Publié dans Politique

Passagers de 16 pays interdits d'entrée à Madagascar - L'embarquement autorisé mais sous conditions

Publié le jeudi, 10 décembre 2020

Les vols reliant Madagascar à l'Europe vont reprendre demain. Toutefois, les interdictions d'entrée pour les personnes en provenance des 16 pays à risque émises par l'Aviation civile de Madagascar (ACM) sont toujours en vigueur. Les passagers en provenance de l'Allemagne, de la Belgique, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Pologne, du Royaume-Uni, de la Russie, de l'Ukraine, des Etats-Unis, de l'Inde, du Brésil, du Maroc mais aussi de l'Argentine et de l'Iran ne pourront pas débarquer à Ivato, sauf sous certaines conditions.

« Pour limiter toute éventuelle recrudescence de la pandémie de coronavirus dans la Grande île, les passagers en provenance de ces 16 pays ne pourront embarquer à Paris que s'ils correspondent à certains critères préétablis par les autorités. Ils doivent être résidents à Madagascar ou diplomates. Le motif professionnel ou de rapprochement familial peut être également accepté mais des pièces justificatives seront requises. Par exemple, pour le motif de rapprochement familial, un étranger marié à une femme malagasy devra présenter un certificat de mariage pour pouvoir acheter un billet », explique un responsable au niveau de la compagnie aérienne malagasy. Ces conditions viennent étoffer celles déjà en place, notamment les conditions sanitaires en place depuis le début des vols de rapatriement. Comme pour tous les vols spéciaux auparavant, tous les passagers devront présenter les résultats d'un test PCR négatif à la Covid-19 de moins de 72heures avant l'embarquement de même qu'au débarquement. A l'arrivée dans la Grande île, ils effectueront ensuite un nouveau test PCR à l'aéroport. « Les passagers seront toujours tenus de respecter un confinement obligatoire dans un établissement hôtelier jusqu'à l'obtention du résultat du test. Cette durée peut aller jusqu'à quatre jours », rajoute le responsable.

D'autre part, quelques modifications ont également été opérées sur le programme de vol du départ. « Les vols reliant Paris à Antananarivo seront tous des vols directs. Mais pour les vols Antananarivo-Paris, au lieu de passer par Addis-Abeba, ils passeront par Genève. Les passagers souhaitant rejoindre Paris voyageront ainsi en train. Cela est notamment déjà inclus dans le billet d'avion », précisent les responsables. Cinq vols directs Paris-Antananarivo seront ainsi prévus d'ici le mois de janvier. En tout cas, ces vols seront opérés par Air Madagascar uniquement.

Rova Randria

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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