Publié dans Politique

Couvre-feu - Une dérogation spéciale pour les taxis- brousse

Publié le jeudi, 10 septembre 2020

Voyages autorisés durant le couvre –feu. La demande déposée par les transporteurs et l’Agence des transports terrestres (ATT), concernant la reprise des voyages de nuit pour les lignes nationales nécessitant plus de 18 heures de voyage a eu l’aval du Centre de commandement opérationnel (CCO). Pourtant, il est encore interdit de faire des pauses durant la nuit, avance le Général Jeannot Reribake, directeur général de l'ATT, durant son intervention à la télévision nationale, hier. Pour le cas de Toliara, par exemple, le voyage peut durer jusqu’à 30 heures, et il vaut mieux que les chauffeurs continuent leur route que d’arrêter en chemin attendant la fin du couvre-feu.  Avec cette autorisation, les taxis-brousse peuvent donc rouler la nuit, même pendant le couvre-feu. Ainsi, le DG de l’ATT de réitérer que tous les autres mesures restent inchangées, notamment les caravanes durant la nuit afin de lutter contre toute tentative d’attaque des dahalo, l’interdiction de faire descendre ou récupérer des passagers durant les heures de couvre-feu, ainsi que le respect des protocoles sanitaires dès le départ jusqu’à l’arrivée.
En rappel, les lignes de transport terrestre reliant Analamanga avec la Région d’Atsimo Atsimo Andrefana (RN7) seront opérationnelles à partir du vendredi 11 septembre, celles reliant Analamanga et Tsiroanomandidy y compris les axes de la RN1, le 12 septembre, tandis que le mardi 15 septembre prochain pour les Régions de Boeny, de Sofia, d’Atsimo Atsinanana, d’Alaotra Mangoro, de Vatovavy Fitovinany, d’Analanjirofo, de Menabe, de Melaky et d’Anosy (RN4). Par contre, le transport national reliant Analamanga avec les Régions de DIANA et SAVA est encore suspendu jusqu’à ce que la situation épidémiologique s’améliore dans ces localités.
Anatra R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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