Publié dans Politique

Dossiers de la HCJ - Les députés passent au vote

Publié le lundi, 16 novembre 2020

Les députés de Madagascar se réunissent en commission plénière ce jour. Ils voteront pour ou contre l'autorisation de mise en accusation des 4 dossiers de la Haute Cour de justice. Ce lundi 16 novembre était un jour spécial pour cette seconde session ordinaire de l'Assemblée nationale. Les députés se réunissent en commission plénière pour discuter sur l'autorisation de mise en accusation des 4 dossiers de la HCJ. Ce n'est qu'après les discussions qu'ils passeront au vote afin de donner ou non cette fameuse autorisation de poursuite. La décision des représentants du peuple est très attendue pour voir si la machine judiciaire qu'est la HCJ est fonctionnelle.

 

Ce n'est pas seulement les membres de la commission spéciale qui vont voter. Ce sont tous les députés réunis en séance plénière qui voteront cette fameuse autorisation de mise en accusation, et ce au nom du peuple malagasy. La décision est irréversible, elle ne peut faire l'objet d'un quelconque recours, ni un recours administratif ni un recours judiciaire.

Si la majorité des députés ne votent pas l'autorisation de mise en accusation, l'affaire est classée. Il n'y aura pas de suite, d'une manière ou d'une autre. Dans le cas contraire, si les députés donnent leur feu vert, la HCJ passera à l'étape suivante.

Cette étape consisterait aux enquêtes approfondies des 4 dossiers qui leur sont soumis. Ces dossiers concernent des hautes personnalités de l'ancien régime dont des anciens ministres. Et une fois les enquêtes bouclées, les auditions terminées, les juges de la Haute cour jugeront les affaires. La décision de cette Cour n'est  pas susceptible d'aucun recours.

Les observateurs de la vie politique estiment que les députés donneront leur aval sur l'autorisation de mise en accusation. Le contraire pourrait étonner plus d'un puisque les 4 dossiers sont lourds comme l'a fait savoir le président de la commission spéciale, le député Tsabotokay Honoré. D'autant plus que les affaires concernent des anciens dirigeants du précédent régime et qui ont donné du fil à retordre à la plupart de ces députés.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff