Publié dans Politique

Réunion de l’OMC national à Mahazoarivo - Sécurisation des sénatoriales et du match des Barea au menu

Publié le lundi, 16 novembre 2020

Les mesures de renforcement de la paix et la sécurité ont été à l’ordre du jour au cours d’une réunion de tous les responsables de la sécurité rassemblés au sein de l’Organe mixte de conception national et dirigée par le Premier ministre Ntsay Christian, hier au palais de Mahazoarivo. Le chef du Gouvernement a rappelé la principale raison d’être de l’OMC qui est un espace de concertation sur les questions relatives à la sécurité intérieure. Le sujet est d’ailleurs plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel où le pays fait face à de nombreux défis.

A cela s’ajoute la préparation des prochaines élections sénatoriales prévues le 11 décembre et qui verront la participation des grands électeurs. A l’approche de cette échéance, la réunion a porté sur la coordination des tâches en vue d’assurer un bon déroulement des scrutins.

Par ailleurs, d’autres sujets sensibles comme les vols de zébus, la recrudescence des actes de violence et autres faits de société ont été au cœur des discussions en présence des ministres concernés. Le numéro deux de l’Exécutif n’a pas manqué de mentionner les différentes menaces qui compromettent l’ordre public à l’instar des multiples infractions contre l’environnement ou encore les menaces de terrorisme.

Des agents sur le qui – vive à Toamasina

Sur un tout autre sujet relatif au match – retour qui opposera l’équipe des Barea et les Eléphants de la Côte d’Ivoire ce jour, le patron de Mahazoarivo a assuré que toutes les mesures relatives à la sécurité seront prises. Ainsi, près de 600 agents du maintien de l’ordre à Toamasina ont été mobilisés et sont déjà sur le qui – vive pour assurer la sécurité avant, pendant et après le match.

Cette réunion conforte également les décisions prises au cours du dernier Conseil des ministres concernant les sanctions sévères à appliquer contre les auteurs de violences faites aux femmes ou encore les viols sur mineurs. Il a donc été décidé que les centres de réinsertion des mineurs, ayant fait l’objet de condamnation, seront de nouveau fonctionnels. Si les accusations contre un suspect sont avérées, toutes les procédures seront accélérées en vue d’empêcher le recours aux circonstances atténuantes ou l’octroi d’une liberté provisoire. Faut – il rappeler que le Président de la République Andry Rajoelina a été ferme sur la question lors du Conseil des ministres du 11 novembre dernier. Le Chef de l’Etat a insisté sur le fait que les auteurs de viols surtout sur mineurs doivent recevoir les sanctions les plus sévères voire la peine maximale comme les travaux forcés. D’après les consignes du Premier ministre, les membres de l’OMC seront en charge de sensibiliser les citoyens et d’expliquer les différentes dispositions prévues par la loi auprès de la société, le milieu judiciaire, des Forces de l’ordre.

S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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