Publié dans Politique

Centres de traitement du Covid-19 - Le Mining Business Center, le Palais des sports et le LTPA réquisitionnés

Publié le vendredi, 10 juillet 2020

Contre toute attente, la mise en place des centres de traitement du Covid-19 (CTC) a débuté hier et ce conformément à la décision prise en Conseil des ministres, mercredi dernier. Le premier centre du genre a ouvert ses portes à l'endroit qui faisait office de Centre de commandement opérationnel (CCO) sis à Ivato avec une capacité d'accueil de 400 patients.

 

55 professionnels de la Santé s'occuperont des soins. D'après les précisions, ce premier centre est destiné à la prise en charge des personnes présentant des symptômes graves de la pandémie à savoir la détresse respiratoire. Une bouffée d'oxygène pour les hôpitaux publics qui ne seront donc plus les seuls à prendre en charge les malades du Covid-19, en particulier pour la Région Analamanga où le nombre de nouveaux cas connait une hausse importante depuis plus d'une semaine.

Le Président Andry Rajoelina et son épouse Mialy Rajoelina ont fait le déplacement à Ivato à l'occasion de l'ouverture officielle de ce centre. Ce fut l'occasion pour le Chef d'Etat d'annoncer la prochaine ouverture d'autres centres de traitement à différents endroits réquisitionnés par l'Etat à l'instar du Lycée Technique Professionnel d'Alarobia (LTPA) ainsi que l'annexe du Palais des sports et de la culture à Mahamasina avec chacun une capacité d'accueil de 300 patients.

Grande capacité d'accueil

Outre l'augmentation des endroits destinés à traiter les cas de Covid-19, la mise en place de ces centres visent également à améliorer la prise en charge des patients. Ainsi, les personnels médicaux pourront se consacrer entièrement aux malades symptomatiques. Le choix de ces endroits s'expliquent également par une raison pratique étant donné la capacité d'accueil plus grande, contrairement aux établissements hôteliers. Parallèlement, les autres centres hospitaliers comme le CHU Anosiala, l'hôpital manara - penitra à Andohatapenaka ainsi que le Centre médical Covid-19 dans l'enceinte du Village Voara Andohatapenaka continueront de recevoir des patients.

Durant sa prise de parole, le Président Andry Rajoelina a rassuré la population en déclarant que « nous ne ménageons pas nos efforts pour protéger la population malagasy contre le coronavirus et limiter au maximum les décès liés à cette pandémie ». Il annonce également que près de 1000 extracteurs d'oxygène individuels s'ajouteront à ceux utilisés dans les hôpitaux. L'homme fort du pays a été ferme quant à la prise en charge immédiate des patients symptomatiques. « C'est inadmissible que des patients en détresse se voient refuser l'accès aux soins dans des hôpitaux pour des raisons quelconques. Je ne tolérerai pas que de tels cas sources de décès se reproduisent », tonne Andry Rajoelina.  Le Président a aussi encouragé les professionnels de la Santé qui sont en première ligne dans ce combat contre le Covid-19. «  L'Etat vous soutient à travers la dotation d'équipements de protection individuelle ainsi que par l'octroi de diverses indemnités », affirme - t - il.

Les centres de traitement Covid- 19 (CTC Ivato, LTPA Alarobia, Annexe Palais des Sports Mahamasina) seront des "centres de référence" pour le traitement à base de Covid-organics (CVO). C'est-à-dire les traitements à administrer aux patients malades du Covid-19 seront basés sur le protocole CVO et autres médicaments tels que les vitamines C, magnésium ou autres anti-inflammatoires non stéroïdiens et anti-pyrétiques.

L'objectif est d'atteindre un taux de guérison de 90 à 95% après 15 jours d'admission dans ces centres pour les malades qui consentent à suivre ce protocole CVO.

A part l'ouverture officielle de ce centre, le Président Andry Rajoelina a également procédé à la remise de cinq ambulances à utiliser par les centres de traitement du Covid-19.

 Le Président de la République a réitéré son appel à la vigilance à l'endroit de la population en vue d'un respect strict de toutes les mesures sanitaires en cette période de crise.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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