Publié dans Politique

Sénatoriales - Sans surprise, le parti TIM officialise son boycott

Publié le jeudi, 24 septembre 2020


Les ténors du parti « Tiako i Madagasikara » ont tenu un rassemblement hier à son quartier général à Bel’Air. Les actualités politiques ont été au cœur des discussions à cette occasion et ce, en présence de l’ancien président, Marc Ravalomanana. D’après les propos de ce fondateur du TIM, cette réunion avait pour objectif de « rappeler les idéologies politiques, les règles du parti, ainsi que les motivations dictées par l’intérêt du peuple».  Force est pourtant de constater que les décisions qui y ont découlé sont loin de revêtir un caractère d’intérêt général. En effet, comme il fallait s’y attendre, les barons du TIM ont officialisé leur décision de boycotter les élections sénatoriales le 11 décembre prochain. Un boycott déjà prévisible vu les nombreuses gesticulations auxquelles cette formation politique s’est adonnée envers d’autres opposants ces derniers temps. Des démarches visant à torpiller les scrutins pour le renouvellement des membres du Sénat.
Plus d’un observateur estiment que cette démarche du TIM n’est rien d’autre qu’une nouvelle manœuvre politique dans le but d’esquiver une nouvelle épreuve des urnes. En effet, bien que les sénatoriales concernent uniquement les grands électeurs, les partis de l’opposition auront beaucoup de mal à faire élire des candidats étant donné le nombre très réduit de siège à la Chambre haute.
La CENI dans la ligne de mire
Outre une peur farouche de la défaite par la voie des urnes à travers ce boycott, l’on ne peut s’empêcher d’y voir un acte de sabotage. Ces scrutins étant une étape qui tend vers la promesse du Président Andry Rajoelina de diminuer l’effectif au Sénat à défaut de suppression de cette institution pour le moment. L’opposition souhaite ainsi faire perdre le régime en crédibilité en tentant le tout pour le tout afin de décaler les élections sénatoriales le plus tardivement possible.
Dans leur manœuvre, les opposants y compris le parti de l’ancien Chef d’Etat ont pris pour cible la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’opposition multiplie les critiques et attaques ouvertes contre ladite commission qui est alors accusée de tous les torts dont le manque de transparence dans l’organisation des dernières élections, par exemple. Des élections auxquelles le TIM n’a pourtant pas hésité à y participer à l’instar des communales et municipales, ou encore les législatives. Au final, il est plus que certain que cette démarche du TIM aboutira à des contestations post – électorales, une fois que les scrutins seront achevés.
La Rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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