Publié dans Politique

Entrées illicites des frontières malagasy - 3 boutres refoulés vers Mayotte

Publié le dimanche, 12 juillet 2020

Le ministère de la Défense nationale contrôle de près les entrées et sorties des frontières malagasy par voie maritime. Durant ces deux derniers mois, 84 navires ont été contrôlés, 04 boutres ont été refoulés vers Mayotte, et 04 navires nationaux déroutés.

 

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, la situation d'urgence sanitaire a été décrétée sur tout le territoire national. Une situation exceptionnelle qui restreint considérablement les libertés publiques et individuelles, notamment la liberté de circulation. A ce titre, les entrées dans le territoire national, par voie aérienne que maritime, font l'objet d'un contrôle strict. Le but étant de ne plus faire entrer dans le pays des personnes infectées.

L'Armée prend part activement au contrôle des frontières du pays, notamment le contrôle par voie maritime qui revient à la Marine nationale. Cette dernière a publié les résultats des contrôles effectués durant ces deux derniers mois. L'on apprend que la Marine nationale a contrôlé 84 navires. 03 boutres  ont été refoulés vers Mayotte. La raison est que les frontières malagasy sont fermées, quelles que soient les raisons.

Face à la pandémie de coronavirus, les autorités ont pris la décision légitime de fermer les frontières pour mettre un cran d'arrêt sur les cas importés. Les seules personnes autorisées à entrer dans le pays sont les nationaux coincés à l'étranger. Il y a quelques semaines en effet, des travailleurs étrangers ont été rapatriés. Mais ils ont suivi des contrôles sanitaires stricts à l'arrivée et ont fait un confinement dans différents hôtels de la Capitale.

Outre les 03 boutres refoulés, la Marine nationale a également dérouté 04 navires nationaux pour irrégularités. Le transport de personnes par voie maritime est toujours interdit. Chaque citoyen doit rester dans la localité où il se trouve, non seulement pour se protéger mais également pour protéger ses concitoyens. Tous les navires irréguliers ont donc été déroutés vers son port de départ. Néanmoins, les navires de transport de marchandises peuvent toujours circuler.

Face aux mouvements suspects en mer, le ministère de la Défense nationale explique que « la détection des mouvements des navires suspects dans les eaux sous juridiction de Madagascar est réalisée par la Marine nationale qui se déploie activement afin d'assurer la sécurité ». Il a ajouté que « des moyens dissuasifs à travers nos bâtiments militaires ont été appliqués afin de stopper le flux humain non autorisé en mer dans le but de stopper l'entrée clandestine dans nos territoires et d'éviter d'éventuels risques d'importation de Covid -19 ».

 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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