« Pour limiter toute éventuelle recrudescence de la pandémie de coronavirus dans la Grande île, les passagers en provenance de ces 16 pays ne pourront embarquer à Paris que s'ils correspondent à certains critères préétablis par les autorités. Ils doivent être résidents à Madagascar ou diplomates. Le motif professionnel ou de rapprochement familial peut être également accepté mais des pièces justificatives seront requises. Par exemple, pour le motif de rapprochement familial, un étranger marié à une femme malagasy devra présenter un certificat de mariage pour pouvoir acheter un billet », explique un responsable au niveau de la compagnie aérienne malagasy. Ces conditions viennent étoffer celles déjà en place, notamment les conditions sanitaires en place depuis le début des vols de rapatriement. Comme pour tous les vols spéciaux auparavant, tous les passagers devront présenter les résultats d'un test PCR négatif à la Covid-19 de moins de 72heures avant l'embarquement de même qu'au débarquement. A l'arrivée dans la Grande île, ils effectueront ensuite un nouveau test PCR à l'aéroport. « Les passagers seront toujours tenus de respecter un confinement obligatoire dans un établissement hôtelier jusqu'à l'obtention du résultat du test. Cette durée peut aller jusqu'à quatre jours », rajoute le responsable.
D'autre part, quelques modifications ont également été opérées sur le programme de vol du départ. « Les vols reliant Paris à Antananarivo seront tous des vols directs. Mais pour les vols Antananarivo-Paris, au lieu de passer par Addis-Abeba, ils passeront par Genève. Les passagers souhaitant rejoindre Paris voyageront ainsi en train. Cela est notamment déjà inclus dans le billet d'avion », précisent les responsables. Cinq vols directs Paris-Antananarivo seront ainsi prévus d'ici le mois de janvier. En tout cas, ces vols seront opérés par Air Madagascar uniquement.
Rova Randria