Publié dans Politique

Marc Ravalomanana - Récupération politique en pleine crise sanitaire

Publié le lundi, 06 avril 2020

C’est plus fort que lui ! L’ancien Président Marc Ravalomanana prend du plaisir à se mettre sur le devant de la scène. Du coup, le locataire de Faravohitra ne rate plus aucune occasion pour se mettre en valeur et ce jusqu’à profiter d’une crise sanitaire pour effectuer une récupération politique. Alors que la population est encore préoccupée par la menace de propagation du noronavirus, l’ex – Chef d’Etat ne trouve pas mieux à faire que de multiplier les apparitions médiatiques. Il enchaîne les déclarations visant à paraître comme « le dirigeant » parfait. Une image qu’il n’a pourtant pas su garder lorsqu’il était au pouvoir. En agissant ainsi, il ne fait pas exception aux autres politiciens malagasy qui acquièrent une sagesse politique soudaine lorsqu’ils ont perdu leur siège.
La frustration des dernières élections organisées dans le pays ronge – t – elle encore le fondateur du « Tiako i Madagasikara » ? À l’heure où le patriotisme politique est plus que d’actualité, l’ancien exilé d’Afrique du Sud bloque encore sur ses multiples tentatives ratées de reprendre le pouvoir. En tout cas, ses faits et gestes de ces derniers temps laissent fortement paraître sa grande soif de pouvoir inassouvie.
A quand le vrai patriotisme ?
D’aucuns n’ignorent que l’ancien Président reçoit le soutien de ses partisans qui n’hésitent pas à utiliser plusieurs comptes sur les réseaux sociaux pour dénigrer le régime et se mettre, par la suite, en valeur à travers des solutions que même un citoyen lambda novice en politique pourrait trouver sans difficultés. A titre d’exemple, l’idée du bidon jaune ou orange utilisée à titre de réservoir d’eau avec un robinet. Il faut savoir que Marc Ravalomanana n’est pas le premier à avoir eu l’idée mais il ne s’est pourtant pas dérangé à s’en attribuer les mérites.
S’il est réellement animé par une quelconque forme de patriotisme, qu’il agisse tout simplement et de manière discrète sans recourir à des tapages médiatiques. Faisant semblant de tendre la main aux actuels dirigeants, il est pourtant plus qu’évident que l’ancien Président et son équipe préparent la technique du « kobay an – kelika ». A chaque prise de décision du régime, les partisans du TIM échafaudent des stratégies pour lancer des critiques à travers des publications à profusion sur les réseaux sociaux. L’objectif est de tirer profit de chaque situation. Rien de vraiment répréhensible s’il s’agit d’un contexte politique ordinaire sauf que cette fois – ci, le moment est très mal choisi. Il est question de vie ou de mort. Vouloir s’attirer des coups de projecteurs et rechercher des « j’aime » en pareille situation est plus qu’irrespectueuse envers le peuple malagasy !
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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