Publié dans Politique

Recettes douanières - Une baisse conséquente de 300 milliards d’ariary

Publié le vendredi, 11 décembre 2020


Effet coronavirus. La crise sanitaire générée par la pandémie de coronavirus a eu de forts impacts sur les recettes douanières de 2020. «Dans la Loi de finances initiale (LFI) 2020, nous avons fait une prévision des recettes de 3000 milliards d’ariary, sauf que cet objectif n’a pas été atteint. Les importations autant que les exportations ont diminué. Une baisse de 24 à 27% a ainsi été annoncée dans la Loi de finances rectificative (LFR) 2020», a annoncé Lainkana Zafivanona, directeur général des Douanes, hier au Centell Antanimena. En comparaison à l’année précédente, les recettes douanières ont baissé d’environ 300 milliards d’ariary. En 2019, elles ont été à 2748,3 milliards d’ariary. Cette année, les chiffres provisoires sont aux alentours de 2421,6 milliards d’ariary. «Toutefois, en comparaison avec les autres pays, ces chiffres ne sont pas si catastrophiques que cela. En tout cas, avec ces chiffres les prévisions ont toutes été revues. Pour l’année prochaine, nous visons les 2800 milliards d’ariary de recettes douanières. C’est un objectif assez ambitieux surtout que nous ne savons pas encore ce que nous réserve 2021 et l’évolution de la pandémie dans le monde entier. Mais nous restons positifs quant à la diminution des impacts du coronavirus sur l’économie. De plus, le taux de croissance économique de 4,6% devrait également contribuer à l’amélioration des recettes », rajoute ce responsable.
Cette baisse s’explique surtout par celle des importations de produits pétroliers. Selon les informations communiquées, elles ont, en effet, été réduites de moitié entre le mois d’avril et d’octobre. Les importations sont passées 150 milliards d’ariary en mars 2020 aux environs de 75 milliards d’ariary en avril. C’est seulement ces deux derniers mois que les importations ont repris leur cours.
De son côté, la Douane déploie également toutes les actions pour améliorer les procédures de dédouanement. Un atelier-débat sur la corruption et la redevabilité a donc été organisé hier, à Antanimena. «Le travail des douaniers est dur. Et ils sont continuellement exposés à la corruption. C’est pourquoi nous avons ouvert la discussion avec les citoyens malagasy et les experts internationaux pour améliorer la gouvernance au sein de la Douane», soutient le DG des Douanes. Les questions de la place de la douane dans le développement et la place de la femme dans la Douane ont également été abordées.
Rova Randria

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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