Publié dans Politique

Retransmission télévisée du défilé du 26 juin - Que les fautifs s'excusent !

Publié le dimanche, 28 juin 2020

Colère noire. La majorité des Malagasy se disent choqués par les coupures intempestives des images du défilé marquant la célébration du 60e anniversaire de l'indépendance de Madagascar à Analakely. Etat d'urgence sanitaire oblige, une poignée de personnalités  assistaient à cette cérémonie, le reste de la population de la Capitale ou de Madagascar espérait suivre dans son intégralité le défilé militaire sur les deux chaines de télévision, la Télévision nationale (TVM) et Viva. Mais grande était la déception avec cette coupure sans cesse des images obligeant les deux journalistes-animateurs de la TVM, Griffine Bakoliniaina et Baby Stephan à intervenir pour meubler le vide. Pire, même le discours du Président de la République, Andry Rajoelina, a été en grande partie coupé par cette défaillance technique qui dépasse tout de même l'entendement.

 

Pour une fête « inédite », la colère des contribuables s'avère compréhensible et justifiée. Ces derniers qualifient la bavure de manque de professionnalisme flagrant et d'incompétence tout en demandant des excuses publiques des fautifs. La TVM, une parmi les entités pointées du doigt, n'a pas tardé à apporter ses explications. Dès la veille de la diffusion en direct de la cérémonie, le Dg de l'Office de la radio et télévision malagasy (ORTM) a tenu à préciser dans un communiqué vu sur la page Facebook de la TVM que cette dernière ne fait que réceptionner et diffuser les images . Ce qui veut dire que la TVM ne s'est pas occupée de la régie, soit la prise de vue et la réalisation sur place. C'était également le cas, selon le Dg de l'ORTM, du 26 juin 2019. De la répartition des tâches, en se référant à l'explication du premier responsable des chaînes publiques nationales, la TVM n'a rien à voir avec les défaillances dont elle est accusée à tort. Les journalistes de la TVM n'ont pas cessé d'ailleurs de lire ce communiqué publié la veille à leurs interventions pendant les «  pannes techniques » lors de la retransmission en direct.

72 heures après cette bavure, aucune des entités parties prenantes, à part la TVM, n'ose se montrer et apporter ses versions de fait. Dans les coulisses, une société privée qui s'est occupée de la régie finale serait désignée comme principal responsable. Mais jusqu'à l'heure actuelle, elle se considère épargnée laissant la TVM subir les critiques pour des fautes que cette dernière n'a pas commises. Lavée  par ces attaques infondées envers la TVM, cette société privée ayant assuré la régie finale fait preuve du coup de  lâcheté. C'est effectivement le cas de le dire tant que ses dirigeants n'osent pas reconnaitre leurs torts et présentent leurs excuses aux contribuables qui, d'une manière indirecte, ont participé au paiement de sa prestation.

Pas plus tard que la semaine dernière, le Président de la République a touché mot aux dépenses faramineuses, 1 milliard Ar, liées  à la fameuse émission « kilasy pour tous » initiée par le ministère de l'Education nationale. Une émission dont le fond et la forme ne convainquent plus d'un et ne justifient pas certainement une telle dépense. De là, il n'y a aucune hésitation pour se demander du cas de cette retransmission télévisée ratée  du 60e anniversaire de l'indépendance…

La rédaction

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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