Publié dans Politique

Coopération Madagascar – Nations unies - Un plan cadre pour la période 2021 – 2023 en gestation

Publié le jeudi, 19 novembre 2020


La nomination d’un nouveau coordonnateur résident des Nations unies à Madagascar marque une étape importante dans la coopération entre la Grande île et cette organisation.  En effet, un plan cadre des Nations unies pour le développement durable sur la période 2021-2023 est en gestation. D’après les informations obtenues auprès du système des Nations unies, ce plan cadre de coopération constitue un outil crucial pour l’accélération et l’innovation en vue de l’atteinte des ODD (Objectifs de développement durable) dans cette décennie d’action « Horizon 2030 ».  D’ailleurs, le nouveau coordonnateur résident, Issa Sanogo n’a pas manqué d’évoquer ce sujet au cours de la présentation de sa lettre d’accréditation au ministre des Affaires étrangères, Tehindrazanarivelo Djacoba Oliva, mardi dernier à Anosy. Ce fut la première rencontre après sa nomination par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et sa prise de fonction à Madagascar. 
Dans le contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le coordonnateur résident a manifesté la volonté du Système des Nations unies à Madagascar d’accompagner l’Etat et le Gouvernement malagasy dans cette lutte à travers le plan de réponse socio-économique du SNU   dont la mise en œuvre se fait à travers ses différentes agences ainsi que dans la lutte  contre la malnutrition et le « Kere » dans le Sud du pays avec les partenaires.  « Nous devrions pouvoir reconstruire en mieux pour l’après-Covid pour que nous ne rations pas la décennie d’action pour l’atteinte des ODD qui sont inclus dans l’agenda 2030 », a – t – il déclaré.
Réaffirmation de l’engagement onusien
Lors de cette rencontre, Issa Sanogo a réaffirmé l’engagement des Nations unies à Madagascar à coopérer avec les institutions de la République de Madagascar, en vue de faire avancer les intérêts diplomatiques de Madagascar dans la vision exprimée par le Plan pour l’émergence de Madagascar (PEM) et la Politique générale de l’Etat (PGE). Il a également exprimé  la volonté du Système des Nations unies à contribuer à la coordination de l’aide au développement sous le leadership du Gouvernement malagasy et soutenir tous les efforts qui tendent à l’amélioration des conditions de vie de la population malagasy.
Ce nouveau coordonnateur compte dans son parcours professionnel plus de 25 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’action humanitaire, acquise aux Nations unies et à l’extérieur. Il a occupé des postes de direction au sein du Programme alimentaire mondial (PAM), y compris, plus récemment, en tant que directeur du Centre régional d'excellence contre la faim et la malnutrition (CERFAM) en Côte d'Ivoire, ainsi que directeur de pays adjoint au Liban, puis au Tchad, chef de l'unité d'analyse économique en Italie, et conseiller régional en évaluation des marchés en Thaïlande.
Avant de rejoindre les Nations unies, il était économiste à la Banque mondiale en Guinée et a occupé des postes gouvernementaux en Côte d'Ivoire, notamment en tant que conseiller technique auprès du ministre de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé et en tant qu'économiste au Bureau des études techniques et développement.
La Rédaction

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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