Publié dans Politique

Crise sanitaire - L’autorité et l’intégrité des Forces armées à l’épreuve !

Publié le mercredi, 22 juillet 2020

La devise des Forces armées « Ho an’ny tanindrazana » est plus que jamais d’actualité en cette période de crise sanitaire. En effet, outre les membres du personnel médical, les hommes en treillis sont également au front dans ce combat contre le Covid-19. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’accueil et la prise en charge des malades du centre de traitement au Palais des sports de Mahamasina ont été en grande partie confiés aux médecins et spécialistes dans les rangs des militaires. L’on ne doute d’ailleurs pas de la force et l’influence de notre Armée. Plus d’un pense que l’arrivée massive des Forces de l’ordre à Toamasina a contribué, en grande partie, à maîtriser la pandémie dans la capitale du Betsimisaraka. La présence des hommes en uniforme a encouragé les citoyens à respecter les gestes barrières ainsi que les mesures liées au confinement.

 

Depuis le début de l’épidémie, les militaires ont joué un rôle majeur dans l’exécution des dispositions prises par l’Etat. A titre d’exemple, le déploiement des éléments à chaque recoin de rue pour faire respecter les mesures telles que le port de masque. L’on se souvient également de la distribution du tambavy Covid- Organics par les militaires à travers des porte- à-porte.

Des missions sacrées

Partir en guerre n’est pas la seule et unique vocation des Forces armées. Etant donné le contexte de lutte contre l’ennemi invisible qu’est le virus Covid-19, le combat va au-delà de l’usage des armes. Soutenir la population en cas de catastrophe, défendre le pays contre toute attaque extérieure constituent, entre autres, les principales missions qui incombent aux Forces armées. Des missions que les Forces armées n’ont pas vraiment pu s’approprier depuis longtemps et ce pour diverses raisons. Par conséquent, les militaires étaient sujets à de nombreux préjugés qui les éloignaient de la population. En ce moment, force est de constater que l’autorité des Forces armées est mise à rude épreuve. Les hommes en treillis étaient confrontés à de multiples contestations dans plusieurs endroits comme à Antananarivo, à Ilakaka ou à Toamasina.

Malgré tout, la situation de crise actuelle est une occasion pour les éléments des Forces armées de faire leur preuve en étant plus que proche de la population. Les exactions qui ont fait la Une des actualités de ces derniers jours, bien qu’elles puissent considérer de cas isolés,  risquent de ternir, une nouvelle fois, l’image des Forces armées et de réduire à néant les efforts de plusieurs éléments dévoués à la Patrie. L’heure est venue pour les hauts responsables militaires de lancer un rappel à l’ordre à l’endroit de leurs brebis galeuses…

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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