La population dans le Sud de Madagascar est victime de la famine. La députée élue à Amboasary Atsimo, Angèle Solange, explique que la solution n’est autre que la tombée de la pluie. Elle espère également la construction d’infrastructures durables de la part de l’Exécutif.
Cela fait presque une année qu’aucune goutte de pluie n’est tombée dans le Sud de Madagascar, si l’on ne cite que les Districts d’Ambovombe et d’Amboasary Atsimo. Cette situation est à l’origine de la famine. La production agricole est suspendue. La famine frappe alors aux portes des habitants de cette partie.
La députée élue à Amboasary Atsimo Angèle Solange a expliqué que la solution n’est autre que la tombée des pluies. D’ailleurs, les premières gouttes sont déjà tombées il y a quelques jours. Ce qui a suscité un véritable engouement de la population qui a extériorisé son bonheur. Dès les premières gouttes de pluie, la population a sorti tous les récipients en sa possession pour stocker l’eau.
L’eau de pluie est la solution au Kere dans le Sud. L’eau de pluie récupérée permettra à la population d’avoir de l’eau pour la consommation et pour le ménage. Elle ne fera plus des kilomètres de marche pour aller chercher de l’eau ou acheter cette denrée devenue très rare au prix fort.
Mais le plus important est que l’eau de pluie en grande quantité permettra à la population de se concentrer sur la production agricole. La culture de riz, de sorgo, de manioc, de légumes ou de granulés est en effet possible dans le Sud. Grâce à la pluie donc, la population pourra avoir des récoltes abondantes l’année prochaine.
La députée Angèle Solange répond alors aux détracteurs du régime que le Kere dans le Sud n’est pas la faute des dirigeants. Il s’agit d’un phénomène naturel que les actuels dirigeants essaient de résoudre. Actuellement, l’Exécutif se trouve au chevet de la population, a-t-elle avancé. Elle a particulièrement cité le ministre de la Population et de l’Eau qui ne ménage pas les efforts pour aider la population.
Il est vrai que les ministères ont construit des infrastructures dans le Sud. Mais la députée a signalé que les routes en piteux état retardent les interventions, et par la même occasion le développement dans cette partie de l’île.