Ce n'est pas seulement les membres de la commission spéciale qui vont voter. Ce sont tous les députés réunis en séance plénière qui voteront cette fameuse autorisation de mise en accusation, et ce au nom du peuple malagasy. La décision est irréversible, elle ne peut faire l'objet d'un quelconque recours, ni un recours administratif ni un recours judiciaire.
Si la majorité des députés ne votent pas l'autorisation de mise en accusation, l'affaire est classée. Il n'y aura pas de suite, d'une manière ou d'une autre. Dans le cas contraire, si les députés donnent leur feu vert, la HCJ passera à l'étape suivante.
Cette étape consisterait aux enquêtes approfondies des 4 dossiers qui leur sont soumis. Ces dossiers concernent des hautes personnalités de l'ancien régime dont des anciens ministres. Et une fois les enquêtes bouclées, les auditions terminées, les juges de la Haute cour jugeront les affaires. La décision de cette Cour n'est pas susceptible d'aucun recours.
Les observateurs de la vie politique estiment que les députés donneront leur aval sur l'autorisation de mise en accusation. Le contraire pourrait étonner plus d'un puisque les 4 dossiers sont lourds comme l'a fait savoir le président de la commission spéciale, le député Tsabotokay Honoré. D'autant plus que les affaires concernent des anciens dirigeants du précédent régime et qui ont donné du fil à retordre à la plupart de ces députés.