Publié dans Politique

Sénat de Madagascar - Qui sera son neuvième président ?

Publié le mardi, 15 décembre 2020

Qui sera le successeur de Rivo Rakotovao à la tête du Sénat en devenant son neuvième président ? La question se pose déjà après le vote du 11 décembre à l’issue duquel la plateforme IRD et le parti MMM ont raflé les douze sièges attribués à chacune des six Provinces de l’île. Le président Andry Rajoelina nommera incessamment les six autres membres de la Chambre haute du Parlement pour ramener le nombre de sénateurs de Madagascar à dix-huit aux termes de la nouvelle loi régissant cette institution.
Depuis la naissance de la République le 14 octobre 1958 jusqu’à la fin de la Première République en 1975, trois hommes se succédaient à la direction du Sénat : Gabriel Rajaonson (1er juillet 1959-1er octobre 1960), Jules Ravony (1960-1963) et Siméon Japhet (1963-1968). Le Sénat passait à vide sous la Deuxième République (1975-1992). Il fut suspendu en 1972 sous le régime transitoire du général Gabriel Ramanantsoa et, en 1975, il fut supprimé pour toute la période de la Deuxième République.
La Constitution de la Troisième République adoptée en 1992 a prévu la réinstauration du Sénat. Mais ce dernier n’a pris effectivement ses activités qu’en mai 2001 sous la Constitution révisée de 1998. Sous la Troisième République, Honoré Rakotomanana (mai 2001-juillet 2002), Rakotomaharo Rajemison (juillet 2002-mai 2008) et Yvan Randriasandratriniony (mai 2008-décembre 2009) ont successivement tenu les rênes du Palais d’Anosikely.
Sous la transition (2009-2014), le Sénat a dû céder la place à la Haute autorité de la transition (HAT) dirigée par ses six vice-présidents. Ses activités ont été reprises par un Sénat avec des membres renouvelés à partir de 2016. Honoré Rakotomanana est revenu à la direction des affaires du Palais jusqu’à sa destitution déguisée au profit de Rivo Rakotovao en octobre 2017.
Huit hommes ont donc présidé le Sénat de Madagascar jusqu’ici. Ils ont tous la particularité d’être des hommes de confiance du Président en exercice au moment de leur accession à cette haute fonction de la République.
M.R.

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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