Publié dans Politique

Mise en accusation de ministres à la HCJ - Accouchement difficile à l’Assemblée nationale

Publié le mardi, 24 novembre 2020

Statu quo. Les anciens ministres soupçonnés d’implication dans des dossiers actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale doivent attendre encore quelques temps pour être fixés sur leur sort. Leurs dossiers n’ont pas encore été bouclés par la commission spéciale de mise en accusation auprès de la Haute Cour de Justice. Après un premier report d’une semaine, la séance de présentation des rapports des travaux de commission ainsi que l’examen et le vote d’une proposition de résolution de mise en accusation ont de nouveau été reportés. Actuellement, 4 dossiers concernant 4 ministres sont instruits par la commission spéciale au niveau de Tsimbazaza.

Toutefois, un ministre sur les quatre seulement a été entendu par ladite commission tandis que trois autres se sont fait représenter par leurs avocats (voir article par ailleurs). Pourtant des dossiers sont encore en instance au niveau de Tsimbazaza. Des dossiers qui, selon un document qui circule sous le manteau actuellement, concernent notamment 8 autres anciens ministres du précédent régime. Des dossiers en provenance du Bureau indépendant anti-corruption, transmis à la présidence de l’Assemblée nationale par le Parquet de la Haute Cour de Justice dans le cadre de la procédure de mise en accusation. 

Parmi les anciens dignitaires de l’ancien régime, dont des dossiers les concernant sont ainsi en instance au niveau de la Chambre basse, figurent notamment Rivo Rakotovao, ancien ministre du MEPATE ; Rasoloelison Lantoniaina, ancien ministre de l’Energie ; Andriatiana Jacques Ulrich, ancien ministre des Travaux publics ; Razafindravonona Jean, ancien ministre des Finances ; Andriamosarisoa Jean Anicet, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports ; Botomanovatsara, ancien ministre des Travaux publics ; Ramparany Ramanana Anthelme, ancien ministre de l’Elevage, et Rakotoarimanana François Gervais, ancien ministre des Finances et du Budget. Notons ici que ces personnes sont présumées innocentes jusqu’à une éventuelle condamnation. En tout cas, elles sont happées dans des affaires de corruption et assimilées, telles qu’abus de fonction, de faux et usage de faux, de corruption active, de corruption passive, de complicité d’évasion, de détournements de deniers publics, de favoritisme, de trafic d’influence, de favoritisme et de recel.

La rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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