assisté au dépistage massif de passagers ayant débarqué dans la Grande île. Une façon pour lui de montrer sa proximité avec le personnel soignant. Ses prochains jours de déplacement dans les Régions seraient au programme. Le Chef de l'Etat montre qu’il n’est pas un Président dans l’évitement et qu’il est au contact permanent.
Et être au contact permanent, c’est aussi parler aux Malagasy. Andry Rajoelina ne s’est jamais autant exprimé à la télévision. Chaque jour à 20 heures, il s’adresse aux Malagasy à la télévision. Ces allocutions télévisées lui servent à rasséréner et à essayer de mobiliser les Malagasy pour qu’ils fassent « bloc » derrière lui. Andry Rajoelina cherche l’unité nationale. La présence permanente du Président de la République est saluée par une frange non négligeable de la population malagasy. La gestion de l’urgence sanitaire ne fait pas l’objet de beaucoup critiques. Certains regrettent seulement le manque d’intransigeance du Gouvernement sur le confinement mais reconnaissent les nombreux efforts du Gouvernement. Il faut dire en effet qu’Andry Rajoelina s’appuie sur les recommandations des scientifiques. Avant même l’entrée du coronavirus sur le territoire malagasy, le Chef de l’Etat a consulté des médecins, des experts… Une manière pour lui de montrer que les décisions ont un fondement scientifique et non uniquement politique et qu’elles sont motivées par l’intérêt général. Ensuite, cela permet aussi au Président de montrer qu’il décide de manière collégiale. Pour autant, Andry Rajoelina ne veut pas laisser penser que c’est la science qui gouverne. Les experts proposent et lui dispose.
La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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