Publié dans Politique

Dépistage massif au CCI Ivato et Ankorondrano - Les initiatives du Président rassurent les étrangers et les nationaux

Publié le jeudi, 02 avril 2020


Un ouf de soulagement ! Telle fut en gros la plupart des réactions des passagers qui ont été sujets au dépistage massif organisé par l’Etat malagasy depuis mardi dernier dans l’enceinte du CCI Ivato ainsi qu’au Jumbo Score à Ankorondrano.  En dépit d’un nombre infime de cas positifs au COVID-19 (soit 4 cas confirmés lors du premier jour dans les deux sites), la majorité des concernés ont, en effet, été testés négatifs à la suite d’un dépistage rapide effectué sur place. Cette disposition a été prise pour endiguer la propagation du coronavirus dans le pays. Rappelons que ceux ayant été assujettis à ce TDR sont les passagers des derniers vols régionaux et internationaux arrivés à Madagascar sur la période entre le 11 au 19 mars et qui ont déjà été mis en quarantaine pendant une durée de 14 jours.
La présence du Président Andry Rajoelina et de son épouse sur les lieux à Ivato, a particulièrement marqué les esprits. Le couple présidentiel a tenu à participer à cette étape et a même procédé à la remise de passeport et du certificat de fin de quarantaine à chacun des passagers. Des initiatives qui rassurent aussi bien les étrangers que les nationaux concernés par ces mesures de prévention contre la propagation du coronavirus.
Des mesures « efficaces »
« Ce genre d’initiative est louable car permet à tout le monde de savoir que toutes les personnes qui reviennent de l’étranger ne sont pas toutes malades », confie un passager malagasy. En réalité, la plupart des ressortissants malagasy qui sont rentrés au pays à bord des derniers vols en provenance de l’Europe ont été rejetés par la société et considérés comme des individus « dangereux » car pouvant transmettre le virus. Après ce dépistage massif et une fois en possession du certificat de mise en quarantaine, ils pourront donc réintégrer la société sans être considérés comme des parias.
Certains ressortissants étrangers n’ont pas hésité à féliciter les efforts du Président malagasy en faisant une comparaison avec la situation en Europe. « Pour moi, c’est un grand honneur que le Président se déplace. J’imagine que ça rassure déjà les Malagasy et les étrangers. Je le remercie pour ce qu’il fait pour Madagascar, quand on voit ce qui se passe en Europe (…) il a pris de bonnes mesures et il est efficace », confie un ressortissant étranger.
Faut – il rappeler qu’outre ce dépistage massif qui a pris fin hier, le Chef de l’Etat a récemment annoncé la prochaine réouverture de plusieurs laboratoires de la Grande île pour accélérer et multiplier les tests et analyses effectués au nouveau de l’Institut Pasteur dans le but de détecter d’éventuels nouveaux cas du COVID-19.
La Rédaction

Fil infos

  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana
  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

A bout portant

AutoDiff