Publié dans Politique

Lutte contre la malnutrition - L’implantation d’une usine de production de compléments alimentaires en bonne voie

Publié le jeudi, 10 septembre 2020

Lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République a adressé une lettre aux membres du Gouvernement, dans laquelle il renouvelle son engagement dans la lutte contre la malnutrition, qui touche un enfant malagasy sur deux, par la mise en place d’une usine de fabrication de compléments alimentaires dans le Sud. Mise au second plan à cause de la crise sanitaire mondiale, l’implantation de cette usine est aujourd’hui sur les rails. Dans la missive, le Chef de l’Etat rappelle que la Fondation Mérieux a exprimé son souhait d’accompagner Madagascar à relever ce défi de la lutte contre la malnutrition, surtout infantile, dans le cadre d’un projet social de grande envergure. Il dit que des discussions entre la Présidence de la République de Madagascar et cette fondation ont ainsi permis également de se rapprocher de Nutriset. Cette société spécialisée dans le développement et la production de solutions nutritionnelles pour le traitement et la prévention de la malnutrition accompagnera l’Etat malagasy dans son projet d’intégrer la nutrition au sein des centres de santé de base par la mise à disposition de façon accessible en lieu, coût et délais, des produits de prévention et de traitement de la malnutrition.
Recommandations
Dans la lettre adressée aux membres du Gouvernement, le Président de la République demande ainsi à ces derniers « chacun dans les périmètres de ses responsabilités et des spécificités de son département, de soutenir sans réserve et de faciliter la réalisation du projet d’implantation d’une usine de production de compléments alimentaires dans le Sud du pays ». Le Président Rajoeilna parle par exemple de l’instauration de mesures fiscales et douanières incitatives afin de faciliter l’implantation et l’exploitation des unités de production d’aliments nutritionnels répondant à sa politique de lutte contre la malnutrition. Ces avantages, dit-il, devront cependant faire l’objet d’une approbation en Conseil des ministres. Andry Rajoelina écrit par ailleurs qu’aucune participation financière de l’Etat malagasy n’est requise dans cet investissement et que « ce projet est un important investissement que nous faisons pour l’avenir de nos enfants et de notre pays ». Notons qu’une usine de production fixe devait être implantée dans le Sud de l’île d’ici la fin de l’année.
La rédaction



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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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